Jumping Flash ! premier du nom était l’un des launchers de la PlayStation, l’un des jeux présents lors de son lancement. Cet épisode en est la suite directe, et ne connaîtra pour sa part aucun successeur. Autant dire que c’est comme qui dirait le dernier test concernant la série, quoi.
LE LAPIN ENCORE PLUS CRÉTIN
Vous verrez si vous avez participé à la première aventure, que Jumping Flash ! 2 ne renouvelle pas particulièrement son scénario. C’est cette fois-ci un affreux du nom de Kabuki qui menace l’intégrité de notre belle planète, et le lapin robot Robbit est de nouveau envoyé en mission afin de contrecarrer les plans du méchant.
LE GUIDE DU FPS POUR LES NULS
Certains classent Jumping Flash ! 2 (JF!2 à l’avenir) comme un jeu de plates-formes, un ersatz de Mario 64. Moi non. D’une parce que j’aime pas faire comme les autres, et de deux parce que la vue dans JF!2 est à la première personne, et que le gameplay consiste à tirer sur tout ce qui bouge, ce qui correspond mot pour mot à la définition du FPS.
Mais calmons-nous, Ginou ! JF!2 ne doit pas non plus être comparé à Doom. Il s’agit ici de traverser six mondes constitués de trois niveaux chacun : deux de balade et un où vous attend le boss (exception faite du dernier monde où vous affronterez deux boss coup sur coup). Et le but est de retrouver les quatre MuuMuu (sortes de croisement improbable entre une méduse, un Shadock et Casper le petit fantôme) disséminés dans le stage en cours, avant d’atteindre la porte de sortie, tout cela en temps limité.
Pour vous aider, l’emplacement des MuuMuu est indiqué de loin, ou plus précisément la direction à prendre pour en rencontrer un. Mettons que Robbit est une sorte de Super-Sayen et qu’il est capable de repérer ses cibles de loin.
A votre disposition, vous avez droit à un tir illimité, ainsi qu’à des sauts dont la durée est définie par une jauge en bas d’écran : il est possible de détruire la plupart des ennemis avec un saut sur la gueule, et comme l’a précisé Wolfie dans le test du précédent volet, la caméra s’oriente vers le bas afin de faciliter votre réception.
Vous récolterez également quelques armes secondaires à usage unique, ainsi que des items restaurant votre jauge de santé. Autant dire que vous avez de bonnes cartes en main pour finir le jeu. Dans le premier niveau de chaque stage, vous pourrez également trouver et participer à un mini-jeu, où le but est de crever des ballons en temps limité.
Enfin, JF!2 préfigure les achievements des consoles récentes en vous octroyant des médailles selon certaines conditions (finir un niveau sans perdre de vie, en n’utilisant pas tel type d’arme…). Si vous récoltez les douze médailles, vous débloquerez l’Hyper Mode, qui reprend en fait l’aventure du mode normal en modifiant certains paramètres : placement des MuuMuu, possibilité de courir, saut multiplié par deux, difficulté…
LA CAROTTE ET LE BÂTON
JF!2 est un jeu globalement sympathique et attachant. L’univers est mignon, le héros est mignon, les graphismes sont mignons, les décors sont mignons, les ennemis sont mignons… Vous l’aurez compris, JF!2 est bon enfant.
Techniquement, le jeu tient à peu près la route pour une production de 1996. Certes, les polygones sont énormes et pas du tout texturés, mais l’ensemble est coloré et bien animé. Les petites mélodies guillerettes vont bien avec l’ensemble.
Le jeu est également agréable à jouer. La maniabilité est correcte, la difficulté n’est pas énorme… D’ailleurs, on constate bien qu’Exact, le développeur du jeu, n’a pas forcé son talent. JF!2 n’est ni plus beau, ni mieux conçu que son prédécesseur. Tout est identique, en dehors des niveaux. Ces derniers sont néanmoins toujours aussi courts, et l’aventure n’en sera que… moins longue. Forcément.
Bref, Jumping Flash ! 2 n’est pas un chef d’œuvre, il est d’époque et accuse désormais le poids des années. Mais c’est l’un des rares FPS à destination des enfants, et c’est déjà pas mal.