Que voila un jeu qui m’a étonné.

J’avoue qu’il y a encore 3 semaines, je n’avais jamais entendu parler de ce jeu. Parti faire un petit stock de jeux PS1, je me choisis 4 merveilles, mais me tatait grandement sur le 5° jeu (offert du coup) à prendre, rien ne m’emballait. Puis celui-ci, à la jacquette affreuse d’emblée, et je constate vite au dos que c’est un FPS (sur PS ? En 96 ? AH AH AH AH AH).Me disant que tester une grosse daube sur emunova pourrait me remonter le moral, j’ai donc acquis le jeu, en me disant qu’au pire je le revendrais 50 cts dans un Easy Cash.

Deux grosses erreurs :

1 : Le jeu a déja été testé (damned you Scorpius).

2 : Ce jeu est clairement pas une daube… REMBOURSEZ ! Enfin non. Voyons plutôt.

Alors j’vais pas faire un gros gros test mais :

Disruptor est donc un FPS. Il sort en 96, un peu plus tard qu’un Duke Nukem 3D et que Quake, et avant Quake II (et l’explosion du FPS qui en suivit) et Golden Eye sur N64 (THE reference absolue sur console qui débarquera peu après). Les très grandes références de l’époque sont sur PC il me semble, et s’appellent Alien Vs Predator, Doom II, Dark Force ou Duke Nukem 3D.

Le scénario est expliqué au dessus dans le test, rien de bien triquant jusque la… quoi que… Le scénario ne brille certes pas par son developpement et/ou son originalité, n’empeche qu’on voit l’effort des developpeurs, et c’est déja cool.

Déja, j’ai ADORE les cinématiques tournées avec de vraies acteurs (Cf Wing Commander ou Command & Conquer). C’est extremement mal joué, extremement kitsh, franchement j’adore (en même temps allez matter le film d’intro de Wing Commander 3…), mais ça plaira pas à tous. Enfin ça a très très mal vieilli disons.

Ensuite Disruptor est… beau. Largement plus que Duke Nukem 3D, malgré un vilain brouillard persistant en extérieur (fichtre, on est pas sur N64 pourtant). Très fin, très fluide… et vraiment super rapide (trop, j’y reviendrais). Même le design des monstres est correct, et l’architecture des niveaux très bien pensées (c’est qu’ils se sont appliqués en fait les developpeurs ? REMBOURSEZ !!! Oups).

Disruptor est très rapide donc, et par extention très nerveux… et du coup, dans un FPS old-school on perd beaucoup en précision (le mode practice, qui permet de débuter le jeu avec deux fois moins d’ennemis et deux fois plus de vitalité, est très utile pour s’y faire).

Disruptor est riche aussi. 9 armes en tout, sans compter les pouvoirs psioniques (voir le test au dessus). On peut regarder sur le coté, sauter, regarder en haut, se baisser, strafer… le minimum vital actuellement mais totalement incroyable à l’époque (même dans DUke 3D, on pouvait pas).

Et pour finir, Distruptor est pas chiant. Il est même interessant. Les niveaux sont longs, certes linéaires mais prenant, et sont nombreux (plus d’une douzaine, pas compté en fait).

Bref, c’est un très bon jeu en fait ce Disruptor, malgré son coté méconnu (comme le dit le testeur encore). Avec un mode deux joueurs je lui collais 9. Avec un framerate un chouilla plus rapide (+5 FPS) ou des déplacements un peu plus lent en prime, je lui foutais 9 aussi.

Je connais mal les FPS sur Playstation (a part Medal of Honor et Quake II) mais je trouve celui-ci meilleur que ses deux concurrents sortis pourtant bien plus tard (sur PS, parce que la version n64 de Quake II éclate ce jeu).Après, comme tout les FPS de l’époque, il a très vite vieilli (Quake II, Golden Eye et Jedi Knight sortent un an plus tard, Half Life 2 ans, Quake III 3 ans plus tard, Deus Ex l’année d’après…) et ne présentera un réel interêt aujourd’hui que pour les hardcores retrogamers ou les nostalgiques y ayant déja joué.