Manhunt est un jeu vidéo PlayStation 2 publié en 2003 .

  • 2003
  • Action

Test du jeu vidéo Manhunt

3.5/5 — Très bien par

Apparement une des stratégie de vente chez Rockstar c’est de faire des jeux de plus en plus violents, après Max Payne, GTA III, GTA Vice City voilà Manhunt, plein de violence à 200% gratuite.

Voyons voir l’excuse

Ce que l’on peut dire c’est qu’ils nous on pondu une histoire les petits gars de chez Rockstar. Vous êtes James Earl Cash, un homme qui attendait depuis deux ans dans le couloir de la mort, hier soir vous avez reçu l’injection fatale. Enfin ça c’est la version grand public mais la réalité est à des années-lumière. Vous vous réveillez quelques heures plus tard quelque part avec dès le réveil la voix d’un homme qui vous offre une seconde chance si vous travaillez pour lui. Votre employeur est en fait producteur de film, mais il ne vit pas a Hollywood, il est célèbre et ses vidéos se vendent comme des petits pains… sous le manteau. Dès que vous sortez de l’endroit où il vous met au courant de votre nouvelle situation via un haut-parleur puis une oreillette qui vous suivra tout le jeu, vous n’avez plus qu’un seul choix, passer au travers de tous les délires de cet homme.

Une seconde chance ça se paie

Starweather (le producteur) vous offre donc une seconde chance mais le travail que vous avez à faire est en somme assez simple : survivre, puisqu’en fait Starweather est un producteur de Snuff Movies. (si vous ne savez pas ce que c’est regardez 8mm un film Joel Schumacher avec Nicolas Cage) Donc vous voilà avec deux options en solution : soit vous éliminez tous ceux qui sont entre votre liberté et vous soit vous y rester en essayant de le faire. Vous faire la belle ne servirait a rien Starweather utilise l’ancien système de vidéo-surveillance de la ville pour tourner tous ses films dans cette ville fantôme.

James Cash, guerrier de l’ombre

J’en vois déjà se dire, encore un jeu de bourrin avec des hectolitres de sang. A ceux là je dis vous vous trompez à moitié, bon pour le sang on ne dit pas, mais il est en fait plus subtil qu’il n’y paraît. Le seul moyen de survie que vous ayez c’est la discrétion, une attaque de front est du suicide pur et simple, surtout si le nombre d’ennemi dépasse un. Pour prendre par surprise vos bourreaux, vous avez un petit panel de mouvement : longer les mur, faire du bruit en tapant dans un objet (ou si vous possédez le Headset de Socom vous pourrez interpeller ceux à vos trousses), lancer briques, bouteilles vides voire une têtes pour faire diversion. Si malheureusement vous êtes surpris, il vous reste deux solutions, le combat s’il est seul où la fuite s’ils sont deux où si vous voulez les tuer avec plus de style. Si vous choisissez la fuite, elle ne durera pas très longtemps à cause de votre barre d’endurance et l’intelligence artificielle plutôt bête qui ne vous verra littéralement plus une fois dans l’ombre, même si vous êtes devant eux. Le seul moment où on peut vous remarquer c’est quand vous vous approcherez un peu trop de votre ex-future-victime.

L’art de la guerre

Passons voir les jouets que vous allez rencontrer lors de vos aventures, à noter qu’elles sont classées dans quatre catégories. Il est bon de noter que vous n’aurez le droit qu’à une seule arme par catégorie.

  • Les armes à usage unique, les plus silencieuses, on en trouve 3 : le sac plastique, le morceau de verre et la corde de piano.

  • Les armes légères comme par exemple couteau, matraque en bois, petit pied de biche, faucille et des armes de poing. (de la riveteuse au 9mm semi automatique)

  • Les armes lourdes, les plus bruyantes, mais les plus marrantes : batte en bois ou en acier, fusil à pompe, fusil de précision, j’en passe et des meilleures… sans oublier la tronçonneuse sans laquelle rien ne serait drôle.

  • Les objets de diversion : briques, bouteilles vides, tête de vos anciennes victimes qui ont été raccourcies.

Ce n’est pas tout. Lorsque vous venez en douce pour faire non pas un kill mais une exécution, lorsque vous êtes assez près près de votre future victime, Straweather vous encourage et un viseur apparaît et selon le temps que vous appuyez sur un des deux boutons de frappe, vous définissez le niveau de violence (ou de style selon le jeu) vous en avez trois : (dans notre exemple avec une batte en métal)

  • Le niveau blanc (entre 0 et 3 secondes) : exécution rapide souvent réalisée dans l’urgence. Dans notre exemple juste deux coups bien placés pour mettre l’homme à terre.

  • Le niveau jaune (entre 3 et 6 secondes) : James a eu le temps de réfléchir un peu à la manière d’en finir avec un peu de style.

  • Le niveau rouge (plus de 6 secondes) : James a le temps de faire monter sa rage et d’en finir avec le plus de style possible. Par exemple il étrangle sa victime pour la rendre groggie, puis il finit le travail avec un beau coup en plein dans la tempe qui a pour résultat de faire exploser le crâne de la victime. Détail amusant si vous êtes près d’un mur, vous verrez les morceaux restés collés quelque secondes au mur avant de tomber au sol.

Après que vous ayez relâché le bouton, une cinématique apparaît avec un filtre qui salit l’image et qui donne l’impression de venir d’une caméra de surveillance ou d’un camescope.

C’est bien beau tout ça…

… Mais avec ça tu ne fais pas un jeu certains me diront, certes les deux premiers niveaux sont des niveaux simples qui sont là pour l’apprentissage, puis il y a une phase linéaire de quelque niveaux où le but est bêtement de passer, puis après quelques rebondissements le jeu se lance vraiment et on est vraiment pris par l’ambiance, puis arrivent les Gunfight très prenants mais qui peuvent se résumer à « je me cache, j’en vois un, je tire, je me recache ». Ensuite vous tombez sur les niveaux à objectifs (ne pas vous faire prendre ou sinon…, escorter un clodo à travers le niveau)… Bref même si le jeu prends du temps à démarrer, une fois lancé vous aurez du mal à décrocher avant d’avoir fini les 20 niveaux.

En Bref

Les Plus

-Concept original.

-L’ambiance

-La bande son

-La réalisation

Les Moins

-IA

-Répétitif par moment

-Peut véhiculer une mauvaise image du jeu vidéo (c’est Familles de France qui vont être contentes)

Les notes

Scénario

Classique, il rappelle un peu Running Man (le bouquin, pas le film). 5/10

Originalité

Oser allez aussi loin dans la violence avec un jeu d’action axé infiltration était une idée à avoir9/10

_Durée de vie _

20 niveaux qui deviennent plus long et plus difficiles, il va vous falloir recommencer un paquet de fois et cela peu en décourager certains dans les moment répétitifs. Compter une petite vingtaine d’heures. 8/10

Jouabilité

On est proche de GTA, avec le stick droit, on contrôle la vue subjective, le contrôle de la caméra aurait été préférable. 6/10

Graphisme

On reconnaît la GTA touch dans le moteur graphique, l’ajout du filtre au moment des exécutions en plus des texture sales (un peu à la Silent Hill) rend l’ambiance encore plus malsaine. 8/10

Bande son

Musique stressante, railleries des Chasseurs, tout ce qui va bien pour vous mettre dans l’ambiance. 7/10

Manhunt