Duke Nukem : Land of the Babes est un jeu vidéo PlayStation publié par Take Twoen 2001 .

  • 2001
  • Action

Test du jeu vidéo Duke Nukem : Land of the Babes

3.5/5 — Très bien par

L’histoire:

L’invasion

Une colonie d’aliens a envahi la Terre, et détruit tout sur son passage. Mais ce n’est qu’un début car ils ont le projet d’envahir toutes les planètes. Pour commencer les femmes ont été réduites en esclavage et tous les hommes tués pour minimiser tout mouvement de résistance et ainsi créer une race hybride d’aliens plus adaptée à régner sur la Terre: les singes.

Commerce de femmes

Les femmes étant toutes des esclaves, les aliens se retirent dans leur nouveau spatio-port : l’Antre du mal (ADM). Les divertissements de l’ADM ont très vite tourné au divertissement classé X et l’ADM est devenu l’antre du plaisir. La base est devenue un marché de la femme, elle est devenue un produit que toute la galaxie s’arrache.

Cependant pour continuer à faire durer l’ordre et la terreur sur Terre, les aliens créent une autre race d’aliens hybride, les Simiens, cette race a été conçue pour faire le sale boulot. Les singes eux s’occupent de tout : approvisionnement des centres d’esclaves ou de l’anéantissement des dernières ressources de la Terre.

Une lueur d’espoir

Un petit groupe de femmes réussit à s’échapper et se réfugie dans les ruines. Dès qu’une nouvelle esclave parvient à s’échapper elle rejoint le groupe. Elles apprennent à survivre et créent une organisation para-militaire. L’organisation ne cessant de s’agrandir, elle commence à agir sous le nom de Mouvement des Gonzesses Résistantes (MGR).

En très peu de temps le MGR a les ressources nécessaires pour s’opposer aux garnisons d’aliens en mettant en place des attentats. Bien que sa portée soit limitée, le MGR arrive à investir une ancienne base scientifique de l’armée. C’est dans cette base que repose leur dernier espoir d’être libérées des aliens définitivement. En effet dans cette base se trouve un vieux téléporteur spatio-temporel. Le MGR compte l’utiliser pour contacter la seule personne capable d’éliminer tous ces aliens : Duke Nukem. Mais les aliens ayant été informés du plan du MGR mettent en place une force spéciale, commandée par un gorille : Silverback. Sa mission : anéantir le MGR. Malheureusement pour les aliens le MGR réussit son plan et c’est là que Duke entre en scène.

Petit truc sympa, Take Two a pensé aux anglophobes : le jeu est entièrement en français (textes et dialogues).

Par rapport à Duke64 le premier truc que l’on remarque tout de suite c’est qu’il y a de la musique. Ce n’est pas un mal mais l’ambiance perd une partie de son côté sombre. Le jeu est moins glauque, moins stressant mais il est toujours aussi sanglant et Duke a toujours autant de charisme ainsi qu’un égo démesuré et bien sûr il a gardé son coté bourrin. Pour celui qui ne connaît pas l’univers de Duke y a pas de problème, mais pour celui qui est un habitué ça risque de ne pas passer.

Autre point négatif la difficulté a été revue à la baisse, un peu trop d’ailleurs le jeu est limite facile. La difficulté ne vient pas trop des ennemis ni des boss (seulement 2 + 1 intermédiaire) mais plutôt de la conception des niveaux car pour finir certains niveaux il faut bien les fouiller pour trouver la sortie ou l’élément qui permet de terminer le niveau.

En ce qui concerne les ennemis on retrouve nos chers porcoflics, ils sont accompagnés de ratoides (rat géant), de soldats gorilles, de soldats singes et de soldats babouins pour les premiers niveaux. Hormis les babouins qui sont armés de lances grenades et qui savent très bien s’en servir, les autres ne sont pas une grosse menace à cause de leurs armes : gun de base pour le rat, petite mitraillette laser pour les gorilles et les singes, un genre de fusil à pompe pour le porc mais il est pas très efficace. Tous ces adversaires seront présents dans quasiment tous les niveaux.

Dans les niveaux intermédiaires on aura à faire à des requins et aux Nécrocerveaux, ce sont cerveaux qui balancent des boules de feu. Comme vous l’aurez compris, on devra faire un peu trempette. Ces niveau ne sont pas très durs terminer il faudra juste faire gaffe à son oxygène, aux attaques des nécrocerveaux et surveiller les requins afin qu’ils ne s’approchent pas trop près sinon ils attaquent et ça devrait passer sans trop de casse.

A l’approche du premier boss (Silverback) de nouveaux ennemis vont faire leur apparition, les porcs blancs : ceux là sont équipés de lasers qui font pas mal de dégâts et ils sont résistants aux balles mais ils ne sont pas rapides et n’aiment pas le feu. On trouvera également les Sulfuronoctules, une espèce d’oiseau préhistorique. Ils ont très rapides dans leurs attaques et leurs mouvements, ce qui fait qu’ils sont durs à tuer.

A la fin du niveau 8 c’est l’affrontement avec Silverback il n’est pas très dur à battre mais il faut être bien équipé (lance-roquette une arme que j’adore) et on en entendra plus parler.

Aprés le chapitre Silverback on va devoir s’attaquer à ses créateurs : les aliens. Cette partie du jeu est un peu plus dure mais rien d’insurmontable, loin de là. Dans cette deuxième partie du jeu on va faire la connaissance d’entrée de jeu avec les Hoglodytes, des gros cochons bien balèzes résistants aux balles mais pas au feu et qui sont armés de sarbacanes qui envoient des fléchettes explosives qui font pas mal de dégâts.

Dans les niveaux intermédiaires de cette parties ont fera la connaissances des cousines de Terminator. De la vraie saloperie à tuer, ils sont armés d’un genre de petits fusil d’assaut moyennement efficace. Heureusement on ne les voient que dans deux niveaux. D’ailleurs à la fin de celui-ci (le 10ème niveau) on trouvera le boss intermédiaire que j’ai mentionné plus haut. C’est le boss le plus dur à battre, il balance des gros rayons et rate rarement sa cible; il faut être le plus mobile possible et être équipé du lance-roquette (une fois de plus) et avoir de la pharmacie car ses attaques sont assez méchantes la barre a vite fait de se vider.

Après avoir vaincu ce boss, on sera parachuté dans les vaisseaux aliens. Ces niveaux ne sont pas très durs et on va avoir deux nouveaux et derniers ennemis : les aliens, ils sont équipés de congeleurs qui font peu de dégâts et ne sont pas trop résistants. Le dernier ennemi est tout aussi balèze, ce sont des espèces de sangsues qui font encore moins de dégâts que les aliens et sont tout aussi facile à tuer.

A la fin du dernier niveau c’est le combat qui permettra de sauver la Terre. Notre ennemi est le chef alien; il est un peu chiant à tuer et il faut faire attention à ne pas tomber sinon c’est la mort assurée. Pour le tuer il faut être constamment en mouvement et l’allumer au lance-roquette.

Les modes de jeu:

  • Nouvelle partie : Pour sauver toutes ces charmantes demoiselles c’est ici.

  • Entrainement : Comme son nom l’indique il sert à s’entraîner.

  • DukeMatch(multi-joueurs) : pour jouer à 2 (ça fait peu pour un multi)

Graphismes: 6,5/10

On a eu beaucoup plus beau sur PS One. C’est assez moyen et un peu trop carré par moment. Mais les cinématiques sont pas mal et certaines sont assez marrantes à voir surtout la fin, le rêve de tout homme.

Animation: 7/10

Correcte mais il y a eu mieux.

Jouabilité: 7/10

Ca se manie bien, mais ça manque parfois de précision.

Durée de vie 7/10

Un peu court seulement 14 niveaux comparés à la trentaine de niveaux de Duke 64. Mais les niveaux sont assez grands et l’on peut se perdre assez vite. Pas mal de niveaux demandent de faire un peu de recherche pour pouvoir atteindre les objectifs et passer au niveau suivant. Vers le 4ème ou 5 ème niveau les choses se corsent un peu donc ne pas y aller tête baissée car c’est le meilleur moyen d’obtenir un game over.

Sons: 8/10

Les musiques d’intro et des cinématiques sont excellentes, quand à celle du jeu, elles sont tout aussi bien et donnent du rythme au jeu. Le Duke a hérité de la voix française de Schwarzy et a des petites phrases bien à lui surtout avec la gent féminine. J’adore sa façon de draguer: « Est-ce que c’est un flingue que j’ai dans la poche ou est-ce que c’est l’émotion ». Trop fort ce Duke.

En résumé, un petit jeu assez sympa mais ce n’est pas le meilleur de la série d’où son 7/10.

Duke Nukem : Land of the Babes