Je vous avais promis d’arrêter, hein ?
Bah non en fait, il en reste encore quelques uns.
Quelques quoi ? Quelques Final Fantasy, voyons.
FF Origins est donc l’une des toutes dernières galettes à sortir sur la Playstation vraiment plus au goût du jour.
Une sorte d’hommage aux vétérans qui a permis pour la première fois aux Français de découvrir les deux premiers opus de la saga sans passer par l’import.
LE BON
Le premier Final Fantasy vous propose d’incarner quatre persos sans identité, les guerriers de la lumière, arrivés comme par miracle au moment où le monde sombre dans les ténèbres provoquées par le réveil des séides.
Vous choisissez en début de partie le job de chaque perso parmi six : le guerrier gros bourrin, le voleur rapide mais fragile, le moine balèze mais pas résistant, le mage blanc soigneur de l’équipe, le mage noir adepte des sorts offensifs ou le mage rouge qui utilise les deux types de magie. Essayez de faire une équipe équilibrée si vous comptez finir le jeu. Chaque classe peut évoluer en cours de jeu en une version surboostée à condition d’effectuer une mini-quête, la seule du jeu.
En combat, vous voyez vos persos et les ennemis face à face, et en dessous vous sont indiqués vos HP actuels / HP max. A votre tour de jeu (aléatoire, ici point de barre d’ATB)vous pourrez frapper à l’arme blanche un ennemi au choix, utiliser un sort dépendant de votre job, employer un objet de votre inventaire, changer votre équipement ou fuir comme un lâche (chaque perso doit réussir sa fuite pour que le combat s’arrête). En fin de combat, vous gagnez des sousous, des points d’expérience pour changer de niveau et parfois des objets.
Le menu est des plus classiques, sauf pour le système de magie : vous n’avez pas de MP, la magie se divise en huit catégories. Chaque catégorie est divisée en quatre sorts, à ceci près que vous ne pourrez en apprendre que trois par perso. A vous de bien choisir. Ainsi un perso de niveau 30 pourra utiliser 22 sorts de niveau 1, 17 de niveau 2, 12 de niveau 3, etc. (chiffres au pif).
LA BRUTE
Le second opus est moins classique. Il vous met dans la peau d’un quatuor d’orphelins qui fuit les exactions de l’Empire de Palmecia, un empire façon Star Wars (référence originelle de la saga) qui ne recule devant rien pour dominer le monde. Défaits par des soldats impériaux, les orphelins sont recueillis par la résistance… sauf qu’il en manque un à l’appel.
Dans cet épisode, chaque perso a donc un nom et une histoire propre, et il se dégage un scénario fort (pour l’époque) avec moult disparitions et trahisons, loin du sempiternel combat des gentils très gentils contre les méchants très méchants.
En combat, vos persos font toujours face à leurs ennemis mais sur deux lignes, une ligne de front où on tape plus fort et une ligne en retrait où on se prend moins de coups. De même, les ennemis peuvent être jusqu’à dix sur cinq lignes, celles du fond étant uniquement accessibles par magie ou avec des armes de jet. Le menu est sensiblement le même que précédemment : se battre à la main, utiliser un sort, un objet ou fuir. En fin de combat vous gagnez toujours du roro et des objets, mais plus d’exp. En effet, il n’y a pas de niveaux dans ce jeu.
Ainsi, plus vous frappez à la main plus vous gagnez en force, plus vous frappez par magie plus vous gagnez en MP et en puissance magique, plus vous vous prenez de gnons et plus vous gagnez en HP et en défense, etc. De même, chaque perso peut utiliser n’importe quelle arme et plus vous l’employez plus vous serez balèze avec elle. Enfin, les sorts que vous achetez sont tous de niveau 1, et plus vous les utilisez plus ils augmenteront en niveau et donc en puissance.
LES TRUANDS
Cette version est une compilation des deux opus version Wonderswan, EXACTEMENT à l’identique au pixel près. Vous aurez droit à une courte cinématique en CG au début et à la fin de chaque jeu, à un bestiaire (encore qu’il était peut-être déjà sur WSC) et C’EST TOUT.
Alors les graphismes sont toujours somptueux, les musiques sont toujours les versions réorchestrées WSC, donc très moyennes pour un support CD, les jeux sont toujours longs et ardus, le gameplay reste définitivement antique.
Cela dit, il est vrai que le jeu est vendu moins cher, mais quand même : un jeu mille fois rentabilisé sur une console en voie de disparition, même deux jeux à trente euro ça fait mal à la et aux bourse(s).
Même pas une trad’ en français, non mais ho, on est dans les années 2000 les mecs…