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* MISE EN GARDE *
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Attention ! Ce test contient des extraits de fanboyisme, de mauvaise foi B4 et de subjectivité. En conséquence il ne convient pas à un cerveau de moins de 36 mois.
Deuxième partie de la compilation Super NES des Final Fantasy aux Etats-Unis, cette Anthology porte ma foi plutôt bien son nom. Il ne faut pas la confondre avec l’édition européenne, qui elle contient les FF numérotés quatre et cinq.
DU BON BOULOT ?
Georges est frais, Georges est doux. Mais Georges n’est pas très pratique. A l’inverse, Final Fantasy V n’est maintenant plus très frais, il est super dur… et il est pas très pratique non plus.
Final Fantasy V, c’est l’histoire d’un quatuor lancé à la recherche des cristaux élémentaires (air, feu, terre, eau) afin de restaurer leur planète. En effet, depuis peu le vent s’est arrêté de souffler, l’eau stagne, la terre tremble, le feu… euh on sait pas, il brûle plus peut-être ? Et ce alors qu’au même moment, des météorites se croient obligées de vérifier les propriétés de la gravité.
Final Fantasy V, c’est la consécration d’un système maintes fois utilisé dans la série, celui des jobs. En effet en cours de jeu, vos persos pourront changer de classe (CM2, 6e, 5e, etc. Ah non, on me signale que ça a plus un rapport avec leur métier) parmi un large éventail : chevalier noir, magicien blanc / noir / rouge / bleu, conjurateur, ninja, samourai, paladin, etc.
Chaque classe vous octroie de nouvelles capacités, qu’elles soient actives en combat (les magies, invocations, dépenser de l’argent pour frapper plus fort, attaques spéciales, etc.), hors combat (les magies de soin) ou passives (pouvoir équiper deux armes, amélioration de stats, etc.). Vous avec une capacité d’office avec chaque classe.
En fin de combat vous gagnez des CP, ce qui vous permet d’apprendre de nouvelles compétences. Une fois apprise, vous pouvez conserver l’une des compétences, y compris en changeant de job. Ce qui signifie que vous avez une compétence fixe, celle du job, et une interchangeable au choix.
Final Fantasy V, c’est une aventure assez old school dans l’esprit. Certes les graphismes sont vraiment agréables, un grand bon en avant a été opéré depuis le IV, et les effets visuels sont très jolis, mais c’est à peu près le seul truc novateur.
Le scénario est très plat comparé au précédent ou aux suivants, les thèmes musicaux manquent d’inspiration - même s’ils restent agréables - et le système de jeu est vieillissant et très lourd. En effet, en plus du level-up fastidieux, il faudra aussi penser à monter en niveaux de jobs, ce qui se révèle long et diablement ennuyeux. Et néanmoins obligatoire puisque le jeu est difficile.
La durée de vie est donc énorme, mais vous risquez d’être dégoûté du RPG à la longue, à moins d’adorer les séquences de charclage de mobs.
LE MESSIE
Et puis il y’a l’autre. L’autre galette, celle répondant au nom de six. Ce chiffre par ailleurs fort banal se trouve magnifié lorsqu’il est accolé aux termes Final et Fantasy. A ce moment là il fait chavirer le coeur des fans, et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Difficile de résumer en un mot l’histoire de cet épisode. Il y a fort longtemps eut lieu la guerre des Magi qui vit l’Homme affronter les Espers, une race de créatures en phase avec la magie. En fait de guerre l’homme tenta surtout de se servir des Espers mais ceux-ci finirent par sceller leur monde.
Aujourd’hui l’empire tout puissant de Gesthal vient de retrouver un Esper pris dans la glace et tente de s’en emparer. seulement l’étrange jeune fille qu’ils envoient pour ce faire ne réagit pas comme prévu.
De là commence une histoire dense qui met en scène un grand nombre de protagonistes aux vies complexes et aux motivations variées.
Le système de jeu de cet épisode repose principalement sur les Espers. En effet en cours de jeu nombre d’entre eux (27 tout de même) se joindront à vous et vous pourrez les lier à vos persos. Ceci a trois effets :
ils améliorent vos stats
ils vous servent d’invocation
ils vous permettent d’apprendre les magies
En effet, en fin de combat vous gagnez des CP. Ces point cumulés vous permettent d’apprendre les sorts que connaît l’Esper, selon un coefficient indiqué à côté du sort.
C’est le même système qui sera repris plus tard dans FFVII - en remplaçant « Esper » par « Materia » et sans l’aspect conservatif - et surtout FFIX où c’est l’équipement qui vous fait apprendre les sorts. De fait, une fois un sort appris vous pouvez changer d’Esper pour apprendre un nouveau.
Final Fantasy VI est en tout point un chef d’oeuvre. Les graphismes sont d’une finesse incomparable, peut-être un peu moins beaux que ceux de Chrono Trigger mais pas loin quand même.
Les effets visuels sont toujours plus présents, les thèmes musicaux sont ahurissants (Uematsu est extrêmement inspiré sur ce jeu et n’atteindra plus jamais un tel niveau).
La jouabilité est tout à fait intuitive, le système de jeu demandant deux minutes zéro neuf pour être maîtrisé. La difficulté est plus progressive et moins intense que précédemment, sans pour autant virer au RPG-balade (j’ai bien aimé l’expression ^^) et le jeu est très long et bourré de mini-quêtes.
1+1=½. CHERCHEZ PAS, C’EST DU VAN DAMME
Square nous fait donc payer plein pot deux jeux certes mythiques, mais accompagnés pour l’occasion de cinématiques pourraves (même celles de FFVII sont plus jolies) et de temps de chargement dignes de la Neo Geo CD (c’est méchant ça, hein ?).
Aucun bonus intéressant n’est à signaler (hormis le CD audio des musiques des jeux, toujours sympa), donc ce coffret est à peu près aussi intéressant qu’un monologue de Giscard. Je ferai donc l’impasse sur la version européenne puisque FFVI y était vendu seul, ce qui pue encore un peu plus l’arnaque.