La suite du plus grand jeu de stock car, Destruction Derby, ne s’est pas fait attendre. Après la bonne entrée en matière de ce nouveau genre de barbarie pour bagnoles, une suite plus explosive devait sortir ! Et ça a été le cas !
Nouveautés : excellente gestion de toutes les voitures, même si elles sont toutes à l’écran ; les effets de lumière sont très bien rendus sur les véhicules ; la gestion des dégats est tout aussi bonne. Il y a sept circuits ultra-rapides et complètement fous, et quatre arènes de la mort dont une avec un trou ! Les dégats se voient améliorés : on a la possibilité de perdre des éléments de voitures, comme les roues ! La ligne des stands est ouverte : on peut réparer sa voiture pendant la course (une seule réparation possible en « Wreckin’ racing », autant que l’on veut en mode Stock car).
Le jeu : quasiment tous les défauts ont été corrigés ; le jeu bénéficie d’un nouveau moteur 3D plus performant et plus rapide. Les temps de chargements sont maintenant très rapides, les graphismes gagnent en finesse.
Les modes de jeux précédents ont étés conservés :
Wrecking racing : il faut éclater le plus de voitures afin d’obtenir un maximum de points.
Stock car : l’inverse du Wreckin’ dont l’objectif est non plus de casser ses
adversaires, mais de gagner les courses du championnat. Championnat très ouvert puisque
sur vingt concurrents, le vainqueur gagne 100 points et l’avant-dernier 1 seul ; je vous laisse
imaginer les points que l’on gagne avec les places intermédiaires.
- Destruction Derby : c’est du stock car pur et dur en arènes de combats. Là,
l’objectif est d’engranger le maximum de points en défonçant vos adversaires.
- Total Destruction : toujours en arènes mais cette fois, les 19 concurrents
sont tous contre vous. Le but ici n’est pas de marquer de points mais de survivre le plus longtemps possible.
Pas de nouveautés donc, juste une très grande amélioration des modes de jeux : circuits nettement plus longs, avec un relief impressionnant, et tous vallonés (ceux du premier volet étaient tous désespérément plats !). Le jeu ne rame plus ou très rarement, les voitures ne restent plus clouées au sol, sauts et tonneaux sont maintenant de la partie.
Jouabilité : les caisses ne réagissent plus comme des camions et gagnent énormément en maniabilité. Trois voitures différentes, toutes très maniables dans un style très arcade accessible à tous. On s’éclate tout de suite ! Et deux modes de vues différents jouables facilement.
Graphismes : très bien faits et très variés ; les circuits sont tous bosselés et vallonnés, c’est le top.
Sons et musiques : le son des moteurs est le même pour tous, mais il est bon et il a la pêche, ce qui ne déplaît pas. Les bruits de collisions et de crissements de pneus sont très bien rendus eux-aussi.
Les musiques, très heavy metal, nous mettent tout de suite en mode bourrin. C’est du bon son -fait par de vrais groupes de hardos, au passage. Ca met bien la patate !
Durée de vie : relativement courte, il faut bien le reconnaître. Le jeu se boucle en deux heures maxi, mais on y retourne avec grand plaisir !!!
Les hics : pas mal de bugs d’affichages sur certains circuits, comme par exemple Chalk Canyon. Si on décide de ne pas faire la course et de se balader sur le circuit, on pourra voir à certains moments les concurrents passer au très loin dans le ciel, alors qu’ils sont sensés êtres des kilomètres devant sur le circuit… Dans les accidents, il est parfois possible de traverser complètement son adversaire sans occasionner de dommages, ce qui est frustrant !
Et la faible durée de vie : que sept circuits et pas beaucoups de tours… et surtout la suppression du mode multi-joueurs. C’est dommage, le jeu est très fun, un mode multi aurait été une vraie petite bombe !
Conclusion
Excellent jeu de bagnoles de bourrins, on froisse de la tôle et on en redemande tellement c’est jouissif ! Un jeu très défoulant, à essayer les yeux fermés !