Ah, Doom, l’ancien parmi les anciens chez les FPS, le grand père du genre lancé quelques années plus tôt par Wolfenstein 3D créé par le même studio, j’ai nommé ID Software.
Knee Deep in the Dead
Vous êtes un Space Marine de service sur Mars, sur chacune de ses lunes (Deimos et Phobos) est installée une base scientifique de l’UAC (Union Aerospace Corporation) qui travaille sur un prototype de voyage inter-dimensionnel. Les expériences avançaient bon train, les sondes passaient d’une base à l’autre mais les problèmes sont arrivés quelques temps plus tard quand les portes sont devenues instables et les « volontaires » qui sont passés au travers en sont ressortis fous, hystériques puis sont mort prématurément quelques jours plus jours plus tard par explosion complète de leurs corps. Il y a quelques heures, la base de Mars a reçu un message de Phobos reportant l’apparition d’entités apparemment violentes, cette information vous a été confirmée quelques minutes plus tard par la disparition pure et simple de Deimos. Vous et les quelques hommes de faction sur Mars on été envoyés sur Phobos pour récupérer la base, après quelques heures de combat vous vous retrouvez séparé de votre groupe et apparemment le seul survivant de l’escadron de Marines qui a été envoyé nettoyer Phobos. Il va maintenant falloir trouver un moyen d’arrêter l’invasion de Phobos, de savoir ce qui est arrivé à Deimos et si possible de rentrer à la maison en un seul morceau mais pour l’instant vous n’avez en main qu’une arme de poing et quelque balles.
The Shores of Hell
En parlant justement d’arsenal celui de Doom est plutôt bien fourni avec la présence de 7 armes qui vont de vos petits poings musclés à l’arme lourde à énergie plus communément appelée BFG9000 en passant par le fusil à pompe, la mitrailleuse, le lance-roquettes et le fusil à plasma. Avec tout cet arsenal vous voilà armé correctement et si vous ajoutez une belle paire de burnes vous arriverez sûrement à vous tailler un chemin. Mais n’espérez pas vous balader simplement dans les niveaux, il y a du monde et apparemment ils vous en veulent. Vos ennemi malheureusement ne sont pas très nombreux on peut compter à peine une petite dizaine de type de monstres avec par exemple :
**Zombie : **un des anciens marines qui ont débarqué sur Phobos et qui ont été « zombifiés »
**Sergent : **pareil qu’un zombie mais avec un fusil à pompe à la place d’un fusil classique.
**Imp : **Les habitants les plus communs de l’Enfer, ils sont marrons, ils lancent des boules de feu et ont besoin de pas mal de petits trous pour décider de laisser tomber et de tomber à terre, raides.
**Démons : **des gros truc roses qui chargent et qui mordent, ne vous approchez pas trop ils mordent très fort quand même.
**Spectre : **Pareil que le démon mais invisible, heureusement pour vous cette invisibilité n’est pas parfaite.
**Ames perdues : **des cranes en feu qui ne demandent qu’à ce qu’on leur montre le chemin vers l’Enfer.
**Cacodémons : **Gros truc rond qui volent et qui crachent des boules par leur grande gueule. Calmez les à grands coups de lance-roquettes.
**Barons de l’enfer : **ces grands trucs à pattes sont les plus grosses unités de « base » qui traînent dans les niveaux. Il va vous falloir pas mal d’arguments pour les convaincre de pas être du bon cotés.
Restent encore quelques « charmantes » bestioles que je vous laisse découvrir et surtout combattre à grand peine et grande douleur.
Inferno
Doom est certes très bourrin mais votre infériorité numérique (un marine même bien armé reste UN marine) votre sens tactique sera parfois chatouillé (faut pas exagérer non plus ça reste Doom quand même) mais c’est lors des partie multijoueurs que ce jeu prend tout son sens, outre l’habituel Deathmatch vous pouvez avoir accès à un mode Coopération qui vous permettra de jouer à plusieurs sur les cartes du jeu solo. Un conseil, si vous êtes un adepte du Co-op, montez le niveau de difficulté d’un cran et amusez vous bien.
Thy Flesh Consumed
Ultimate Doom n’est rien d’autre qu’une version 1.1 de Doom qui comprend un épisode inédit qui se nomme Thy Flesh Consumed qui est un plongeon encore plus profond vers les Enfers pour essayer de mettre un terme a l’invasion infernale avant qu’elle ne se propage à la planète Terre.
Coté Technique
Parlons peu, parlons bien, Doom n’est plus à l’heure actuelle une référence, mais revenons un peu en arrière et rappelons nous. Le choc du jeu réside dans l’exploration des niveau qui sont une structure 3D alors que les persos, bonus et ennemis restent des sprites 2D (un peu comme dans Duke Nukem 3D mais avec des sprites beaucoup plus pixelisés. La musique reste du MIDI mais installe une ambiance qui colle bien au jeu et qui, ajoutée aux cris (de douleurs entre autre) des Démons, vous plonge par moments dans une frénésie sanguinaire qui s’apprécie durant chaque seconde. Le Level Design est très bien pensé, chaque secteur que vous passez a vraiment sa personnalité propre, même certains éléments (surtout des sprites) affichent une certaine constance.
L’impact graphique peut encore être augmenté grâce à des réadaptations du moteur qui vous permettent de jouer avec un Doom tout en 3D, monstres inclus. Pour rejouer à Ultimate Doom j’ai utilisé ZDoomGL qui est un portage basé sur le moteur de Quake mais qui garde les sprites 2D des monstres et autres objets, L’avantage c’est que l’on peut monter vers de hautes résolutions avec un jeu qui ne dépassait pas le 640x480 dans sa version Win95. Il permet en plus de jouer au jeu d’ID Software qui utilise la même structure (les iWads) comme par exemple Doom II, Final Doom, Hexen et Heretic. Grâce à l’utilisation de tels logiciel vous ne rencontrerez en plus aucun problèmes de compatibilité avec Win XP, même si Doom reste jouable en l’état normal.
LES NOTES
Scénario
Heu ne parlons pas de scénario ce n’est qu’une excuse pour débiter des tonnes et des tonnes de viandes
5/10
Originalité
Un des premier FPS, ça ne s’invente pas.
9/10
Durée de vie
Très correcte si vous voulez passer au travers des 4 épisodes prévoyez une dizaine d’heures plus ou moins quelques unes en sus selon votre niveau de difficulté.
8/10
Jouabilité
On est loin de la jouabilité des grands classiques comme Quake, on ressent le manque du saut, si vous utilisez un portage d’un autre moteur graphique cette remarque ne s’applique pas forcément.
6/10
Graphismes
Une claque à l’époque, clairement ils ont vieilli, mais les portage rattrapent aussi ce point noir.
7/10
Bande son
Du MIDI, classique pour un PC mais efficace. Les bruitages sont eux aussi de bonne facture.
7/10
LES PLUS
Bourrin à souhaits
Les racines du FPS
Potentiel d’amusement increvable
LES MOINS
il manque le saut
les graphisme ont vieilli
on sent qu’il manque une arme ou deux
EN BREF
The Ultimate Doom reste, bien sûr, un des Grands Anciens du FPS, il pêche par le peu de diversité dans les ennemi, et il fait preuve qu’il est un des premiers puisqu’il manque quelques option de déplacement qui ne sont apparues que plus tard. Mais malgré cela Doom reste tout de même une référence dont chaque joueur de FPS se doit d’avoir terminé un ou deux épisodes pour savoir d’où vient le FPS, même si la paternité du genre revient à Wolfenstein 3D et sa suite Spear of Destiny.
NOTE FINALE : 7/10