Rockstar portent bien leur nom ; ils ont l’esprit créatif mâtiné de rébellion, avec une touche de violence transgresseuse qu’ils mettent en évidence dans leurs jeux, surtout leur franchise phare qu’est GTA. Avec Manhunt, ils ont créé un univers glauque qui n’a pas été bien accueilli par la critique, à cause de son extrême violence et son ambiance sadique. Et justement ce sont là les atouts du jeu, qui le rendent unique, avec de la vraie infiltration. Car si on échoue c’est la mort assurée, pas comme MGS ou Splinter (je te l’accorde Raeglin), qui sont beaucoup plus flexibles. Ici c’est de la véritable chasse à l’homme, pas d’alternative : c’est tuer ou être tué. Les testeurs ont descendu le jeu sous prétexte que la violence était totalement gratuite, ce qui est faux quand on comprend que Rockstar a voulu créer une ambiance bien particulière, comme si c’était un monde irréel ou un jeu élaboré par un maniaque façon SAW (on pense notamment au boss final à tête de cochon ou aux ennemis masqués, qu’on sent pas très humains).