Dinomaster Party est un jeu vidéo PlayStation publié par LSPen 2003 .

  • 2003
  • Inclassable

Test du jeu vidéo Dinomaster Party

1/5 — Bof… par

Les jeux multijoueurs… ces titres si spéciaux qui ne prennent leur sens que lors de parties endiablées à plusieurs. Fini les Track & Field barbants ; le genre a évolué grâce aux Mario Party et ses dizaines de clones, qui ont alors emprunté un sillage similaire en démocratisant les compilations de mini-jeux. Dinomaster Party est de cette veine. Enfin, pas tout à fait.

Party pour s’ennuyer

Soyons clair : les party games sont là pour passer du bon temps et rigoler autour de jeux sympathiques, sans prise de tête. Tout simplement l’inverse du challenge qui nous est proposé ici.

Dans un cadre préhistorique, le jeu met en scène une flopée de petits dinosaures à travers 12 mini-jeux. Ce n’est pas beaucoup, d’autant qu’en réalité on a affaire à seulement 4 tableaux différents, chacun ayant 3 évolutions. Ce n’est carrément pas assez.

De plus, inutile d’espérer retrouver les challenges typiques du genre, comme des courses, des lancers d’objets, des collectes… Tout se passe sur un damier de 7 cases sur 7 où 4 dinosaures vont devoir se déplacer horizontalement ou verticalement.

Les 4 mini-jeux sont :

Dinosquare, où il faut rallier un côté du damier depuis celui situé en face en marchant sur un maximum de cases. Celui qui gagne le plus de points l’emporte.

Rockpush, où il faut éviter les rochers qui tombent tout en les poussant sur les adversaires et en mordant ceux-ci. Le dernier survivant l’emporte.

Meteor Shower, où des boules géantes tombent sur le damier. Il faut se réfugier dans des cases-grottes, mais il y en a une de moins que le nombre de joueurs. De plus, en mordant la grotte on en expulse l’adversaire. Le tout étant d’avoir sa place au chaud quand les météorites dévalent. Sorte de jeu des chaises musicales.

Enfin, le Free for All, où il faut tout simplement bouffer son adversaire pour y faire tomber ses points de vies.

Trois bonus tombent du ciel : des éclairs qui inversent les commandes de direction, des pommes qui donnent de la vie, des jambons qui permettent d’aller plus vite.

On peut tomber du damier en faisant un saut vers le vide en étant situé sur une de ses extrémités, normal… mais on peut aussi tomber de façon impromptue en se faisant expulser par un adversaire, mais ça ne marche pas à tous les coups.

Dino sort !

Voilà, on a fait le tour du jeu… déjà ! Ah oui, j’oubliais… une fois les 4 premiers jeux remportés, on en débloque 4 suivants qui sont en fait les mêmes que les précédents, sauf que cette fois des flammes apparaissent inopinément sur les cases… Idem lorsque l’on gagne ceux-ci ; on débloque une dernière évolution des niveaux.

Les jeux ne sont pas marrants. À la rigueur celui des chaises musicales passe encore, mais le fait d’être cloisonné sur un damier minuscule et d’avoir des mouvements réduits à leur plus simple expression, pour un jeu de 2003, c’est quand même osé !

Le décor de fond est un dessin statique, l’arène est en 3D, les personnages sont cubiques.

La bande-son est pitoyable, avec des rires glauques démoniaques qui sortent d’on ne sait où.

En résumé…

Gameplay :

Minimaliste du fait de l’utilisation d’un damier. Déplacements cardinaux, sauts, mordre ses adversaires. C’est tout !

Graphismes :

Réduits à leur plus simple expression. Heureusement, l’animation des personnages est fluide.

Bande-son :

Pas de musiques durant les parties ! Seuls de mauvais bruitages qui ne collent pas du tout avec l’action.

Durée de vie :

12 jeux qui n’en sont en réalité que 4. Pas marrants et barbants.

Conclusion

Un jeu multijoueurs qui ne donne pas envie d’y jouer à plusieurs, ni d’y jouer tout court. Des tableaux ennuyeux qui reposent sur un système archaïque. Même si les moyens du développeur étaient limités, aucun effort n’a été fait sur des choses a priori essentielles et abordables, comme une bande-son.

NOTE : 2/10

Dinomaster Party