Autant vous le dire tout de suite : je n’aime pas les FPS !
D’abord parce que j’aime bien voir mon perso, pas juste ses mains.
Ensuite, parce que ça me stresse, tous ces ennemis qui me sautent dessus.
Et surtout parce que je vise comme une quiche.
Bref, à part Turok sur N64, j’ai jamais pris mon pied avec ces jeux… jusqu’à Timesplitters 2.
LA SOUPE AUX CHOUX VS. AL CAPONE
Timesplitters 2 est la suite de Timesplitters. Jusque là, c’est logique. Ce premier opus, signé des gars de Free Radical (Goldeneye, c’est eux), promettait beaucoup et a donc beaucoup déçu.
Dans sa suite, les Timesplitters sont donc de retour, extra-terrestres monstrueux qui se baladent dans le temps.
Et vous, vous faites partie de l’organisation qui les traque à travers les époques. On s’arrêtera là pour le scénario, y’a pas grand’chose d’autre à en dire avant la fin, que je ne vous révèlerai pas.
ALIEN VS. NOTRE-DAME DE PARIS
Les niveaux que vous allez traverser sont les plus variés que j’aie jamais vus dans ce type de jeu, et pour cause : vous allez traverser le Chicago de la prohibition, le Paris du bossu de Notre-Dame, la base militaire russe des années guerre froide, le Tokyo d’un futur cyberpunk ambiance Akira ou encore la planète des Timesplitters en pleine guerre… Pas énormément non plus, vu qu’il n’y en a que dix, mais ceux-ci sont longs et les décors au fil d’un même niveau varient du tout au tout.
Autant de niveaux aux missions variées : ainsi, en plus de l’objectif principal consistant bien entendu à récupérer le cristal du temps dudit niveau, nombre de missions secondaires vous proposeront, qui de sauver un passant d’une attaque en voiture, qui de brouiller les communications ennemies, qui de détruire tel équipement en un temps limité. Ce qui rend les niveaux, par ailleurs très linéaires, bien moins chiants à parcourir.
Qui plus est, les personnages que vous rencontrerez/contrôlerez disposent d’un design plaisant qui leur confère un charme certain. Tous sont originaux, voire parfois un peu grotesques, mais vraiment intéressants. Pour vous donner un ordre d’idée (sisi, y’en a un au fond qui insiste et il a les crocs), cela va du gangster à la Capone au sosie de Jaws (le méchant aux grandes dents de James Bond), en passant par le vilain Aztèque, le punk tokyoïte néo-futuriste ou encore le méchant mutant pas frais.
LA CINQUIÈME DIMENSION VS. JAMES BOND
En ce qui concerne les armes, vous allez en avoir pour votre beurre : chaque lieu dispose d’armes « d’époque » et vous allez pouvoir charcler de l’alien et de l’humain à grands coups de kalash des années 70, mitrailleuse des années 30 ou encore fusil à proton extra-terrestre.
Encore beaucoup de variété, donc.
E.T. VS. BLADE RUNNER
En plus d’un mode solo sympathoche à souhait, Free Radical nous gratifie d’un multijoueurs explosif.
Les modes de jeu sont tous présents, du ‘deathmatch’ au ‘capture the flag’ en passant par toutes les variantes possibles et imaginables.
Les maps sont assez grandes, nombreuses et variées, (qui plus est un éditeur de maps a été implémenté) et les persos tout simplement TROP nombreux ! Pour vous donner une idée, il y en a 126 jouables, qui passent en revue toutes les époques traversées durant le jeu. Quant aux armes, toutes celles du mode solo sont utilisables.
TIMESPLITTERS VS. LA WORLD NEWS COMPANY
Tout est too much dans ce jeu. Si le scénario est dans la droite lignée du premier opus, sa suite est à des années-lumières : c’est très beau déjà, et les décors les plus riches fourmillent de détails comme par exemple celui de la jungle (même s’il est vrai que d’autres, surtout en plein air, semblent un peu vides), les musiques savent se faire discrètes (parfois trop d’ailleurs) et collent toujours à l’ambiance de la mission et le gameplay est aux petits oignons.
Mais surtout, le maître-mot est ici VARIÉTÉ : variété de décors, variété de missions, variété de personnages, variété d’ennemis, variété d’armes, variété de modes de jeu. Plus complet que ce FPS là, je connais pas (bon je répète que je suis pas fan du genre aussi…).