Pinobee est un jeu vidéo PlayStation publié par Hudson Soften 2002 .

  • 2002
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Pinobee

3/5 — Très bien par

Une fois n’est pas coutume, Pinobee est tout d’abord sorti sur Game Boy Advance (avec pour sous-titre Wings of Adventure), avant de voir le jour sur PlayStation. Au vu de la résolution merdique de l’écran GBA, on aurait pu s’attendre au pire : en fait on en est assez loin, du pire.

MAYA L’ABEILLE AU PAYS DE PINOCCHIO

Pinobee n’est pas une abeille comme les autres, il s’agit en fait d’un robot créé par Grandpa Bee, génial inventeur malheureusement capturé avant d’avoir pu terminer sa création. Si bien qu’il manque à Pinobee un cœur et une âme. Cependant, le robot va tout de même obtenir le don de vie grâce à une fée - au caractère bien trempé ! - qui l’éveille afin qu’il vienne en aide à son grand-père. C’est pas meugnon tout ça ?

PREMIER CONTACT

Pinobee est un jeu de plates-formes en deux dimensions, qui se répartit sur vingt-sept niveaux (forêt, village, usine, plaine…) regroupés en différents mondes. Les niveaux vont de l’exploration pure et dure au combat contre un boss farouche, ces derniers étant tout de même relativement rares.

Dans son principe, le jeu est extrêmement simple à appréhender : l’abeille se déplace grâce aux directions droite et gauche et peut grimper aux murs, simplement en leur sautant dessus. Il/elle peut également planer un court instant si vous appuyez sur la direction haute, et saute lorsque vous pressez la touche croix.

Une autre pression sur croix vous permettra d’effectuer un dash, qui sert à la fois à vous déplacer sur de longues distances (de base Pinobee se dirige vers le haut, mais vous pouvez orienter son vol) et à vous débarrasser des ennemis par simple contact. Tout du moins au départ, car les insectes, vos ennemis durant le jeu, deviennent plus résistants au fil de l’aventure, et nécessitent dès lors plusieurs touches avant de succomber. Au départ le héros n’a droit qu’à trois dashes, mais vous croiserez régulièrement la fée, qui vous en octroiera un supplémentaire à chaque fois.

Vous traverserez ainsi les différents stages, en vous servant également des champignons rebondissants, bumpers et autres blocs friables, et en faisant attention aux piques et aux bulles. Vous trouverez également, la plupart du temps en détruisant les ennemis, divers bonus : de quoi restaurer, voire augmenter, votre jauge d’énergie, ou diverses protections. Reste le cas des items stockables. Ces derniers existent en trois couleurs (rose, bleu et orange) composées de seize pièces chacune : les numéros 1 à 4 des familles de cœur, carré, pique et trèfle. Si vous complétez une famille, qu’importe la couleur, vous obtiendrez un gentil bonus : les piques augmentent votre jauge de santé, les cœurs diminuent les dégâts encaissés…

PINOBIP BIP

Pinobee est un jeu sans doute plus destiné à une clientèle jeune. Reprenant presque à la lettre l’histoire de Pinocchio, le jeu propose un univers et des personnages très « kawai », comme on dit dans les réunions du G20 (la supérette, pas le groupe des vingt pays blablabla).

Le visuel est également très coloré, et les environnements étant au final assez peu détaillés, la conversion PlayStation ne souffre pas trop de la résolution prévue pour le GBA. Cependant, on ne peut pas dire non plus que le jeu soit particulièrement beau.

Les animations sont par contre assez convaincantes, quelques scènes cinématiques en CG (déjà présentes sur GBA !) se montrant les bienvenues. Quant à la bande-son, aucune réorchestration n’a été réalisée entre les deux versions, si bien que celle-ci est un peu pitoyable sur un tel support.

Pinobee est également très simple à jouer (le jeu à un bouton, ça rappellerait presque Sonic !), mais malheureusement pour les fans de challenge relevé, très simple à terminer également. D’autant que les vingt-sept niveaux sont tous très courts.

Il y a peu, Antarka disait que les développeurs n’étaient pas venus là où on les attendait sur N64 (pas de Street Fighter pour Capcom, pas de Tomb Raider pour Eidos, etc.), eh bien là c’est un peu pareil. D’Hudson Soft, on aurait naturellement attendu un shmup. En lieu de quoi ce petit jeu de plates-formes a quelque chose de décevant…

Pinobee