L’histoire (un peu flou)
Autrefois, Sam Fisher était un agent d’Echelon 3. Sa mission consistait à infiltrer les fiefs des ennemis de la sécurité nationale pour rassembler des informations et, le cas échéant, neutraliser les malfaiteurs.
Mais les temps changent. Les adversaires des Etats-Unis recherchent de nouvelles méthodes pour frapper encore plus fort. Pour garder une longueur d’avance sur eux, Echelon 3 est aussi en phase de mutation (le colonel Lambert et le directeur adjoint Williams ne sont pas tout à fait d’accord sur la direction à prendre).
Tandis que les ennemis de Fisher évoluent et que ses alliés fluctuent, la vie de Sam prend un tournant dramatique et irréversible. Dorénavant plus rien ne sera jamais pareil.
Tandis que sa vie est sans dessus dessous, Sam Fisher se lance dans une mission très différente des précédentes. Habitué à pénétrer les défenses et à rassembler des informations de l’extérieur, il agit cette fois de l’intérieur en collaborant avec qui il a juré de détruire, se découvrant au passage des ennemis parmi ses alliés. Il tente le tout pour le tout. Pour le Bien. Même s’il risque d’y perdre son identité - ou la vie
Les précisions (pour mieux comprendre)
Le scénario se lance à la fin du premier niveau qui servira avant tout de tutoriel sur les choses les plus importantes à connaître, comme les nombreuses façons de neutraliser les adversaires ou les contourner, comment désactiver temporairement les caméras et les lumières. Le gameplay reste le même que Chaos Theory, pour les habitués le jeu se bouclera assez vite vu qu’ils connaissent les automatismes, pour ceux qui découvrent, ils prendront très vite le pli.
A la fin du premier niveau Lambert ordonne à Sam d’abréger la mission, un événement tragique le contraint à rentrer, Sam s’exécute difficilement. Pendant le retour à la base il apprend le décès de sa fille et quitte Echelon 3.
Sam quittera Echelon 3 et tombera très bas, jusqu’au jour où il va trop loin, il se retrouvera en prison et sera perçu comme un délinquant auprès de ses anciens collègues.
Officieusement Sam est toujours à Echelon 3, il se retrouve à la prison d’Ellsworth. Il doit prendre contact avec Jamie Washington puis s’en faire un ami et le faire évader de prison pour ensuite intégrer la John Brown’s Army ou JBA. Il s’agit d’un mouvement terroriste américain dont la motivation première de son créateur est de changer l’ordre établi qui pour lui sombre dans la décadence depuis trop longtemps. Le créateur de la JBA s’appelle Emile Dufraisne, il est l’objectif final de Sam.
Cette mission est la plus dangereuse qui ai été demandé à Sam, seul Lambert est au courant de cette mission, même si le directeur adjoint Williams découvrira très vite que Sam est en mission. Pour cette mission Sam sera livré à lui-même, il devra remplir les objectifs d’Echelon 3 et de la JBA pour qu’il garde la confiance de ses employeurs. Si ces objectifs sont contraires, Sam devra prendre une décision qui sera toujours lourde de conséquence. Il sera souvent question de sauver des vies ou d’en tuer par le biais d’attentats ou sur ordre de Dufraisne. Tout au long du jeu il faudra jongler avec les différents ordres.
Pour savoir de quel côté on bascule un « système de confiance » a été mis en place, à chaque grosse décision ce système apparaîtra et montrera le résultat de la décision.
Avec ce système le joueur est plus impliqué dans le jeu. Les choix que l’on fait ont une incidence sur le matériel disponible pour faire les missions, si on penche du côté de la NSA on aura plus de matériel et inversement.
Double Agent n’est pas radin en cinématiques, bien que généralement très courtes (une dizaine de secondes généralement) elles apporteront beaucoup à l’immersion du jeu, elles se déclenchent toujours au bon moment et permettent de bien comprendre ce qu’il se passe et elles ne nuisent pas au rythme du jeu. Entre chaque mission on entendra des bouts d’interrogatoires entre Sam et le directeur adjoint, il lanceront et clôtureront les missions.
Pour la première fois dans Splinter Cell, il y aura un peu de coopération dans le mode solo, divers individus nous aideront à remplir certains objectifs et inversement. De plus suivant le personnage qui nous accompagnera il sera plus ou moins efficace pour nous défendre en cas de boulette..
La difficulté a monté d’un cran, les ennemis sont plus réactifs mais toujours aussi mauvais dans leurs inspections, en revanche dans le dernier niveau ils sont très bons, un peu trop dès fois grâce à leur équipement qui est identique à celui de Sam ils nous voient de loin.
Les caméras sont souvent cachées dans les coins sombres, même si on les entend, il faudra souvent utilisé la vision électromagnétique pour les repérer.
Comme on peut le voir Ubisoft a misé gros sur le scénario, l’implication et l’immersion du joueur, alors que l’on pouvait craindre une sous version de Double Agent sur PS360 & PC. En fait les version 128 bits et « next gen » sont complètement différentes dans leur déroulement, la versions « old gen » est plus dure.
Graphismes: 8/10
Les graphismes font parti des choses qui ont été repris de Chaos Theory (même moteur graphique).
Gameplay : 10/10
On ne change pas une équipe qui gagne, les habitués seront peut être déçu de cette stagnation, mais les nouveaux venus vont apprécier.
Musiques/Bruitages : 8/10
Excellent comme tous les Splinter Cell
Durée de Vie : 8/10
Dans la moyenne de la série, une dizaine d’heure la première fois.