Gran Turismo… la simulation automobile de Sony débarque enfin sur PS3, après un épisode Prologue qui s’était avéré bien appétissant.
Garage : énorme, artificiel et inutile
Le garage de Gran Turismo est toujours aussi impressionnant : pas moins de 1 031 voitures se bousculent sur la galette !!! Et enfin nous pouvons baver devant les Ferrari et Lamborghini… Ne manque plus que Porsche, « présent » par le biais du préparateur RUF. Mais, car il y a un mais, le syndrome 36 Skyline est toujours présent… et pas qu’un peu !!! Jugez plutôt : 37 Mazda MX-5, 36 Nissan Skyline, 27 Mazda RX-7, 25 Mitsubishi Lancer, 17 Honda S2000… Oui, rien qu’avec ces 5 voitures on arrive déjà à 142, soit presque 14% du garage !!! Les japonaises représentent d’ailleurs plus de la moitié de l’ensemble (environ 600 voitures !!!). Mais il y a un point qui fâche concernant les voitures… Elles sont réparties dans 2 « catégories » : standard et premium. Les voitures premiums (au nombre de 200, soit 1/5ème du total) ont été tout spécialement modélisées pour GT 5 (ou bien sont issues de GT 5 Prologue). Elles sont tout bonnement superbes et bénéficient d’un traitement de faveur : modélisation « avancée » des dégâts (à peine quelques pièces qui se détachent… et encore, faut heurter un mur à plusieurs centaines de km/h pour que ça arrive) et des essuie-glaces fonctionnels. Les voitures standards, quant à elles, sont « juste » les voitures de GT4 améliorées. Elles disposent d’une modélisation assez basique des dégâts (les textures se tordent), mais n’ont pas d’essuie-glaces fonctionnels, la vue cockpit est moins détaillé que pour les premium, mais elle répond présent depuis la version 2.0 du jeu. Ces voitures standards sont à peine du niveau d’un jeu moyen d’aujourd’hui. Pour distinguer les 3 catégories pour l’achat, rien de plus simple : les premiums se trouvent exclusivement chez les concessionnaires (neuves donc) tandis que les standards sont toutes des voitures d’occasion disponible auprès du vendeur normal ou du vendeur online. Une fois les véhicules achetés, votre garage les sépare automatiquement en 2 catégories.
Concernant les circuits, on dénombre 27 environnements pour un total de 71 variantes. Au menu : des circuits réels officiels - et pas des dégueux (Le Mans, Nürburgring, Suzuka, Monza), des classiques issus du tout premier Gran Turismo (Deep Forest, Grand Valley…), des circuits en ville (Londres, Rome, Madrid, Monaco) et quelques autres pistes imaginaires. Anecdote : Monaco n’est là qu’officieusement, la dénomination officielle dans GT étant « Côte d’Azur » ; mais il s’agit bel et bien du fameux circuit de ville. ^^ Tout comme les voitures, certains circuits sont très beaux, tandis que d’autres sont à peine dans la moyenne des concurrents. Cependant, tous souffrent d’un public très mal modélisé (à peine digne d’une PS2) et de décors moyens en ce qui concerne l’herbe, la terre et la neige. Mais le point qui fâche pour les circuits, c’est surtout la météo et l’alternance jour/nuit, qui ne sont présentes que sur un nombre très limité d’entre eux : 11 variantes gèrent la météo tandis que 5 proposent l’alternance jour/nuit… et parmi ces heureux élus, seules DEUX variantes proposent la météo ET l’alternance jour/nuit (Le Mans et le Nürburgring, naturellement :p ).
Permis et pseudo défis
Les increvables permis sont toujours là, mais ils ne sont plus obligatoires !!! « Mais qu’est-ce que c’est, les permis ??? » se demande le profane/nouveau joueur. Il s’agit d’épreuves censées vous apprendre à piloter une voiture, qui se résument la plupart du temps à parcourir un tronçon en un temps limité, sachant que la moindre erreur (roue dans l’herbe, choc contre un mur/concurrent…) est synonyme d’échec immédiat. Vous avez 3 temps de référence à battre : bronze, argent, or. Seul celui de bronze est requis pour valider l’épreuve et décrocher les permis, mais si vous obtenez l’argent ou l’or pour toutes les épreuves d’un même permis, une voiture vous sera gracieusement offerte. (Note : quand vous décrochez le permis en bronze, vous gagnez également une voiture). Les fans des permis seront donc toujours aussi contents, tandis que les autres seront enfin heureux de pouvoir profiter du jeu sans passer 300 heures à les décrocher.
Les défis (ou « Évènements Spéciaux ») sont des épreuves spécifiques à mi-chemin entre les courses/championnats normaux et les permis. Soit on vous demandera de réaliser un temps, soit un certain classement. Dans la majorité de ces épreuves, la voiture vous sera imposée et fournie. Le challenge est ici au rendez-vous car, tout comme pour les permis, les épreuves sont assez implacables, notamment pour ce qui est des chocs avec vos adversaires (souvent synonymes d’échec). Depuis le patch 1.05, des défis « saisonniers » sont apparus, qui sont renouvelés toutes les 2 semaines. Au menu : des courses avec voiture imposée (mais non fournie), un contre la montre et un défi drift. Si les 2 premières sessions avaient été très intéressantes (car voiture bridée en puissance, poids et pneus), ces défis n’ont maintenant plus aucun intérêt (vu la disparition de ces limitations) et, la plupart du temps, seuls une vidange et des pneus courses rendent la victoire très facile. Ces défis (spéciaux et saisonniers) ont cependant un grand avantage : ils rapportent énormément d’argent et d’expérience la première fois que vous les réussissez.
A-Spec
L’argent et l’expérience nous amènent au mode carrière. Ce dernier se découpe en 2 : A-Spec et B-Spec. Commençons donc par… l’A-Spec : il s’agit du mode solo classique. Vous enchaînerez donc les championnats et diverses courses, gagnerez de l’argent et de l’expérience suivant vos performances. Votre argent vous servira autant à acheter de nouvelles voitures qu’à les améliorer. Ces dernières, justement, sont disponibles soit chez les concessionnaires (voitures premiums) soit dans les voitures d’occasions (voitures standards). Mais à quoi sert l’expérience ??? Elle vous permet de monter en niveaux (jusque 40), lesquels débloquent les championnats au fur et à mesure. De même, ils débloquent les voitures à l’achat (pour acheter une voiture il vous faut les sous, mais également un niveau minimum). On regrettera bien vite qu’il faille refaire beaucoup trop de fois les épreuves pour tout débloquer (du levelling quoi)… d’où l’apparition des défis saisonniers sûrement (note : une connexion internet obligatoire). D’ailleurs si vous vous connectez tous les jours, vous aurez le droit à un bonus pouvant aller jusqu’à +100% !!! Malheureusement bien peu de championnats offrent un véritable challenge, là faute à trop peu de limitation (la plupart du temps, juste sur les pneus, parfois sur la puissance/nationalité/poids/modèle de la voiture) qui permet comme toujours des écarts abusifs. Championnat français ??? Une petite Bugatti Veyron face à une horde de Peugeot 307/Renault Clio alors. Voitures légères anglaises ??? Les petites Lotus Elan et autres MG n’ont que faire d’un prototype du Mans de Jaguar ou Bentley… Personnellement il n’y a qu’un seul championnat que j’ai trouvé intéressant : celui de la Formule GT. Au grand damne des joueurs, les courses d’endurance ne se débloquent qu’à partir du niveau 25. Durant ces courses on peut changer les pneus (sachant que sur les plus longues nous avons de la météo dynamique et une alternance jour/nuit) et refaire le plein. On regrette l’impossibilité de modifier ses réglages lors des arrêts aux stands (notamment lorsqu’il se met à pleuvoir) mais il est possible de sauvegarder pour faire la course en plusieurs fois (notamment pour les 24 heures du Mans et du Nürburgring). Les puristes regretteront également l’impossibilité de tomber en panne d’essence (vous serez juste bridé à 80km/h).
Combat d’huitres
En B-Spec vous n’êtes plus le pilote mais le directeur de l’écurie. Vous allez donc « manager » vos pilotes (jusqu’à 6) durant les diverses courses et championnats. Vos pilotes commencent au niveau 0, chacun se caractérise suivant sa vitesse, sa précision du pilotage, son freinage, sa force physique, sa force mentale et son caractère générale (plutôt calme ou plutôt énervé). Vitesse/freinage/précision concernent directement sa conduite. La force physique correspond à son endurance : plus il est endurant, plus il pourra faire des tours. Sa force mentale correspond surtout à comment il gérera la pression. Le caractère évolue constamment durant la course, un pilote en situation calme ne fera pas d’erreur mais aura tendance à « s’endormir » et ne claquera pas de chronos exceptionnels, c’est le pilote qui « assure »… au risque de se faire doubler XD. Au contraire un pilote en situation énervé aura une conduite agressive, roulera vite, tentera plus de dépassements… mais commettra bien plus d’erreurs de pilotage… et accessoirement il s’épuisera plus vite. Naturellement au fur et à mesure des courses votre pilote gagnera des niveaux et verra ses caractéristiques augmenter. Le management de vos pilotes s’arrêtera malheureusement à la course. En effet durant cette dernière vous pourrez lui donner des ordres : ralentir, maintenir sa vitesse, accélérer, doubler (non obligatoire pour doubler les concurrents, c’est juste que vous insistez pour qu’il les dépasse) et rentrer au stand. Au stand justement, vos actions sont assez limitées : changer les pneus, faire le plein d’essence et changer le pilote. Ceci est indispensable pour les courses d’endurance… malheureusement vous ne pouvez pas consulter l’état de fatigue de vos pilotes remplaçants. Vous pouvez tout de même créer une stratégie de course, assez limitée, elle se résume à ordonner au pilote de rentrer au stand quand il ne lui reste plus que X % d’endurance ainsi que quel type de pneu mettre. Mais rassurez vous, vos pilotes peuvent rentrer d’eux même si nécessaire (pneus usés, changement de météo, faire le plein). Bien que limité sur certains aspects ce mode a donc un fort potentiel… malheureusement une chose vient gâcher le tableau : l’IA de GT… toujours aussi stupide, cela s’applique aussi à vos pilotes qui ne s’avèrent pas très futés même dans les niveaux supérieurs. On notera également une petite régression par rapport à GT 4, dans ce dernier les compétences de votre pilote étaient influencées par le type de voitures qu’il conduisait. S’il était habitué à des tractions de 200ch, il était hors de question de lui confier des propulsions de 700ch. Maintenant nous n’avons plus cette spécialisation, cela retire un certain caractère à vos pilotes. Pour ce mode vous avez également la possibilité de piloter l’ensemble à distance, explication : votre console est connecté au net et vous lancez la course. Vous pouvez tout gérer depuis le site officiel de GT, pas besoin de rester planté devant sa TV et GT !!! Vous pouvez faire du PC, regarder autre chose… ou même aller travailler et « jouer » via votre smartphone connecté au net !!!
Kart, Nascar et rally
GT ne se contente pas de course sur circuit, non, GT nous propose des catégories de courses plus exotiques : le rally (présent depuis le 2ème opus) ainsi que le kart et le Nascar (qui font tous les deux leur apparition). Une bonne idée… malheureusement très limitée et assez mal réalisée. Commençons par le rally : comme dans les précédents opus ce dernier est une pure farce requérant plus de la chance que de réels talents. Aucune sensation d’une quelconque forme d’adhérence… un vaisseau de WipeOut tient mieux la route !!! Mais si cela peut en rassurer, votre fardeau ne durera pas bien longtemps, à peine une dizaine de courses. Le kart quant à lui se limitera en tout et pour tout à 4 courses, assez différents des courses classiques, votre bolide a une tendance au survirage assez exagérée. Notons que les courses de kart peuvent se faire jusqu’à 32 sur la pistes là où les courses normales se contentent de 16 voitures au maximum) Enfin le Nascar, ce dernier se joue comme une course normale (que ce soit sur les ovales ou non) durant 2 championnats (enfin, un en A-Spec et un en B-Spec pour être exact) plus 6-7 épreuves. Ici on reprochera sans hésiter l’absence totale des spécificités de cette discipline (notamment la gestion des réglages gauche/droite qui sont totalement différents dans la réalité). Bref, un peu de variété mais tellement bâclée et limitée qu’on l’oubliera vite pour mettre un jeu dédié.
Tuning à l’aveugle et réglages
Parlons un peu plus en détail de l’aspect personnalisation, voulez-vous. Comme tout jeu de caisse qui se respecte vous pouvez améliorer votre voiture en achetant de nouvelles pièces. GT offre donc de gonfler votre moteur, de lui coller un turbo ou un compresseur, de changer la suspension, la transmission, d’alléger le poids… Bref on a tout ce qu’il faut. Pour les pièces type amortisseur, boite de vitesse… vous avez plusieurs choix, les premiers ne font « que » améliorer la pièce d’origine tandis que les derniers (et les plus chères) permettent de régler précisément la chose (hauteur de la voiture, rapport de boite…). Pourtant premier choc : vous ne pouvez pas améliorer vos freins !!! Une pure aberration car si c’est logique d’améliorer les freins en même temps que le moteur, on aurait aimé avoir le choix ainsi que la possibilité de les améliorer seuls. Le deuxième « choc » c’est que la plupart des améliorations se font à l’aveugle. En effet, GT ne donne pas beaucoup d’informations sur votre voiture : la puissance, le poids et le PP (Point de Performance). Bref, si on sait que la pièce X améliore la tenue de route, le freinage ou l’accélération, nous n’avons aucune information chiffrée permettant de voir si le rapport gain de performance/prix est intéressant. Mais qu’est-ce que le PP au passage ??? Il s’agit d’un indice global sur le niveau de performance de votre voiture. Cependant ce paramètre ne prends pas tout en compte : puissance, poids, couple et appuis aérodynamiques. Améliorer tout ce qui transmission ou suspension par exemple ne fera pas bouger votre PP. Le PP permet donc de situer grossièrement le niveau de votre voiture par rapport aux concurrents… même s’il n’est pas encore parfait.
Autre curiosité (et détail assez énervant), les pièces aérodynamique (aileron et kit carrosserie complet) ne sont pas dans le menu d’amélioration… ils sont dans le menu d’entretien aux côtés des vidanges et nettoyage de la voiture XD. Le kit de carrosserie (ou modification de course) ne se contente pas de l’aéro au passage, il modifie tout l’ensemble mécanique également (moteur, suspension, transmission, poids…). Malheureusement cette modification ne fonctionne que sur 17 voitures… soit moins de 2% des voitures que propose GT… Mais je vous vois vous interroger sur l’entretien de votre voiture. Oui, GT gère l’usure de votre bolide !!! 3 options vous permettent de bien l’entretenir. Tout d’abord la vidange qui vous permet de récupérer de la puissance (note : même sur un véhicule NEUF que vous venez d’acheter et qui a 0 kilomètre au compteur). Il suffit de regarder la couleur de votre huile lorsque vous êtes dans le menu de vidange pour voir si c’est nécessaire (si elle est noir, faut la changer). Seconde option : la réparation moteur. En effet avec de gros kilométrage, votre moteur s’use et perds pas mal de puissance. Dans ce cas la restauration de ce dernier est nécessaire pour qu’il retrouve une nouvelle jeunesse (indispensable sur les vieilles occasions avec beaucoup de kilomètre). Enfin la troisième c’est la restauration du châssis. Là encore avec énormément de kilométrage, votre carrosserie se tord modifiant sa tenue de route et son comportement. La restauration sera alors nécessaire. Les restaurations moteur et châssis étant très chères (surtout sur les voitures de compétition), on ne les fera que lorsque les performances auront vraiment pris un coup.
Arcade, multijoueurs et autres modes
En dehors du mode carrière vous avez bien évidemment le traditionnel mode arcade. Ce dernier comporte tous les circuits du jeu… par contre il ne vous propose qu’une cinquantaine de véhicules de base. Vous pouvez cependant utiliser une partie de votre garage (uniquement vos voitures mis en favori) du mode carrière… mais ce sera SANS vos modifications et SANS vos réglages. Le mode arcade vous permet de faire 3 choses : des courses simples, du contre la montre ou bien du drift. Pour ce dernier, vous gagnez des points en driftant soit dans des sections bien spécifique (si réglage « secteur ») soit n’importe où sur le circuit (réglage « circuit »). Plus votre dérapage sera long, à haute vitesse et de travers, plus vous engrangerez de points. Mais attention à ne pas heurter le décor, sinon votre compteur retombe à 0. Vous avez également un mode multijoueurs en écran séparé (2 joueurs), chose devenu assez rare pour être signalée. On notera cependant les mêmes limitations que pour le mode arcade concernant les voitures utilisables. Précisions tout de même : vous pouvez utiliser votre garage normalement (améliorations + réglages) pour le multijoueurs en ligne… un comble !!!
GT comporte un éditeur de circuit… Malheureusement la joie va TRÈS vite retomber. En effet nous avons en fait affaire à un générateur de circuit et non un éditeur. Vous choisissez votre environnement puis vous déterminer différents paramètres (longueur, densité des virages, difficulté du secteur, relief…), ces paramètres se font par secteur, votre tracé pouvant en contenir plusieurs. Votre tracé n’est d’ailleurs pas obligé d’être fermé (dans ce cas vous ne pourrez pas faire plusieurs tours). Le jeu s’occupe de générer aléatoirement le circuit au fur et à mesure que vous modifiez les paramètres. Heureusement vous pouvez sauvegarder votre résultat et vous pouvez même le partager avec vos amis. Malgré tout cet « éditeur » s’avère trop limité (ou plutôt aléatoire) pour avoir un réel intérêt car avoir un tracé intéressant n’est pas aisé.
Passons aux 2 dernières fonctionnalités de GT. Tout d’abord le fameux « GT TV » censé être une fonction communautaire. Il s’agit en fait ni plus ni moins que d’un service de VoD consacré uniquement à l’automobile. On trouvera ici des vidéos gratuites et des payantes… mais rien de révolutionnaire ni de particulièrement fantastique… on préfèrera mettre AB Moteur sur sa vraie TV. Seconde fonctionnalité : le mode photo. Ici vous choisissez un décor et vous y placez votre voiture pour la prendre en photo. De nombreux paramètres sont disponibles que ce soit pour le positionnement de votre voiture ou pour votre appareil photo. Ces dernières sont tout bonnement splendides et peuvent être exportées sur le DD de votre PS3 ou même sur une clé USB (fichier image classique). Cependant 2 grosses limitations : primo seules les voitures premiums peuvent être utilisées ici, secundo il faut que ce soit des voitures de VOTRE garage (bref que vous avez achetées).
Beaucoup de bâclé
Comme déjà évoqué le premier point bâclé c’est tout bonnement les graphismes. Autant les voitures premiums sont tout bonnement ce qu’il se fait de mieux, autant les standards sont à peine digne des productions moyen de gamme d’aujourd’hui !!! Les ombres des voitures sont également tout bonnement honteuses : peu réalistes, pixellisation et crénelage digne d’une PlayStation première du nom… Pour les circuits même combat : le meilleur côtoie le pire. Les villes (Londres, Rome) sont superbes au contraire de « vieux » circuits issues d’anciens opus. Le public a été réalisé par un stagiaire : même la PS2 fait mieux. Quant à l’herbe et au bitume ce n’est pas folichon non plus… pire : c’était mieux réalisé dans l’épisode Prologue !!! Niveau proportion on est à 1/5ème du jeu au top pour 4/5ème très moyen. Parmi les nouveautés que nous avons évoquées, 2 apportent leur lot d’effets, je veux bien sûr parler de la météo ainsi que de l’alternance jour/nuit. La météo est très bien réalisée (même si pas exceptionnelle), on voit même les essuies-glace fonctionner sur les voitures premiums !!! Par contre niveau réalisme pour la physique… des slicks tendres tiennent mieux la route que des pneus pluies !!! Pour l’alternance jour/nuit, elle se fait naturellement. Malheureusement l’éclairage de votre voiture est assez mal fait pour les courses de nuit : une voiture en feu de croisement éclaire mieux la route dans la réalité !!! Les puristes pourront également regretter que les rampes de phare des voitures de rally n’améliorent pas l’éclairage. A tout cela s’ajoute de (trop) nombreux problèmes d’affichage tout bonnement inadmissibles pour un titre de ce niveau : déchirures, clipping, crénelage… L’aspect sonore n’est pas épargné. Les musiques sont tout simplement insipides et soporifiques, heureusement qu’on peut les remplacer par sa propre playlist (sur clé USB ou bien copiée sur le DD de la PS3). Les bruitages sont du niveau de GT 4… loin des standards actuels. Et attention aux collisions en particulier si vous avez un caisson de basse : on a un véritable boum qui fait passer les explosions d’un Call of Duty pour de simples pétards !!! D’ailleurs les collisions contre le décor sont toujours aussi étrangement gérées puisque votre voiture ira irrémédiablement se placer perpendiculairement au décor quelque soit la vitesse et l’angle avec lequel vous l’avez heurté.
Niveau ergonomie là aussi ce n’est pas la panacée… Il y a de nombreux menu, mais les temps de chargement entre chaque sont raisonnables, mais ça reste rebutant lorsque vous voulez améliorer/entretenir votre voiture : vous devez remonter tous les menus pour finalement pouvoir accéder à la partie mécanique (dont les informations n’indiquent pas précisément qu’est-ce que ça améliore dans votre voiture… à part son poids, ses chevaux et ses PP). Autre point rebutant : les voitures d’occasion (c’est ici que se trouvent toutes les voitures standards, soit près de 800 engins). Et bien vous n’avez accès qu’à une trentaine de voitures sélectionnée aléatoirement. Cette sélection étant renouvelée en partie à chaque course que vous faites (5 courses sont nécessaire pour tout renouveler). Extrêmement frustrant lorsque vous recherchez une voiture bien précise. Le vendeur d’occasion online comble une partie du problème puisque lui contient une vingtaine de voitures dites populaires ou tout du moins relativement rares alors que nécessaires pour avancer dans le jeu (comme des pick up par exemple). Ce garage online est régulièrement mis à jour. Lorsque vous achetez ou gagnez une voiture cette dernière ne va pas directement dans votre garage d’ailleurs, elle va dans une zone d’échange. Il faut allez dans cette zone pour pouvoir transférer votre bolide dans votre garage, ce qui le rendra utilisable : une démarche tout simplement absurde et inutile.
Jouabilité
Toujours aussi exigeant, ce GT pêche cependant sur des points inadmissibles, avec notamment une gestion préhistorique des collisions et un mode rally aléatoire…
Graphismes
Difficile de juger au final… 1/5 du jeu s’avère tout bonnement splendide, alors que les 4/5 restants sont à peine digne de cette génération de console. À cela s’ajoute de nombreux bugs.
Son
Les musiques, on les oublie vite pour les remplacer par notre propre playlist. Quant aux bruitages, ils s’avèrent très moyens.
Durée de vie
Si GT s’avère long à finir, c’est uniquement grâce au leveling requis, qui vous obligera à faire plusieurs fois les différentes épreuves du jeu.