Dragon Ball est l’un des rares mangas que je connais, et des encore plus rares que j’aime bien. J’avoue qu’à partir de la partie concernant Bou je n’ai pas trop suivi, mais du coup, je me disais que ce Budokai Tenkaichi 3 comblerait mes lacunes.Et mazette ! Tous ces personnages ! Dans la pratique et sans compter les trouzaines de versions de San Goku, Vegeta ou San Gohan (et de pas mal d’autres encore), il reste tout de même quatre-vingt quatre (si si, vous pouvez recompter) combattants à sélectionner une fois débloqués.Maintenant comme dit au dessus, cette surcharge du roster masque un manque d’efforts absolu concernant leurs patterns de mouvements, tous semblables en dehors des quelques coups spéciaux propres à chacun (et encore, beaucoup s’en partagent). L’avantage, c’est que pour le mode histoire, on a le bon perso au bon moment, et il n’est par exemple pas possible de latter la gueule à Piccolo Daimaoh avec Gogeta Super Saiyan 4. Ouf ! L’inconvénient, c’est que l’on ne peut véritablement différencier les uns des autres.L’autre point crucial concerne la vue et la distance d’affichage, qui somme toute rendent hommage au manga/DA et offrent un cadrage très dynamique, mais plombent grandement le gameplay. On s’emmerde à parcourir des bornes dans le ciel, on pianote sur deux boutons pour sortir la super attaque qui tue, on rappuie sur ces mêmes boutons ou presque pour augmenter l’effet de ladite attaque et c’est la fin du combat, ou peu s’en faut.En un mot comme en cent, à trop vouloir être fidèles à l’oeuvre originelle, les développeurs en ont perdu la notion prépondérante d’un bon jeu : un bon gameplay (j’ai l’impression de me rabacher en ce moment).