Splinter Cell est un jeu vidéo PlayStation 2 publié en 2003 .

  • 2003
  • Action

Test du jeu vidéo Splinter Cell

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Arrivé initialement et exclusivement sur xbox fin 2002 avec le succès qu’on lui connait, Splinter Cell sera finalement porté sur les autres supports quelques mois plus tard.

Splinter Cell lors de sa sortie est une révolution dans un genre ou (presque) tout reste à faire et ou les jeux sont rares.

L’histoire est tout ce qu’il y a de plus classique : Sam Fisher ancien Marine connu pour son efficacité reprend du service pour Echelon 3 une branche secrète de la NSA.

Sam doit partir en Géorgie rechercher 2 agents de la CIA qui ont disparu. C’est le point de départ d’une aventure qui nous entraînera aux quatre coins du globe suite aux nombreuses découvertes que fera Sam tout au long de l’histoire. Ses découvertes nous mèneront aussi à éviter qu’un conflit mineur ne se transforme en troisième guerre mondiale.

Cache-cache

Qui dit infiltration dit furtivité. Deux domaines seront donc à maîtriser absolument : les déplacements silencieux et se fondre dans l’obscurité.

Dans Splinter Cell pour ne pas se faire repérer il faudra se déplacer accroupi et lentement, c’est le meilleur moyen pour ne pas se faire entendre lors des déplacements, mais c’est aussi plus rapide que de marcher lentement. Il faudra aussi faire attention ou l’on met les pieds, on a vite fait de marcher sur du verre ou faire tomber une bouteille ou une canette. Ce qui alertera le ou les gardes d’une présence suspecte mais qui feront d’abord une petite inspection avant de déclencher l’alarme.

Pour être invisible aux yeux des gardes il faudra se déplacer dans le noir et donc chercher les zones d’ombre ou à défaut en créer, pour être sur d’être « invisible » une jauge d’obscurité est afficher en permanence à l’écran, plus elle tire vers le noir, mieux c’est.

Il y a souvent la possibilité d’éteindre la lumière soit par un interrupteur soit en tirant dessus. La deuxième solution est préférable quand c’est possible. On est jamais à l’abri qu’un garde vienne la rallumer mais certaines étant protéger on ne peut pas les détruire.

Le jeu se passant souvent dans le noir, Sam est équipé de lunettes à vision nocturne.

En plus des gardes, quelques obstacles comme les chiens de garde, les caméras de surveillance, les rayons infrarouges, les portes codées, tourelles automatiques et j’en passe viendront ralentir la progression de Sam. Chaque problème à sa solution dans Splinter Cell, soit on agit sur la cause du problème soit on le contourne mais on ne se sera jamais bloqué et au pire il suffira de recommencer le niveau si on a mal gérer.

La mise en scène du jeu étant bien faite et la pression des missions, font qu’on ne se rend pas compte que Splinter Cell est répétitif : on s’introduit dans un bâtiment, on remplit les objectifs qui nous sont demandés et on se rend au point d’extraction une fois les objectifs remplis. Seul le lieu et la configuration des niveaux changent. On peut supprimer une partie en neutralisant et en cachant les gardes, ça évite bien des problèmes surtout en cas de déclenchement d’alarme mais il ne faut pas se louper car le garde ne vous louperas pas.

Captain America

Sam interviendra tout seul sur le terrain durant tout le jeu avec un arsenal limité mais très efficace. Il n’a que deux armes et pas mal de gadgets, le tout est en quantité très limitée mais en se débrouillant bien ça suffit. Pour les plus gourmands il ne sera pas rare de trouver de la recharge (munitions, gadgets et santé) dans les niveaux. A chaque nouvelle mission les munitions sont remplis à 100% et de nouveaux gadgets peuvent être ajouter en fonction de la mission.

Sam est équipé d’un pistolet avec silencieux ainsi que d’un fusil d’assaut modulabe avec silencieux. Le fusil d’assaut a des fonctions secondaires dont les plus efficaces sont le sniper, l’électrocuteur qui envoie une décharge électrique efficace si on tire dans une flaque avec des gardes et la caméra de diversion. Cette caméra est particulière, on peut attirer les gardes en faisant du bruit émettant de la caméra et dès qu’ils sont assez près ont peut un lâcher un gaz qui les endormira.

L’inventaire contient d’autres gadgets qui facilitent grandement la vie : un passe partout, des crochets explosifs pour exploser les serrures, un câble optique pour avoir à travers les serrures, des grenades à fragmentation, un brouilleur de caméra, un micro-laser pour entendre des conversations à distance, la vision nocturne dont j’ai déjà parlé mais aussi la vision thermique, des jumelles et des mines murales.

Sam a une palette très riche de mouvements pour l’époque, mais en regardant d’un peu plus près on se rend compte que le plus gros sont les mouvements basiques du genre. Ubisoft a ajouté le saut et a créé des mouvements à partir du saut. Avec ce mouvement inédit à l’époque, on peut s’accrocher aux canalisations fixées au plafond. En étant proche de 2 murs pas trop éloignés on peut faire un grand écart en hauteur, pratique pour se cacher dans les couloirs haut de plafond ou les ruelles étroites. Et si un accès est assez haut on peut faire un double saut en prenant appui sur le mur.

L’autre point fort du gameplay est la caméra manuelle avec le stick de droite ce qui donne un meilleur angle de vue sur la situation

Graphismes : 9/10

Ubisoft a fait de l’excellent travail, c’est propre et c’est beau, la PS2 étant limité techniquement par rapport au support d’origine, des concessions ont du être faites. Certains effets ont disparu et tous les niveaux ont été modifié, des phases ont été soit raccourcies soit supprimées.

Gameplay : 9/10

Gameplay très rapide à maîtriser. L’inventaire est bien pensé on s’y retrouve vite.

Durée de vie : 9/10

La version PS2 compte un niveau de plus que la version de base, soit 11 niveaux. Mis à part le premier niveau qui sert de tuto, il faut environ une heure par niveau la première fois et on peut diviser le temps par deux une fois que l’on connait bien le jeu. La difficulté est correcte, les checkpoints sont assez bien placés et rares sont les endroits frustrants. Même fini on revient sur Splinter Cell avec un grand plaisir.

Bruitages/musiques : 8/10

Les musiques sont discrètes voire inexistantes, les bruitages sont bons et la version française assez bonnes.

Le résultat de cette conversion est bluffante, Ubisoft a su exploiter au mieux les capacités de la console même si des concessions ont du être faites pour que le jeu puisse tourner sur le monolithe de Sony.

Splinter Cell