Ace combat 2 sort en 1997, à une époque ou la Playstation se démocratise et laisse apparaître ses performances techniques hors normes pour l’époque, face à son rival Sega et sa Saturn…
Une révolution
A l’origine, Ace Combat est une des plus obscures séries de l’éditeur Namco, loin derrière les hits que sont les Ridge Racer et les Tekken, volant dans le sillage des After Burner de Sega. Pourtant, au fil du temps, la saga Ace Combat saura s’imposer comme une des figures emblématiques de la Playstation.
Sorti deux ans après son prédécesseur, Ace Combat 2 fait figure de révolution. C’est l’un des premiers jeux à utiliser, avec Tobal 2, le nouvel outil de programmation « profiler » qui permet d’utiliser à fond les capacités de la console. Ace Combat 2 explose littéralement le 1er volet ; graphiquement, AC2 joue dans un autre registre, celui de la sobriété tout en finesse.
Malheureusement, il n’y a pas vraiment de scénario, une vague histoire de coup d’état suivie de la riposte d’une coalition…
Un challenge sans cesse renouvelé
Vous enchaînez donc mission sur mission, avec des objectifs très divers, et dans des décors toujours plus variés.
L’action du premier niveau se déroule dans les îles, les couleurs explosent, et la claque graphique est reçue d’emblée.
D’autres niveaux se dérouleront dans des montagnes enneigées, dans des déserts, dans des vallées exiguës en zigzaguant entre les rochers, sur l’océan à la tombée de la nuit, en dessus des nuages, au ras des pâquerettes…
Les missions sont toujours plus dépaysantes et proposent des objectifs toujours plus variés : de la simple interception d’avions ennemis à la destruction d’une flotte, en passant par l’anéantissement d’une base de lancement de missiles ou d’un laboratoire censé préparer un avion plus rapide que les vôtres…
Côté challenge, plus vous détruisez de cibles, plus vous gagnez de points, plus vous gagnez d’argent, et de nouveaux avions sont alors disponibles : tous réalistes, ils ont chacun leurs caractéristiques propres, l’A10 est plus maniable pour la destruction de cibles au sol, le X29 permet de se faufiler dans les endroits les plus exigus, le F14 est idéal pour les combats navals…
Vous avez des cibles rouges, d’autres blanches sur votre radar. Pour terminer la mission, il vous faut anéantir toutes les cibles rouges avant que la jauge de fuel soit arrivée à 0. Pour amasser plus de points, vous pouvez détruire toutes les cibles blanches avant de vous attaquer aux rouges, en sachant que vous avez un nombre de munitions limité…
De plus, dans chaque mission, des avions ennemis seront commandés par des pilotes gradés disposant de divers titres honorifiques. Chaque fois que vous détruirez une de ces cibles « bonus », vous récolterez plus d’argent, et gagnerez la médaille du pilote abattu. Les médailles sont consultables dans le menu du jeu.
En bref
Jouabilité : Un régal, que ce soit avec la manette basique Playstation ou avec la Dual Shock, le jeu est toujours maniable, rapide à prendre en main, il vous fera découvrir de nouvelles sensations. Pour profiter pleinement du jeu, choisissez la manette arcade « Twin Stick », elle décuple le plaisir de jeu.
Graphismes : Un régal pour les yeux, le jeu renvoie au placard son prédécesseur Air Combat !
Bande son : Une musique énergique, des bruitages hyper réalistes (missiles, bruits de l’air, …) et les voix de vos alliés qui vous guident.
Durée de vie : Une quinzaine de missions, des avions nouveaux à débloquer, à certains moments vous aurez le choix entre plusieurs missions, on ne se lasse pas de recommencer le jeu pour obtenir des lignes scénaristiques différentes.
Conclusion
AC2, passé sous silence à sa sortie, révolutionne la Playstation avec des graphismes jusqu’alors jamais vus sur console de salon. Profitant d’une ambiance particulière, ce titre s’impose donc comme une valeur sûre sur Playstation.