The jeu de baston !
The King of Fighters ‘98 : Dream Match Never Ends est la version japonaise du jeu. Les versions américaine et européenne portent le nom de « The King of Fighters ‘98 : The Slugfest ».
La série des KoF débute par The King of Fighters ‘94.
Ce jeu, comme son nom l’indique, est sorti en 1998, développé et édité par SNK, à l’origine pour les bornes d’arcade Neo-Geo. Il sera réédité plusieurs fois et sur plusieurs supports, dont la PS2.
Il a révolutionné le monde du jeu de combat.
Une très belle intro nous présente la liste des personnages. Graphiquement rien à redire pour l’époque, surtout que le jeu vient de la Neo-Geo ; la qualité ne peut qu’être bonne.
Attaquons-nous au vif du sujet. L’écran du menu nous laisse le choix entre « Game option », « Art gallery » et « Option ».
Art gallery nous propose 2 choix de croquis (Illustrations ou Unused arts) réalisés pour le jeu ; vous verrez ainsi des personnages jamais sortis des atteliers SNK.
Les Options sont complètes, vous pourrez choisir un peu tout ce que vous voudrez, que ce soit du mode Arcade ou VS, le temps des rounds, sélectionner ou pas les stages des combattants, la difficulté, la barre de vie ou de spécial au max. Des options bien complètes.
Vous pourrez aussi, pour les novices, attribuer les touches de votre manette (exemple : L1, L2, R1, R2) à des attaques, des esquives. Pratique quand même !
Si vous ne voulez pas vous esquinter les doigts sur les manettes, si vous n’avez pas le joystick arcade (style Neo-Geo) et que vous utilisez des manettes PS2 comme moi, je vous conseille d’utiliser le joystick plutôt que la croix multidirectionnelle, votre pouce vous remerciera (configuration de votre manette à effectuer dans l’émulateur).
Place aux combats !
Game option nous laisse le choix entre :
TEAM PLAY
TEAM VS
SINGLE PLAY
SINGLE VS
SURVIVOR
PRACTICE
Eh oui !!! Énorme ! On peut jouer en équipe ! Vous pouvez sélectionner une équipe de trois combattants parmis une liste, pas de 10 ni de 20 personnages, mais bien 38 !!!
Pour les choix de jeu, la TEAM PLAY vous permet de sélectionner 3 persos contre le CPU et de choisir l’ordre des combats. Exemple : Iori, Kyo, Yashiro, eh puis non, tiens ! Yashiro, ensuite Iori, puis Kyo. Une des particularités très sympathiques du jeu !
Si 2 manettes ne sont pas détectées par votre émulateur, vous n’aurez bien sûr pas accès au mode VS.
TEAM VS suit exactement le même principe, sauf que vous jouez contre un humain ou un copain.
SINGLE PLAY vous permet de sélectionner un seul personnage contre un seul CPU.
SINGLE VS vous permet de sélectionner un seul personnage, et votre ami idem.
Dans SURVIVOR vous sélectionnez un seul personnage, qui va enchaîner les rounds contre le CPU avec la même barre de vie.
PRACTICE vous laisse choisir un combattant pour vous entraîner, mais aussi le personnage du CPU qui vous servira de punching ball.
Les fighters que vous incarnez sont tous magnifiques. Les équipes peuvent être celles d’origine, ou vous pouvez composer la vôtre vous-même ; tous les puristes de ce jeu ont leur équipe fétiche.
Il est important de rappeler que la gamme des personnages est issue de plusieurs autres jeux de combats, comme Art of Fighting, Fatal Fury, et bien d’autres…
On retrouve aussi d’anciennes équipes, comme la 97 Special Team, qui fait partie de la version ‘97 du jeu comme son nom l’indique : Ryuji Yamazaki, Blue Mary, Billy Kane, ou l’American Sports Team (KoF ‘94 si je ne me trompe pas) : Heavy D !, Lucky Glauber, Brian Battler.
Le jeu est très fluide, les personnages bougent vite, la jouabilité ainsi que la maniabilité sont assez faciles pour les habitués du genre. À la sélection de votre équipe, vous pourrez choisir entre une barre de spécial ou une barre découpée en 3 petites (modes ‘Advance’ ou ‘Extra’).
Les combats sont rapides et - un des plus du jeu - vous pourrez monter votre barre de spécial en appuyant sur 1 ou 3 touches, selon la configuration choisie.
Chaque personnage a au moins 2 Furies, voire 3. Pas très dures à rentrer mais, pour certains personnages, les manips à réaliser peuvent virer au cauchemar. Les Furies occasionnent de sérieux dégâts, soit par un coup dévastateur, soit par une série de plusieurs coups pouvant aller jusqu’à 28 hits, voire bien plus pour les pros. Chaque Fury est unique, rien que pour ça le jeu vaut le détour.
Je reviens un peu sur les graphismes, vraiment poussés, avec le choix de 9 stages totalement différents. Les personnages sont fins et détaillés, avec de belles animations.
Pour une version PlayStation, le jeu n’est pas trop pixelisé ; on peut apprécier chaque détail des décors et des personnages.
Les stages évoluent pendant les rounds (on passe du jour à la nuit, des éléments du décor changent).
Le son est excellent, les bruitages tout bonnement incroyables ; quand votre perso se prend un coup de latte dans les côtes, vous l’entendez bien !
Les musiques du jeu sont variées et rythmées !
Seul petit défaut, une difficulté à mon goût un peu trop élevée.
Un jeu très beau, bien fini et surtout bien pensé, comme l’astuce ‘start + select’ qui nous fait revenir au menu principal. Un des meilleurs King of Fighters.
Un jeu vite prenant puisqu’on veut essayer un peu tous les persos, avec toutes les combinaisons d’équipes possibles.
Graphismes : 8/10
Son et bruitages : 9/10
Jouabilité : 8,5/10
Un must des jeux de combats.