Duke Nukem : Time To Kill est un jeu vidéo PlayStation publié par GT Interactiveen 1998 .

  • 1998
  • Action

Test du jeu vidéo Duke Nukem : Time To Kill

5/5 — Parfait ! par

My name is Nukem… Duke Nukem !

Los Angeles, 1998… Duke se dirige vers le Bootylicious, son club de strip-teaseuses favori, lorsque des Pig Cops débarquent pour tenter de semer la zizanie. Durant l’assaut, la moto de Duke est changée en bicyclette rose pour enfant, ce qui le met en rogne. Il achève donc le reste des aliens jusqu’à ce qu’il se retourne et tire vers nous, achevant ainsi l’intro accompagnée par la chanson «  The Thing I Hate  » de Stabbing Westward.

Duke Nukem : Back to the Future

Nous commençons le jeu près du Bootylicious, armé d’un Desert Eagle comme unique arme à feu. L’objectif du premier niveau est de trouver 3 cristaux, pour activer un téléporteur qui nous permettra de voyager dans le temps !

Pour quelle raison ? Les Draks, une race de reptiliens, veulent décimer Duke en tuant ses ancêtres en voyageant à divers époques, telles que le Far-West, le Moyen-Âge et l’Antiquité Romaine. Mais chaque changement dans le passé modifie le Los Angeles de 1998, allant d’une ville sous le règne des aliens jusqu’à une ville futuriste (encore sous le contrôle des aliens) où le Bootylicious est devenu une boîte de strip-tease pour les homosexuels.

Ces différentes versions de Los Angeles ne servent que de niveaux intermédiaires, qui nous aident à voyager vers une autre époque :

  • Le L.A. de 1998 actuel nous envoie au Far-West.

  • Le L.A. contrôlé par les aliens nous envoie au Moyen-Age.

  • Et le L.A. futuriste nous envoie à l’époque romaine.

Durant chaque fin d’une époque, un boss vous attend (sauf pour L.A. qui n’a pas de boss, quelle que soit sa version), allant de la Faucheuse (un gigantesque cyborg sur des chenilles de tank, armé de deux Gatlings), les ailes de la mort (un énorme dragon cracheur de feu annonciateur de mort) jusqu’au chef des Draks qui se nomme Moloch, le garde-barrière.

Quelques armes ne sont présentes qu’à une seule époque ; par exemple les haches de lancer, l’arbalète et les grenades bénies sont exclusivement trouvables au Moyen-Âge. Si vous voulez conserver une de ces armes il faudra éviter de les gaspiller en les utilisant sur un petit groupe d’ennemis, qui sera balayé à l’aide de votre fusil à pompe.

Et en parlant des armes (au nombre de 15, dont quelques armes de Duke 3D et des nouvelles comme un lance-flamme et un fusil à plombs), vous pourrez obtenir une amélioration pour six armes ; donc neuf qui n’en bénéficieront pas.

Avant de les obtenir, vous devez dénicher une sorte de chronomètre noir avec des motifs rouges qui est caché dans un des niveaux du jeu. Une fois que vous l’avez, il faut terminer le niveau et commencer le défi, dont le but est de tuer tous les aliens en survivant puis de trouver le téléporteur avant que le temps imparti soit à zéro !

Pour l’inventaire, il reste identique à celui de Duke 3D : Jet-pack, lunettes nocturnes (lunettes infra-rouge dans DN:ToK), clés magnétiques, etc.

En bref

Gameplay : Le gameplay est basique : je vise et je tire, je cours, je me soigne, etc., mais il reste efficace grâce aux quelques passages qui vous rappelleront le gameplay de Tomb Raider, à savoir vous accrocher à une corniche, marcher lentement, grimper à une chaîne, vous accroupir et faire des roulades.

Jouabilité : Duke est très maniable et il répond très bien aux commandes ; aucun défaut à signaler avec la vue à la troisième personne, si ce n’est la visée avec R1, qui peut rebuter certains joueurs durant certaines situations, et aussi la difficulté élevée même si vous choisirez parmi les 4 niveaux disponibles.

Sons/Bruitages : 4 musiques différentes pour les 4 époques uniquement, sauf la cinématique de fin, les défis quand le chronomètre est presque à zéro, le Bootylicious et le saloon qui ont une musique spécialement dédiée. Les morceaux nous plongent dans l’ambiance des différentes époques. Pour les bruitages, ils sont corrects et le doublage français assuré par Daniel Berreta (le doubleur de Schwarzy) est très bon, malgré quelques citations qui ont moins de punch comparées à celles de Jon St. John. (la V.O. de Duke).

Graphisme : Les décors sont en 3D et sont variés (rues, entrepôts, égouts, château médiéval, mines, etc.). Malgré quelques bugs graphiques quand on s’approche trop des murs, ils sont beaux, surtout les effets de lumière ainsi que les effets spéciaux.

Durée de vie : 15 niveaux dont 6 défis à relever et quelques passages secrets à dénicher. Le jeu vous retiendra pendant environ 7h, voire plus si vous y jouez pour la première fois, puisque vous risquez de faire plusieurs aller-retours dans quelques niveaux pour dénicher un objet nécessaire pour avancer. Si vous connaissez le jeu de fond en comble, vous le terminerez en 1h - 2h sans trop de mal. Sinon, vous pourrez faire un Dukematch avec un ami pour vous éclater durant une soirée entre potes.

Conclusion

Duke Nukem : Time to Kill est un excellent jeu d’action/aventure ayant une ambiance mêlant la violence et l’invasion d’aliens, qui plaira à quelques fans du botteur de fesses en plus de procurer quelques bons moments, malgré les défauts que certaines personnes vont remarquer durant leur première partie.

Petite anecdote, il y a un clin d’œil à Back to the Future dans le niveau 4, où vous trouverez la DeLorean du troisième BTTF (celle qui est dans la mine durant les premières minutes du film) dans une zone secrète, et en la voyant, Duke prononcera : «  Salut, McFly !  » faisant référence à Biff Tannen.

Duke Nukem : Time To Kill