En pleine gloire, le célèbre manga fait pourtant une entrée plutôt timide sur Playstation.
Ce jeu se rapproche quelque peu des versions 16 bits. Deux combattants s’affrontent parmi un choix de 27 personnages disponibles. En réalité il n’y en a au début que 22 mais un code (fournit avec le jeu !!) permet d’en débloquer 5 supplémentaires. Ces 27 protagonistes sont quasiment tous issus des volumes et épisodes originaux de la série. Ainsi on ne trouve qu’un combattant venant d’un OAV (Gogeta). On retrouve sinon les héros habituels des jeux DBZ (Sangoku, Vegeta, Sangohan, Cell, Freezer etc…) mais aussi des personnages plus rares (Zarbon, Tenshinhan, Tortue Géniale ou Hercule). Ne manque véritablement à l’appel que la dernière forme de Boo. Mais cette profusion de combattants est mal exploitée.
En effet, le jeu oublie un mode important : le mode histoire. Pourtant avec tous ces personnages il aurait été possible de reconstituer quasiment toute la série Dragon Ball Z, dommage. On trouve sinon un mode Versus qui permet soit d’affronter un à un tous les combattants, soit d’affronter un ennemi. Le championnat lui est très classique mais autorise 8 joueurs humais à y prendre part sur 16 participants en tout. Cependant comme seul 2 joueurs peuvent s’affronter en même temps on ne peut pas dire que le jeu soit véritablement multijoueurs. La nouveauté est en fait le mode Transformation. Après avoir choisi votre personnage vous affrontez tous vos ennemis en récupérant leur force si vous les battez. Une fois ceux ci vaincus vous devez tous les réaffronter à nouveau sachant qu’ils sont plus puissants. Le but est donc de vaincre un maximum d’adversaires afin d’avoir un personnage le plus fort possible. Vous pouvez ensuite affrontez le personnage créé par un ami afin de voir lequel des deux est le plus fort. Un mode plutôt sympathique bien qu’assez répétitif.
Techniquement, comme le jeu est sorti peu après la console, il n’y a rien de vraiment spectaculaire. Les personnages sont en 2D et les décors en 3D. Mais l’utilité de cette 3D se résume à des effets de rotation lors des attaques. Impossible donc de détruire ce décor. L’écran, à l’inverse des jeux 16 bits, ne se sépare pas quand vous vous éloignez mais se contente de zoomer. Les attaques en sont beaucoup moins impressionantes car le jeu ne se focalise plus sur le personnage qui prépare sa vague énergétique. Heureusement les décors sont assez beaux et variés et les personnages bien dessinés. L’habillage du jeu est bon, que ce soit la vidéo d’intro très belle ou les musiques dynamiques. Seule la présentation en japonais des combattants lors des tournois est un peu lourde. Enfin la jouabilité est très proche des anciens DBZ action game. Un bouton pour les poings, un autre pour les pieds, un pour les attaques énergétiques et un dernier pour voler. Les boutons de la tranche servent à se déplacer rapidement. Les manipulations n’ont quasiment pas évoluées et le nombre de coups reste assez restreint.
**Jouabilité : **peu de nouveauté mais une jouabilité simple et efficace.
**Graphismes : **pas vraiment éblouissants, les graphismes restent dans l’esprit du manga et c’est bien l’essentiel.
**Animation : **celles des personnages sont moyennes mais le jeu est fluide.
**Durée de vie : **malgré tous ces combattants, la durée de vie est faible en l’absence d’un mode histoire.
**Son : **des musiques et des voix de bonne facture.
DBZ Ultimate Battle 22 est trop classique dans le fond pour étonner les joueurs. Seuls les fans peuvent y trouver leur compte dans ce jeu qui manque d’ambition. Dommage.