La série des Crash continue de sortir un épisode par an depuis 1996.
Crash Bandicoot 3, digne successeur de ses aînés best-sellers, reprend la recette du succès de la série, tout en y intégrant une flopée d’innovations.
Le même challenge ?
Le scénario de Crash Bandicoot 3 est quasiment le même que pour les deux autres jeux.
L’éternel ennemi, le docteur Neo Cortex, a une fois de plus été ridiculisé par le marsupial à la fin du second opus. Pour dominer enfin (?…) le monde, Cortex décide de recruter un scientifique spécialisé dans les voyages temporels, pour modifier l’Histoire…
Crash est donc une fois de plus appelé à la rescousse, toujours accompagné de Aku Aku son fidèle masque vaudou, et de sa soeur Coco Bandicoot, jouable pour la première fois.
Le jeu se présente donc comme le second opus : Crash est dans une warp-room qui contient 5 zones différentes ; chaque zone a 5 niveaux qui, une fois complétés, donnent droit à affronter le boss pour débloquer la zone suivante.
Les zones sont temporelles et géographiques : Égypte ancienne, ville ultra futuriste, château moyenâgeux… bref, tout y passe !
Crash doit encore collecter les 25 cristaux mauves, un à la fin de chaque niveau. Vous pouvez également ramasser les diamants, toujours en écrasant les caisses de chaque niveau, les diamants colorés… Petite nouveauté, vous pouvez aussi récolter les sceptres égyptiens en finissant le niveau en un minimum de temps !
Des épreuves toujours différentes
La grande innovation de cet épisode, outre l’amélioration graphique, c’est la variété des niveaux. Tous témoignent d’une ambiance différente, mais dans chaque warp-room, au moins un des cinq niveaux sera dédié à une épreuve hors du commun. Coco intervient dans certaines de ces phases d’actions : niveaux sur des jet-skis, au fond de l’océan avec un scaphandre, sur la muraille de Chine chevauchant une biquette, dans le désert pendant une course de moto hilarante, dans un avion du début du siècle où l’on doit descendre des dirigeables…
Les déplacements de Crash dans les phases « traditionnelles » de jeu restent donc les mêmes, pas d’innovations sur ce point là par rapport à l’épisode précédent, il tourbillonne, glisse, saute sur ses adversaires, peut effectuer des doubles sauts, peut également se vautrer pour écraser des caisses plus résistantes…
Bien que dans le ton de la série, cet épisode est radicalement différent : encore plus beau, plus fluide, toujours plus fun, très coloré, bref c’est un must-have pour tout possesseur de PSone, un jeu qui n’a pas pris une ride et qui dispose d’une durée de vie incroyable tant y revenir est un plaisir !
Les adversaires rencontrés ne changent pas tellement non plus, les divers sbires des ennemis sont sensiblement les mêmes et sont spécifiques à chaque niveaux : anguilles et requins dans les phases aquatiques, panda et canonniers dans les niveaux en référence à la Chine médiévale pour ne citer qu’eux.
On retrouve quelques boss des épisodes précédents, il y en a bien sûr des nouveaux.
En bref
Jouabilité : Crash répond au doigt et à l’oeil, autant dans les phases de plates-formes basiques que dans les nouvelles épreuves spéciales.
Graphismes : Un jeu très coloré, encore plus fin, fluide au possible pendant les phases d’action, on atteint des sommets sur Playstation.
Bande-son : Aussi délirante et parfaitement adaptée au marsupial.
Durée de vie : Toujours la quête des cristaux, avec les quêtes annexes des diamants et des sceptres, une réelle difficulté contre les boss…
Conclusion
Cet opus signes la consécration de la série ; dernier épisode « aventure » à sortir sur Playstation, il sera maintes fois copié, mais jamais égalé !