Dans une galaxie lointaine…
Star Wars dans l’univers des STR et dont le développeur n’est autre que Ensemble Studios, créateur de la série des Age of Empires et de Age of Mythology, ça donne quoi au final ?
Eh bien, je vais vous le dire avec le test, suivez le guide !
Grouaaa ! Huf ! (traduction : j’ai comme l’impression d’avoir déjà vu ça quelque part…)
Star Wars : Galactic Battlegrounds se déroule le long des épisodes 1, 4, 5 et 6 vus au cinéma, avec comme persos clés des 5 campagnes :
Dark Vador/Darth Vader pour l’Empire ;
la princesse Leia pour l’Alliance Rebelle ;
OOM-9 pour la Fédération du Commerce ;
Boss Nass pour les Gungans (ainsi que les Naboo, qui sont nos alliés) ;
Chewbacca pour les Wookies ;
ce à quoi s’ajoute la campagne d’apprentissage expliquant les mécanismes du jeu, mais ça me rappelle un autre jeu, là…
En examinant de plus près l’interface des menus de construction des bâtiments et de création des unités, celle des menus principaux, les actions des unités, le son de la conversion des chevaliers et maîtres Sith, les bonus de dégâts contre d’autres unités… Eh oui ! c’est du recyclage venu tout droit de Age of Empires et Age of Mythology. C’est avec joie qu’on retrouve l’université avec ses améliorations très utiles, le chantier naval, la caserne (qui sert aussi d’écurie pour l’unique unité de cavalerie du jeu), l’atelier de siège qui est, dans le jeu, une usine à méchanoïdes (et vous découvrirez avec joie, au stade 4 de technologie, le puissant TB-TT, l’énorme robot à quatre pattes de l’Empire), etc.
Ça facilite donc la prise en main si on a testé AoE/AoM ; pas besoin de passer par la campagne d’apprentissage, sauf si vous êtes nouveau et testez pour la première fois un STR. Les diverses actions, telles que la construction de bâtiments et les entraînements des unités par exemple, sont représentées par des icônes, dont un texte expliquant leur utilité et ce dont elles ont besoin comme ressources est visible en passant le curseur de la souris dessus. L’interface est calquée sur celle d’AoE/AoM et est assez simple à prendre en main - que ce soit à la souris ou avec les touches du clavier - en plus d’être très claire.
Les différentes missions des 6 campagnes mélangent quelques passages des épisodes 1, 4, 5 et 6 (les films), mais elles sont parfois limitées à une ou deux par épisode. On regrette qu’il n’y en ait aucune retraçant complètement chaque épisode pour allonger la durée de vie.
Les ressources du jeu sont les cristaux novas, qui servent de crédits. Les minéraux, le carbone et la nourriture sont utilisés pour la construction de bâtiments, l’entraînement d’unités ainsi que pour les améliorations. La force ne joue pas de rôle spécial dans ce jeu, dommage…
Il est possible d’espionner l’ennemi en utilisant l’amélioration « Espionnage », moyennant une certaine somme de cristaux novas selon le nombre d’ouvriers présents dans la forteresse où on envoie l’espion, mais elle peut vous ralentir niveau économie si l’ennemi a des alliés.
Luke, je suis un recycleur de l’espace !
Et à part ça, qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?
Rien, sauf l’apparition de l’usine de vaisseaux spatiaux, qui ajoute un peu de piment durant les parties en LAN (pour ceux qui veulent attaquer l’ennemi par voie aérienne pour soutenir les unités terrestres) et celle du champ de force pour protéger ses bâtiments.
Le rendu graphique est le même que celui d’AoE/AoM, c’est-à-dire qu’on a une vue en 3D isométrique, avec un moteur graphique identique mais avec des améliorations au niveau des effets spéciaux (les flammes quand un bâtiment est sur le point d’être détruit, sans oublier celles du lance-flammes des unités montées, les tirs de laser, etc.). Les bâtiments ainsi que les unités sont diversifiés et facilement reconnaissables. L’exemple flagrant pour les unités est l’amélioration du Stormtrooper à fusil laser en Stormtrooper d’élite, qui obtient un fusil laser plus gros avec un trépied ; niveau bâtiments, celui servant à « créer » des chevaliers Sith ressemble à un château noir composé totalement de cristaux, comparé aux autres bâtiments en métal. Les couleurs sont belles et claires, et parfois sombres pour le métal et la roche. Les explosions ainsi que les flammes sont de beaux effets spéciaux.
Les musiques sont tirées des films mais on ne les entend qu’au menu principal, à l’écran des résultats (suite à une défaite ou une victoire) et durant une partie solo, en choisissant la faction qu’on veut jouer.
Enfin, l’univers de Star Wars est bien retranscrit, que ce soit par les différents décors, par les unités ou via l’histoire que les persos des différentes campagnes (Darth Vader/Dark Vador, la princesse Leïa ou Boss Nass pour ne citer qu’eux) narrent au commencement ainsi qu’à la fin des missions.
En bref
En gros, c’est juste un Age of Empires / Age of Mythology dans l’univers de Star Wars, avec comme nouveauté l’apparition des vaisseaux et le fait de pouvoir jouer avec quelques-uns de nos persos favoris.
Ce copier-coller de la part d’Ensemble Studios peut laisser un petit goût amer, mais on ne crache pas dans la soupe avant de l’avoir goûtée et, personnellement, je l’aime bien ce jeu - ainsi que son extension « Clone Campaign » (qui ne concerne que l’épisode 2 et n’a que deux campagnes jouables…) - malgré son seul défaut : son manque de nouveautés.
Je le conseille aux fans de Star Wars ainsi qu’aux fans des AoE/AoM, qui vont vite l’adopter.