Rapid Racer est un jeu vidéo PlayStation publié par Sonyen 1997 .

  • 1997
  • Course

Test du jeu vidéo Rapid Racer

3/5 — Très bien par

Les jeux de course de bateau sont extrêmement rare… qu’est-ce que ça donne quand les développeur de Porsche Challenge s’y attaque ?

**Course arcade… de bateau !!!

**Rapid Racer est un jeu de course arcade de son époque dans la ligné des Ridge Racer et autre Daytona USA. Vous faites donc la course, mais avant de pouvoir prétendre à la victoire, il vous faudra d’abord apprendre à rallier la ligne d’arrivée. En effet, vous disposez d’un temps limité pour rejoindre les différents checkpoints, une fois le temps à 0, c’est game over et ce quelque soit votre classement (bon, si vous êtes en tête, normalement le chrono n’est pas un problème). Mais là où Rapid Racer jour l’originalité c’est que ce n’est pas une course de voiture mais une course de… bateaux !!!

**Des courants

**Les courses se déroulent sur la mer bien sûr et cela cause un changement radicale par rapport aux autres jeux de courses : courant et vague sont de la partie et influence grandement vos trajectoires. Oubliez les trajectoires idéales, le secret c’est d’éviter les mauvais courant tout en exploitant les bons. Pour mieux vous aidez, Rapid Racer exploite pleinement la Dual Shock (note : ce fut le premier jeu à le faire d’ailleurs) : contrôle analogique et vibrations dont l’intensité dépends de la puissance des courants et des vagues !!! Mais les courants ne sont pas seulement influencés par le tracé. Non, la nature même de l’eau influencera l’ensemble, ainsi entre les eaux glacées de l’arctique, les eaux chaudes de Miami, les rapides de l’Utah ou du Canada voir même la lave (oui, nos bateaux arrivent à naviguer sur de la lave). Vos bateaux disposent donc d’une inertie un peu comme dans un Wip&Out. Mais contrairement à ce dernier, l’influence des courants (sens et puissance) ainsi que les creux des vagues font que l’on ressent véritablement la lourdeur des engins. Lourdeur également ressenti par la difficulté à monter en vitesse, surtout évitez d’heurter les décors car il freine vos rafiots. Les circuits comportent certes des bonus d’accélération et votre navire dispose d’un turbo, néamoins cela ne change rien au problème des mauvais marins. Bien qu’orienté arcade, la maitrise de Rapid Racer est donc loin d’être simpliste. Il est aussi fortement recommandé de jouer avec la direction analogique.

**Assez court

**Afin d’enrichir encore un peu l’aventure, au fil des courses le joueur peut engranger des gains, ces derniers lui permettant d’améliorer son rafiot ou bien d’en acquérir des plus performants. Tout ce beau pourra courir sur 6 circuits jouables en normal, reverse, mirror ainsi que de nuit. Mais on fait cependant assez vite le tour malgré la présence du mode multijoueur (à 2 en écran splitté). Et on ne revient pas sur Rapid Racer pour sa beauté graphique. Le jeu s’avère en effet assez moyen avec des décors pauvres et des bateaux très moyennement détaillés. Travaille bâclé ??? Loin de là, il s’agit d’un choix des développeurs qui ont préféré tout misé sur la rapidité et la fluidité… et sur ce point on n’est pas déçu !!! Le jeu tourne à 60 fps en solo et ne descends qu’à 30 fps en multi. On peut également se remettre dans le contexte, la technique de l’époque n’étant pas vraiment en faveur d’un excellent rendu de l’eau, ce choix de privilégier la vitesse sur le rendu est logique. Les bruitages sont correct alors que la bande son a été confié au groupe électro Apollo 440.

**Jouabilité

**Prise en main rapide… mais maîtiser l’inertie et les vagues demande plus de temps.

**Graphisme

**Graphismes assez moyen, mais une animation très rapide et fluide.

**Son

**Orienté électro, les bruitages n’ont pas grand chose d’exceptionnels.

**Durée de vie

**Assez court, on fait vite le tour du jeu.

Rapid Racer