Alundra est un jeu vidéo PlayStation publié par Sonyen 1998 .

  • 1998
  • Aventure

Test du jeu vidéo Alundra

4.5/5 — Exceptionnel ! par

J’avoue mal connaître la Playstation, obscure boîte grise que je ne porte pas spécialement dans mon cœur.

Cela dit, j’ai l’honneur d’avoir fini quelques titres de la célèbre console de Sony (merci Vince, si tu me lis), non testés ici. Parmi eux, Alundra.

Alundra est un action/RPG, qui ressemble furieusement à un Zelda voire à Story of Thor (Megadrive), pour ceux qui connaissent.

Voyons d’abord le scénario.

Les griffes de la nuit

Non, en fait, on n’incarne pas Freddy Krueger mais Alundra, jeune homme ayant le pouvoir de visiter et modifier les rêves.

(On notera que le jeu a été développé par les gens qui ont fait Landstaker, d’où l’énorme ressemblance entre les persos.)

Un de ses rêves lui dicte de se rendre au village d’Inoa. Sitôt dit sitôt fait, et une fois à destination il constate qu’une malédiction a frappé les habitants et que ceux-ci sont endormis à jamais. Alundra va user de son pouvoir pour les délivrer de leurs cauchemars.

Visuellement motocultable

Non, je ne parle pas de Monica Belluci mais encore d’Alundra, là.

Le jeu est tout en 2D. Au risque de me faire jeter des pierres, ça donne à mes yeux un bien meilleur résultat que la 3D, sur une console de la puissance de la Playstation.

Bref, c’est pas Ogre Battle 64 non plus (ma référence dans les RPG 2D) mais la 2D est très belle, fine. Les décors sont détaillés, les effets des sorts sont vraiment beaux.

Les alliés et ennemis sont nombreux. Les môchants sont très variés, on trouve de tout dans des donjons eux aussi relativement diversifiés : squelettes, chevaliers noirs, des sortes de gobelins pas beaux, des animaux divers…

De manière générale, la réalisation du soft rappelle beaucoup de RPG Super NES, en plus beau bien sûr.

Legend of Alundra

Comme je l’ai dit, le soft ressemble pas mal à Story of Thor sur Megadrive ou à un Zelda. Le perso est vu de dessus, on se bat en temps réel, on trouve des réceptacles pour augmenter sa vitalité.

On retrouve les mêmes systèmes de donjons que dans pas mal de RPG, à savoir un machiavélique labyrinthe conçu par un esprit tordu dans le seul but d’emmerder le joueur, où on résoudra pas mal d’énigmes tarabiscotées et où on bottera le cul du boss de fin de niveau.

De manière générale, les donjons sont intéressants, même si les énigmes sont parfois chiantes. :/ Par contre, le jeu ne propose qu’un seul vrai village : Inoa, dont vous aurez la carte dans la jaquette. C’est peu… mais on s’y fait.

Il faut dire que le village est immense, que les PNJ y sont nombreux et, par là même, la profondeur de jeu est immense. Les quêtes annexes et secondaires (dans le but de trouver un réceptacle de vie ou une arme) sont très nombreuses.

Pas mal de PNJ sont présents en dehors d’Inoa également, plus isolés, moins faciles à trouver. Bien entendu, si certains seront vitaux pour la suite de l’histoire, la plupart sont là pour le background.

Les armes sont nombreuses, comme dans Story of Thor, et les magies aussi, plus que dans un Zelda.

On trouvera ainsi des fléaux, des épées, des arcs, … de quoi faire mal de manières diverses et fun. On ne peut pas upgrader les armes, mais on en trouve régulièrement de plus en plus puissantes.

Les magies, comme souvent, sont basées sur les 4 éléments. Ainsi des sorts de terre (séismes), des attaques aquatiques ou brûlantes sont aussi disponibles.

Ah oui, merci à Final Fantasy 7 (même si je ne raffole pas de ce jeu) qui a montré aux éditeurs que le jeu d’aventure pouvait marcher en France. Résultat, Alundra est tout en français.

Bref :

Réalisation : 8/10

De toute beauté pour l’époque. Le soft est beau, mignon, fin… un régal pour les yeux.

Bande-son : 7/10

Musiques sympas, dans l’ambiance. Les effets magiques et les coups échangés ont leurs petits effets. Rien de bien particulier non plus.

Jouabilité : 8/10

Nickel, à part le défaut inhérent à la vue 3D isométrique : la gestion des sauts un peu délicate.

Durée de vie : 8/10

Le jeu est assez court (une vingtaine d’heures) et, en règle générale, peu difficile. Par contre, certaines énigmes sont affreusement dures et chiantes.

Conclusion : 17,5/20

Alundra est un A-RPG de toute beauté. Je suis certes très sensible au style old school du jeu, très 16 bits, mais il est prenant, riche, intéressant, beau, jouable… que demande le peuple ?

Avis perso (je prends mon bouclier), je préfère 100 fois ce jeu à Final Fantasy 7 sur la même console.

Alundra