Chrono Cross est un jeu vidéo PlayStation publié par Squareen 2000 .

  • 2000
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Chrono Cross

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Suite plus ou moins avérée de Chrono Trigger, Chrono Cross est en réalité le remake de Radical Dreamer, jeu sorti uniquement au Japon sur le système de téléchargement Satelliview de la SNES.

The beginning

Chrono Cross nous raconte l’histoire de Serge qui, essayant de plaire au beau sexe, se retrouve projeté dans un monde parallèle où il s’avère être décédé depuis de nombreuses années.

Il voyagera à travers le monde et le temps, rencontrant de nouveaux compagnons et essayant de comprendre comment il est arrivé là et pourquoi.

Sky is falling

Mon premier contact avec le jeu fût un véritable choc ! À la vue du film d’introduction, et surtout à l’écoute de la musique l’accompagnant, j’ai pris une violente claque (avec, il faut le dire, l’intro de Metal Gear Solid 2, rrraaahhh). Je n’avais jamais vu chose comparable, et ce n’était que le début.

Avant le réel commencement du jeu, on nous invite à en prendre les commandes un court instant, histoire de nous familiariser avec le système de combat. Premier village, constat : c’est vraiment superbe, Final Fantasy VIII sorti quelques mois plus tôt est très largement battu. C’est coloré, bien animé, plein de vie et beaucoup moins statique que d’autres jeux utilisant une 3D pré-rendue (si on exclut Fear Effect, qui est vraiment imbattable au niveau de l’animation de ce type de décors sur cette bonne vielle PlayStation). Les différents menus, quant à eux, ne portent à aucune critique tant ils sont beaux et fonctionnels.

Clubbed to death

Les combats nous proposent un peu de nouveauté en reprenant une idée déjà développée dans Xenogears : les points d’action. Au début du combat, on vous attribue des points qui vous servent soit à vous défendre, soit à attaquer avec votre arme en enchaînant les frappes, utiliser une magie/objet ou même d’alterner les deux.

Par ailleurs, le système de magie est un peu spécial puisque les sorts se comportent un peu comme des objets. Vous ne pouvez les utiliser qu’une fois par combat, sauf si vous vous en êtes équipé de plusieurs au préalable. Comme ils occupent un slot par unité, il faut faire le bon choix vu que le nombre d’espaces disponibles n’est pas illimité. Les objets font exception puisqu’on peut les utiliser plusieurs fois tout en n’accaparant qu’un seul slot.

Walk on vanity ruins

Arrivé sur la carte de l’« other world », second choc ! Une fois encore je le dois à la musique. Sûrement le meilleur thème de carte que j’ai entendu. Yasunori Mitsuda nous offre ici son plus beau travail. Les musiques sont merveilleusement travaillées et, contrairement à certains autres jeux, aucune lassitude ne résulte de leurs fréquentes écoutes. Souvent empreintes de mélancolie, elles assurent le lien du jeu avec le joueur, aidée en cela par la justesse des dialogues.

Pour ne rien gâcher, le groupe Terminus Traduction a produit une version française de grande qualité, qui permettra aux non anglophones de profiter du jeu et, par là même, de corriger les erreurs du passé (Square Europe ne voulant pas sortir le jeu prétextant des ventes insuffisantes).

Further on (up the road)

Une fois de plus, l’usine à rêves nous a sorti un grand RPG, qui eut le tort de ne pas porter le nom de « Final Fantasy », ce qui, immanquablement, l’a réservé à un public de connaisseurs. Donc nous avons là, sur deux CD de bonheur, un grand nombre de personnages jouables, un système innovant,

des décors et une bande-son superbes - cette dernière disponible en Dolby Surround - une histoire bien écrite et parfois touchante (avec, pour les connaisseurs, des références à Chrono Trigger).

Disponible en Greatest Hits, aucune raison de ne pas l’essayer.

Chrono Cross