Okami est un jeu vidéo PlayStation 2 publié en 2007 .

  • 2007
  • Aventure

Test du jeu vidéo Okami

5/5 — Parfait ! par

Okami, en japonais peut se traduire de deux façons, soit par « Divinité » ou par « Loup » c’est cette ambivalence des Kanji qui donne naissance au meilleur jeux PS2 et de cette année 2007.

Okami c’est l’histoire de Shiranui, qui cent ans auparavant a vaincu avec l’aide du Guerrier Kuzanagi le redouté démon Orochi, dragon noir orné de huit têtes.

Réincarné sous la forme d’un loup il vous faudra restaurer votre pouvoir divin en débusquant les 13 divinités du jeu pour chasser les ténèbres du Japon et reconstituer votre pouvoir d’antan.

La première chose qui frappe dans ce titre, c’est la patte graphique, ce jeu à une personnalité, tous les décors sont soignés et possèdent leur propre charme. Okami s’inspire profondément des estampes japonaises, et plus particulièrement du style répandu connu sous le nom d’Hokusai. Mais les décors ne sont pas que beau et riche, ils sont vivant, aussi bien le flot des rivières que la présence de nombreux animaux et personnages renforcent cette impression.

Chaque monde que vous visiterez reflète un style qui lui est propre, avec son architecture, son environnement, Okami est sur ce point une véritable réussite tant graphique que artistique. C’est un hommage à l’art japonais traditionnel, à ses mythes et légende.

La force d’Okami c’est aussi la gestion du jour et de la nuit qui influence réellement sur les actions que Amateratsu peux effectuer dans le monde. Action en grande partie réalisable grâce au pinceau Divin.

Le Pinceau Divin caractérise votre personnage, grâce à cette faculté de dessiner ce que vous souhaitez sur les décors vous pouvez progresser dans votre quête et améliorer votre efficacité au combat. En recherchant les divinités cachées aux quatre coins du Japon, vous apprendrez de nouvelles techniques de dessin vous permettant de faire souffler le vent, de diriger à votre guise le cycle jour nuit; ou de manière plus offensive, de faire exploser vos ennemis, de les trancher en rondelles… Cette manière de jouer en utilisant un pinceau est une petite révolution de gameplay, en plus d’utiliser et d’interagir directement avec le monde, vous le façonner à votre manière.

Excepté votre pinceau, Amateratsu dispose de plusieurs attributs divin, qu’elle peux augmenter en utilisant des sphères de bonheur récolté auprès de différents intervenant du jeu ou bien simplement en accomplissant certains objectifs. Ces sphères peuvent augmenter votre vie votre niveau d’encre utilisable ou encore agrandir votre estomac divin, estomac ayant la faculté de vous ressusciter.

Ama peux s’équiper de trois types d’armes différentes : Les « Miroirs », les « Rosaires » et les « Épées ».

Chacune de ces armes ont des caractéristiques différentes, les miroirs sont véloces et font des dégâts standards, tandis que les épées plus lente infligent de lourds dommages à vos ennemis. Cet arsenal divin possède des caractéristiques magiques utilisables en combat, en plus il est possible d’équiper n’importe quel arme divine en arme principale ou secondaire, ce qui vous laisse un large éventail de possibilités.

Enfin, Amaterasu aura la possibilité d’utiliser des talismans pour améliorer ses capacités, mais venons en à notre aventure….

Réveillé d’un sommeil de cent-ans, il va vous falloir terrasser les ténèbres à nouveau pour restaurer le monde enchanteur d’Okami, et dès les premières minute de jeu on est conquis par la maniabilité, c’est nerveux, rapide, les commandes répondent avec une facilité déconcertante, que du bonheur !

Mais en tant que loup vous avez certaines faculté de l’animal, aboyer ou creuser des trous pour découvrir des objets cachés ou encore avoir une certaine difficulté à nager sur de longues distances…

Pour vous guider dans votre aventure, vous êtes dès le départ affublés de Issun, artiste itinérant pas plus grand qu’un pouce, véritable mascotte du jeu, il sera votre voix, car en tant que loup et déesse, vous ne pouvez parler. Les doublage, il n’y en a pas dans le jeu, pour éviter une localisation douteuse et assurer ce côté intemporel, tous les dialogues sont sous la formes de borborygmes, idée de génie encore une fois.

L’aventure qui se déroula dans quatre régions gigantesque sera ponctué de cut-scène et de dialogues amenant des quêtes, mini-jeu mais aussi l’affrontement des boss, gigantesques pour la plupart et nécessitant la localisation de leur point faible pour les achever. Ces affrontements sont d’ailleurs superbes et font parties des combats que l’on oublie pas. D’ailleurs plus d’une dizaine de boss vous attendent tout au long de l’aventure, qui possède une très grande durée de vie, comptez 30 heures pour uniquement finir la trame principal du jeu en zappant toutes les quêtes et mini jeux, et environ 50 a 60h pour finir le jeu intégralement, c’est d’ailleurs la fin du jeu qui révélera certaines choses…

Avant de conclure ce test il vous faut parler des musiques qui sont absolument somptueuses, utilisant des sonorités typiquement japonaises, il y a beaucoup d’instruments a vent et à percussions, mais quel régal, chaque thème est en parfaite adéquation avec le lieu visité ou l’action en cours et pour prouvez que la musique est varié il y a plus de 100 thèmes musicaux dans Okami, sans compter les musiques courte ou indiquant un évènement. L’OST du jeu tient sur 5CD magnifiques et certains thème comme celui de OKI ne laisse pas indifférent.

Cette recherche musicale vient confirmer tout les atouts que possède ce jeu. Okami à tout pour plaire, hormis parfois, une gestion un peu hasardeuse de la caméra, rien ne viens gâcher le plaisir de jouer à cette oeuvre d’art. Ce jeu mérite amplement une note de 10, car cela fait bien dix ans qu’un jeu ne m’avais pas autant impressionné tant par sa réalisation que son gameplay sans faille. Okami s’inscrit dès lors comme la référence du jeu d’aventure action sur console, rien de moins.

Okami