Teresa : House Guest est un jeu vidéo PC publié par Interactive Girlsen 1993 .

  • 1993
  • Aventure

Test du jeu vidéo Teresa : House Guest

1/5 — Bof… par

Développé et édité par Interactive Girls.

Teresa : House Guest fait partie, à la base, d’une compilation de petits jeux érotiques mettant à chaque fois en scène une playmate en petite (ou sans) tenue. Pas de quoi tomber en pâmoison c’est sûr, mais n’oublions pas qu’à l’époque on écoutait du grunge et on trouvait ça génial. Comme quoi les goûts et les couleurs…

VIENS CHEZ MOI, J’HABITE CHEZ UNE COPINE

Il n’y a pas vraiment d’histoire dans Teresa : House Guest. En gros, vous avez recueilli une chaudasse pour la nuit, du moins le pensiez-vous, mais la nana en question se montre finalement assez réticente quant au fait de vous dégorger le poireau (amis de la poésie bonsoir). A vous donc d’essayer de la convaincre. Bah, si vraiment elle veut pas vous aurez qu’à lui faire payer cinquante euros la nuit, ça va la calmer…

T’AS D’BEAUX YEUX TU SAIS. C’EST DOMMAGE QUE TES OREILLES LES CACHENT.

Au départ, le jeu se présente comme une sorte d’espèce d’ersatz de succédané de point ‘n click, mais vraiment de loin, dans le noir et par temps de brouillard hein. Vous cliquez sur le manteau de Teresa (qui si ça se trouve s’appelle en fait Ginette ou Renée, pour autant qu’on le sache) et elle l’enlève…

Chouette ça. La robe ? Ah ben pas le temps, elle a déjà fait sien votre canapé, et elle vous regarde de manière lascive.

Et vous, vous n’avez pas d’autre possibilité que de lui poser des questions bateau, genre « tu veux un verre ? », « tu veux pas un autre verre ? », « un peu de GHB dans ta troisième coupe de champagne ? », etc. Bref, rien de bien folichon.

Et pendant ce temps-là à Buenos Aires…

Bref, au bout d’un moment elle se barre sous la douche, et plutôt que de tenter au moins de la mater comme un vieux pervers que vous êtes, vous choisissez un cadeau à lui offrir quand elle va revenir… C’est ça THG : une suite échevelée de choix stupides entre plusieurs questions et/ou objets.

Et ce jusqu’à la fin du jeu, qui ne tardera pas à arriver. A ce moment-là vous serez noté (de manière très particulière puisque c’est un zguègue qui sert de baromètre) selon les choix que vous aurez fait. Ouaouh, tout ça pour ça.

SI C’EST BON COMME ÇA…

A jeu court, test court et avis plus court encore.

Du côté des bons points, on pourra noter que la playmate qui se fait appeler Teresa est plutôt séduisante. C’est à peu près tout.

A vrai dire il est même assez pathétique ce jeu. Les scènes ne sont pas animées, ce sont des suites d’images fixes montrant la belle dans toutes les positions possibles, sauf celles qu’on voudrait. Pas de bande-son non plus, pas plus que de bruitages.

Le jeu est très pauvre, il dure cinq minutes chrono en main, et ne peut même pas être véritablement considéré comme un jeu puisqu’on y fait que choisir deux-trois phrases par ci-par là, en espérant y gagner le droit de voir un bout de nichon au mieux.

Un digital-comics (digico) vaguement érotique à la limite, c’est tout ce que c’est. Vite joué, vite oublié (vite testé en ce qui me concerne).

Teresa : House Guest