Road Rash est un jeu vidéo PlayStation publié par Electronic Artsen 1995 .

  • 1995
  • Course

Test du jeu vidéo Road Rash

4/5 — Exceptionnel ! par

Après avoir eu son heure de gloire sur Megadrive road rash revient avec ses bikers déjantés sur Playstation.

Le but ne change pas, arriver dans les trois premiers par n’importe quels moyens (savater ses concurrents, les envoyer sur les voitures…etc) pour gagner de la thune et s’acheter des motos de plus en plus puissantes tout en ménageant la sienne et en évitant de se faire arrêter. Pour info, pour gagner pas mal d’argent il faut recommencer plusieurs fois les courses.

Malheureusement cet épisode ne propose pas de mode deux joueurs mais permet de passer de bon moment malgré tout.

Le jeu contient 5 niveaux composé de 5 courses soit 25 courses au total. L’un des points négatifs du jeu est que les courses sont les mêmes quelques soit le niveau à par qu’elles ont été rallongées et la difficulté augmentée. L’autre point négatif ce sont les musiques, celles qui se trouvent dans le jukebox ne passent pas lorsque l’on fait une course c’est franchement dommage.

Maintenant les points positifs.

Un gros travail a été fait sur l’ambiance du jeu car sinon le jeu ne serait pas terrible. L’ambiance tout comme les persos sont complètement déjantés, genre Joe Bar Team mais en plus violent accompagnés d’une bande son nickel à condition d’aimer le hard et ce qui s’en approche.

Autre point positif: les cinématiques.

E.A n’a pas été radin sur ce coup là; à chaque départ; arrivée; victoire; défaite; arrestation; fin de niveau on a le droit à une petite séquence, qui sont toutes réussies.

En laissant le jeu tourner un peu on a le droit à un clip assez sympa.

Enfin le dernier point positif: la vitesse.

Les deux premiers niveaux sont pépères, mais à partir du troisième les choses sérieuses commencent. La vitesse se fait sentir tout comme la difficulté, mais ça reste encore gentil comparé aux deux derniers niveaux du jeux où là, ça défile vraiment très vite et où les réflexes et les nerfs sont mis à contributions surtout au dernier niveau qui est franchement un niveau de malade, ça va trop vite mais en s’accrochant ça se termine.

Les cinq courses étant les mêmes quelque soit le niveau, alors voila une petite description pour se faire une petite idée:

The City: le parcours se situe en centre ville avec des passages parfois très petits, sinon il faut faire attention en roulant sur les trottoirs à cause des arbres, des poubelles et des bancs…etc. Dans les niveaux 1 et 2, il n’est pas très dur à finir, dans le 3ème ça commence à se corser un peu.

The Peninsula: Un peu près identique à the city à par qu’il y a un peu plus de flic et que le niveau est entrecoupé d’autoroutes entre deux villes.

Pacific Highway: départementale avec vu sur la mer mais il faut faire attention quand on tombe, car il est possible de tomber dans la mer et les motards apparemment n’aiment pas la mer. Heureusement il n’y a pas que de la mer, il y a aussi des champs.

Ce niveau est dur car les routes ne sont pas larges et il y pas mal d’obstacles sur les bords de route (buissons; panneau; rocher …etc). Le petit conseil que je peux donner, ne pas hésiter à jouer du coup de latte c’est très pratique pour envoyer un adversaire sur une voiture ou sur les obstacles de bords de route.

Sierra Nevada: l’un des circuits les plus faciles,

départementale dégagée avec beaucoup de place et très peu d’obstacles. Ce niveau est entrecoupé de petites villes où il faut faire un peu attention car il n’y a pas beaucoup de place.

Napa Valley: le circuit le plus facile du jeu, ce n’est que de la départementale avec beaucoup de place et moins d’obstacle que Sierra Nevada.

Les modes de jeu.

Dans Road Rash il n’y a que deux mode de jeux:

Trash Mode: choisir son niveau et sa course parmi 5 niveaux composés de 5 courses et en selle. Ce mode sert à avoir un aperçu du jeu.

Big Game Mode: le mode de jeux principal avec ses 5 niveaux contenant 5 courses et la possibilité de choisir un des 5 bikers ou une des 3 bikeuses. A savoir que plus le motard est lourd plus il frappe fort et résiste bien au coups mais il est un peu moins rapide, alors que ceux qui sont légers sont bien sur plus rapides mais ils n’encaissent pas très bien les coups et n’ont pas une grande force. Heureusement pour combler leur manque de force, ils sont armés (nunchaku; barre de fer…). Mais les bikers armés peuvent se faire voler leur arme.

Ce mode est divisé en deux partie:

Le Panzer Club et Olley’s Skoot’A’Rama.

Le Panzer Club donne l’accès à quatre petits menus:

Schmooze: permet de discuter avec les autres bikers et permet de voir qui sont les ennemis et les alliés.

Bulletin Board: c’est ici qu’il faut aller pour faire les courses.

Restroom: ce sont les options du jeu (sauvegarde; charger une parties…etc ) et c’est ici que se trouve le jukebox dont j’ai parlé plus haut.

The Street: il donne accès au vendeur de moto Olley’s Skoot’A’Rama. Il propose 15 motos classées en 3 catégories:

Rat Bikes: les motos les plus pourries du jeu mais il faut bien commencer avec quelque chose.

Sport Bikes: des motos qui ressemblent à des motos. Ces motos sont bien jusqu’au troisième niveau après il faut passer la catégorie au dessus.

Super Bikes: le top de la moto ce sont les plus rapides du jeu mais aussi les plus chères, pour info elles ont toutes de la nitro.

Graphismes: 7/10

Pour l’époque c’était pas mal; maintenant on voit que le jeu date mais ce n’est pas désagréable à regarder .

Animation: 7.5/10

C’est très rapide mais ça manque de fluidité et aucun ralentissement à signaler même quand l’écran est chargé.

Jouabilité: 7/10

Vitesse oblige ça manque de précision mais on s’y fait vite.

Musique: 8/10

Les musiques sont excellentes en dehors des courses; sinon pendant les courses elles sont discrètes tout en étant entraînantes.

Les bruitages des motos sont étranges, on dirait un mélange de tondeuse à cheveux avec je ne sais pas quoi.

Durée de vie: 7.5/10

Mine de rien le jeu est long surtout à cause de la difficulté des 2 derniers niveaux. Il faut compter une bonne semaine pour le terminer.

Road Rash