Le scénar’
L’histoire se passe en 2007. La création de l’I-SDF, armée de défense japonaise contre la guerre de l’information, est considérée comme une violation de la loi internationale et de la constitution japonaise et fait renaître les tensions entre le Japon, la Chine et la Corée du Nord. Face au blocus imposé par la Chine et la Corée du Nord, le Japon demande l’assistance des Etats-Unis, en accord avec l’article 9 de la constitution japonaise d’après-guerre.
Les preuves réunies par l’I-SDF indiquent que le tristement célèbre « Jour de l’or noir », qui a provoqué l’effondrement de l’économie japonaise, aurait pu être causé par des attaques intentionnelles de type de guerre de l’information.
Alors que plusieurs pays mobilisent leurs troupes et que les Etats-Unis envoient sur place l’USS Clarence E. Walsh, le navire le plus sophistiqué au monde pour ce qui est de la guerre de l’information, Echelon 3 prend connaissance d’un incident mineur sans lien apparent avec cette affaire, mais qui pourrait avoir des répercussions terribles à l’échelle mondiale.
Sam est envoyé en mission pour éviter que cet incident ne dégénère en guerre mondiale.
Le jeu
Pour cet opus Ubi Soft réussi la prouesse d’améliorer une troisième fois sa licence et a tapé très fort. L’ambiance et la mise en scène ont été améliorées, on sent que la situation est tendue et que la moindre erreur risque d’avoir des répercussions dramatiques. Les niveaux sont un peu plus grands et le gameplay a été grandement amélioré rendant Sam extrêmement efficace au corps à corps et gagnant en agilité tout en gardant les mouvements des 2 premiers Splinter Cell.
Sam dispose maintenant de coups assommants et de coups mortels (égorgement), en un coup il neutralise n’importe quel adversaire. En étant suspendu à une canalisation on peut tuer un garde qui passe en dessus en l’étranglant, on peut également faire basculer un ennemi dans le vide de 2 façons différentes, soit en arrivant par derrière et on le pousse dans le vide, soit en étant accroché à un rebord on attrape l’ennemi et on le tire vers le bas.
Avec ces coups, l’économie de munitions est énorme mais surtout la façon de jouer change pas mal, on peut aborder les missions de différentes manières tout en gardant les bases de la série.
Pour gagner un peu plus en efficacité une barre de niveau sonore a été ajoutée, en plus de savoir le bruit que l’on fait, on connait le niveau sonore de notre environnement. Les gardes sont assez réactifs si on fait un peu trop de bruit.
L’équipement a eu le droit à un petit dépoussiérage, on a toujours le pistolet et le fusil d’assaut mais ces derniers ont eu le droit à des rajouts.
Le pistolet se verra greffer l’OCP, un dispositif qui neutralise temporairement les caméras et les lumières, les caméras blindées et les lumières protégées y sont insensibles. L’OCP se recharge en quelques seconde. Pour être sur que l’OCP fonctionnera on utilisera la vision électromagnétique qui sert à voir quels sont les caméras et lumières qui y sont sensibles. La vision électromagnétique est une nouvelle fonction des lunettes.
Le fusil d’assaut pourra se transformer en fusil à pompe, efficace à courte portée mais très bruyant.
Sam pourra jouer au pirate grâce à l’EEV, véritable couteau suisse technologique. On pourra s’en servir comme jumelles mais surtout on pourra pirater les scans rétiniens, les portes codées, les ordinateurs etc…. .
Il est possible de coupler l’EEV avec les différentes visions disponibles dans les lunettes.
Chaos Theory conserve presque tout l’équipement des autres Splinter Cell à l’exception des caméras de diversions et des crochets explosifs. Les crochets explosifs sont remplacés par le couteau de Sam (celui pour égorger) qui servira à casser les serrures. Le couteau sert également à faire des entailles dans les tentes pour entrer silencieusement.
Les caméras de diversion disparaissent au profit des grenades flash.
Avant chaque nouvelle mission, trois types d’armement seront proposés : assault, infiltration et redding.
En choisissant assault, notre arsenal comprendra les munitions de base du pistolet et du fusil d’assaut au maximum, avec peu voir pas de gadget en plus. Pour infiltration, c’est l’inverse beaucoup de gadget en quantité limité et peu de munitions. Redding est un compromis de l’armement assault et infiltration, plus de munitions qu’en infiltration et plus de gadgets qu’en assault.
Quelque soit le type d’armement, les gadgets de base sont disponibles : passe partout, EEV, lunettes (vision nocturne/ thermique/électromagnétique).
Les niveaux étant plus grand on pourra se guider avec une carte qui indique ou sont les objectifs principaux, malheureusement elle est mal faite, il n’est pas évident de s’orienter correctement. Chaos Theory verra l’arrivée des objectifs secondaires qui ne sont pas indiqués sur la carte, il faudra fouiller les niveaux pour les mener à bien. Faire ou ne pas faire les missions secondaires n’a aucune incidence sur l’histoire.
Chaos Theory a repris le tableau de statistique de Pandora Tomorrow mais en un peu plus poussé. Ca permet de connaître :
Le nombre d’adversaires tués ou assommés, plus il y a de morts, plus la statistique d’infiltration est mauvaise.
Le nombre d’alarme déclenchée ou pas, idem que pour les morts plus il y en a, moins c’est bon.
Le nombre de corps trouvé, idem que pour les morts.
Le temps que l’on a mis à faire la mission, le temps ne joue pas sur les statistiques.
Ce qui est dommage c’est que l’on ne débloque rien si l’on boucle un niveau avec score de 100%.
Les pièges des opus précédents sont les mêmes et on n’en verra pas de nouveau, les gardes par contre seront équipés des mêmes lunettes que Sam mais d’une efficacité moindre.
Pour terminer on pourra sauvegarder à n’importe quel moment.
Graphismes : 9/10
C’est très beau, Ubi Soft réussi l’exploit de pousser la PS2 un peu plus loin à chaque épisode, mais comme les autres Splinter Cell, le jeu a du subir certaines coupes. Tous les niveaux ont été modifié avec des passages supprimés ou raccourci.
Gameplay : 10/10
Parfait, rien d’autre à ajouter.
Bruitages/musiques : 9/10
Les musiques sont très bonnes et installent l’ambiance, les répliques de Sam sont toujours aussi bonnes.
Durée de vie: 8/10
Tout dépend de la manière dont on aborde les missions, mais la première fois il faut bien compter une douzaine d’heures. Avoir les stats des niveaux à 100% demandera un certains temps.