Sly Raccoon, c’est l’autre série de plates-formes sur PS2, après Ratchet & Clank et Jak & Daxter.
Moins connue que ses illustres concurrents, Sly Raccoon a aussi la particularité d’opérer en solo, alors que la mode des jeux de plates-formes veut que les héros fonctionnent par couple…
Un scénario original !
Sly Raccoon n’est pas un héros comme les autres, c’est le raton laveur de porte-monnaie, comprenez voleur, le plus célèbre de Ratonie Occidentale !
Mais Sly à de gros ennuis, un clockwerk à dérobé le Volus Ratonus, la bible du voleur, écrite depuis des générations par la famille de Sly !
Et pire, pour être sur que Sly ne le récupérera jamais, il a séparé le livre en 5 et a distribué les autres parties à ses 4 terribles acolytes.
Sly est désemparé, heureusement ses amis Bentley l’hippopotame et Murray la tortue sont là pour le soutenir et l’aider à confectionner les plans les plus saugrenus pour récupérer son bien.
Mais avant toute chose, Sly doit de se rendre à Paris, au bureau de l’inspecteur Carmelita Fox, une charmante louve, qui enquête sur notre raton laveur depuis bien longtemps et qui a un dossier assez complet sur notre malfrat… mais aussi sur les « 5 maléfiques » qui ont chacun une partie du livre familial.
Pas de temps à perdre, Sly fonce dérober ces dossiers, mais Carmelita l’attends. Ce premier niveau constitue une sorte d’introduction vraiment bien ficelée, qui nous en met plein la vue dès le départ.
Une réalisation de haut vol !
Le niveau d’introduction met de suite dans le bain, on commence à diriger Sly sur les toits de Paris tandis que le générique défile à l’écran tel un véritable dessin animé, les musiques vous plongent dans l’ambiance.
Les niveaux suivants sont tout aussi beaux, on explore des casinos, des usines, des tours enneigées… également des niveaux de course ; des décors sublimés par la technique du cell shading.
Sly dispose de sa serpe, qui lui permet de harponner ses ennemis, mais aussi de s’agripper à divers objets, se suspendre, se balancer, …
Mais Sly est avant tout un voleur et opère dans la dentelle ; il faut donc être le plus discret possible et éviter de déclencher les alarmes et de se retrouver face à plusieurs gardes qui ont ordre de vous liquider.
Il est donc bien nécessaire d’observer avant de se jeter dans le tas, d’autant que vous aurez plusieurs objets à récupérer : des fers à cheval pour vous protéger, des pièces d’or qui au bout de 100 vous donnent un fer à cheval, des vies, des indices qui contiennent en général des codes de coffres, et des clés.
A chaque fin de tableau, vous aurez à affronter un des 5 maléfiques, avant de changer de zone et de décor pour en affronter un nouveau. Sly Raccoon est donc structuré comme un basique jeu de plates-formes.
Seul point d’ombre, la relative facilité du titre, il ne vous faudra que quelques heures pour en venir à bout, on ne meurt pratiquement pas, la plupart du temps on zappe le côté discrétion quitte à se prendre une horde d’ennemis… très faciles à battre.
En résumé…
GamePlay :
Très simple, on fait faire de tout à Sly, des pires acrobaties que l’on apprend au fil de l’aventure aux coups de serpes meurtriers.
Graphismes :
Un style dessin animé ravageur, une mise en scène incroyable, des couleurs de folie, bref très beau.
Bande son :
On est dans des thèmes furtifs à la sauce cartoon.
Durée de vie :
Aïe, le gros point noir du jeu, c’est même vraiment dommage ! Pour les plus petits par contre, c’est suffisant, mais pour les autres vraiment décevant !
Conclusion
Sly Raccoon nous arrache la pupille, une mise en scène accrochante, des personnages très sympathiques, mais d’un autre côté une aventure quelque peu sommaire même si le coup du gentil voleur c’est sympa, une structure des niveaux archi-basique, et une durée de vie ultra courte, vraiment dommage !
NOTE : 7/10