Sorti il y a 1 an et demi sur PS2, Drakengard prend place dans un monde médiéval où subsistent des créatures de légende.
Deux camps, l’Union et l’Empire, se disputent autour de la maîtrise de sceaux qui garantissent la sécurité du monde et d’une Déesse qui en est la clef.
Vous êtes Caim, soldat de l’Union et frère de la Déesse. Alors qu’il défend son château assiégé par l’Empire, Caim se voit forcé de conclure un pacte avec un énorme dragon rouge, race qu’il méprise depuis qu’un des leurs a assassiné ses parents. Méprise que le dragon lui rend bien.
Notre joyeux équipage prend alors la direction des cieux pour une aventure riche en aventures.
La force de Drakengard réside en deux points : le dragon et les personnages.
En effet, le jeu se divise en 2 parties distinctes : une partie aérienne où vous détruisez tout ce qui vole à coup de boules de feu et de homing laser. Reprenant le principe de Panzer Dragoon mais en offrant plus de liberté de mouvement, le jeu parvient à faire naître un sentiment d’exaltation lors de ces phases, d’autant plus que le dragon est une merveille à regarder.
Avec ces phases aériennes, on trouve également des phases au sol, très Dynasty Warriors. Parfois assisté du dragon, vous devrez massacrer les hordes d’ennemis se jetant sur vous en rangs serrés grâce à une IA (très) peu poussée qui ne connaît comme mot d’ordre que « tuer ». Bien qu’elles soient répétitives, le fait d’avoir 65 armes à notre disposition, toutes différentes, rehausse le tout. Dommage que les combos soient les mêmes (carré, carré, carré, triangle, carré, carré, etc…). De plus, des problèmes de caméra apparaissent lors des demi-tours.
Quant au scénario, il est simple et peu cohérent dû au découpage en versets de l’aventure. Le point fort de l’histoire réside dans les personnages.
Tous sont loin d’être des anges, de votre héros muet et belliqueux à la folie, à votre dragon condescendant en passant par une psychopathe mangeuse d’enfant et une petite fille schizophrène… Tous entretiennent le malaise chez le joueur, notamment en raison de certains objectifs qui vous font découvrir une autre face de vos personnages, et du fait qu’avancer plus profondément dans le jeu ne conduit jamais à un meilleur dénouement.
EN RESUME :
Graphismes :
Rien à redire, à part un clipping masqué par un brouillard trop présent et une distance d’affichage courte - 7/10
Jouabilité :
Simple, on s’y fait rapidement. Seul des problèmes subsistent quant à la caméra, heureusement résolus grâce à une manip’ avec le bouton de garde -7/10
Musiques :
Très particulières, du symphonique remixé. Contribuent au malaise suscité par le jeu, mais trop répétitive. -6/10
Voix :
Très bonnes. le dragon gagne en charisme, Mannah devient un personnage d’anthologie (lalalalalala! lalalalalala!) -9/10
Durée de vie :
Plusieurs fins, 65 armes à trouver et à mixer.
Ces armes débloquent un dernier chapitre qui, bien que court, vaut le détour.
Des boss de fins bien coriaces pour finir en beauté. -7/10