Pour accompagner le lancement de la Playstation, Namco nous sert entre un Ridge Racer et Tekken un petit Cyber Sled.
Scénario vous dites ???
Il parait que Cyber Sled a un scénario, bon, voyons voir ça… Dans un futur proche, les gouvernements n’arrivant plus à maîtriser la violence des populations lance un nouveau « sport ». Dans une arène vont s’affronter à mort les 2 combattants… comme à l’époque glorieuse de Rome et de ses gladiateurs, sauf qu’ici, les intéressés sont aux commandes de tanks !!! Juste un prétexte pour se fritter en fait ^^.
Pas très armé le petit…
Votre Sled (nom du tank) ressemble plus à une araignée qu’à un tank (ça ressemble au tank de Ghost in the Shell, mais sans la saveur) et il dispose de capacités plus ou moins supérieures. Niveau armement, on va faire le tour vite fait : missiles en nombre limité (des recharges se trouvent dans les arènes) et mitrailleuse (qui surchauffe vous obligeant à attendre qu’elle refroidisse avant de pouvoir la réutiliser). Si l’on ajoute que vous pouvez strafer et que les arènes comportent des murs vous permettant de vous protéger, on arrive à quelque chose, mais bon, ne soyons pas trop méchant, l’original datant de 1993. Pour terminer concernant le gameplay, vous disposez d’une barre de vie et d’un radar… j’allais oublier, les arènes cachent également quelques power-up pour récupérer de l’énergie.
Un peu plus quand même
Namco n’est pas radin et nous propose tout de même 6 Sleds différents à la base (quelques Sleds supplémentaires sont déblocables avec un code). Ces Sleds se différencient suivant 3 caractéristiques : vitesse, puissance de feu et blindage. Pour ce qui est des commandes, nous avons 3 possibilités, les 2 premières utilisent la manette normale. Dans la première configuration, les directions gauche/droite vous permettent de strafer tandis que les gâchettes vous permettent de tourner. La seconde configuration vous permet de piloter votre Sled à la manière d’un tank, les touches carré, rond, croix et triangle se comportent alors comme une seconde croix de direction, 2 « directions » identiques font déplacer/strafer le sled dans cette direction tandis que 2 directions opposées le font tourner (pour les connaisseurs, on manipule un Sled comme dans Virtual On). Enfin, terminons avec la troisième configuration qui utilise la manette NegCon de Namco.
L’aspect technique
Bien qu’il puisse faire sourire aujourd’hui, force est d’admettre que le ravalement de façade que Namco a fait subir à Cyber Sled a été mené de main de maître. On passe d’une 3D polygonale à une 3D mappée qui change tout au niveau de l’oeil (pour les fans il est possible de remettre la 3D polygonale en allant dans les options). Ces nouveaux graphismes n’empêche pas pour autant la de jouer à 2 en écran splitté, ce qui sauve un instant la durée de vie car en dehors du championnat pour le mode solo et de ce VS, il n’y a rien et vous ferez vite le tour du jeu. Un jeu qui reste très sympa malgré tout.
Jouabilité
Les commandes répondent sans trop de soucis, bien que les Sleds soient lourds à piloter.
Graphismes
Nous sommes devant l’un des premiers jeux Playstation, malgré un ravalement de façade réussi, le jeu à mal vieilli.
Son
Rien de très extraordinaire, mais rien de méchant non plus.
Durée de vie
Pas très long en solo, si vous trouvez un adversaire, vous y resterez un peu plus longtemps.