Hum, hum ! Rien qu’au titre, j’en vois qui brillent de l’il. Malheureusement pour eux, Sexy Droid n’a rien de réellement cochon : un téton, voire deux tout au plus, et c’est tout. Et des tétons de robots, alors. Si les images du jeu vous émoustillent, c’est que vous êtes trop émotif, mais là, je ne peux plus rien pour vous. Mais alors, si c’est un jeu de fesses sans fesses ? Non, c’est petit jeu de réflexion ma foi fort sympathique, qui aurait très bien sa place à côté du démineur (hmm, c’est pas très flatteur quand j’y pense), non, en fait, c’est un petit jeu de réflexion sympathique c’est tout.
Sexy cobra
En début de jeu, vous aurez le droit à un niveau de difficulté, ce qui ne sera pas sans déplaire à ceux qui aiment bien et qui sont les seuls de leur entourage à bien l’aimer. Voici comment se compose le jeu. Une grille de 8 cases sur 8 apparaît, avec chacune un nombre variant de 1 à 11. Il y a 2 types de cases : les rouges à chiffre jaune et les violettes à chiffre rouge. Une case est choisie au hasard comme point de départ par l’ordinateur. Le joueur 1 se déplace horizontalement, alors que le joueur 2 se déplace verticalement. Les cases rouges font gagner le nombre de point indiqué, et les cases violettes font perdre le nombre de point indiqué. Une fois qu’une case est utilisée, elle sera supprimée. Celui qui a le plus de point gagne. Si vous jouez contre l’ordinateur, vous passez au niveau suivant. Voilà pour les règles. Les joueurs doivent donc choisir une case chacun leur tour. Vous voyez, c’est simple, comme les échecs. Mais pas tant que ça en fait, car il ne faudra pas se ruer bêtement sur la case qui comptera le plus de points, il faudra ANTICIPER ce que l’autre joueur prendra après. Ca donne des réflexions du genre : « Si je prends la case +8, lui pourra prendre cette belle case +11, alors que si je me contente de cette case +2, lui sera obliger de prendre cette case -4, car c’est encore celle qui lui fera perdre le moins de points…» Les méninges chaufferont, on sera tellement à fond dans notre réflexion qu’on ne remarquera pas l’image d’un robot sexy au fond qui se découvre au fur et a mesure que les cases sont utilisées. On enchaînera les parties non pas pour les images, mais pour le jeu en lui-même. Comme quoi un jeu de fesses peut devenir un excellent jeu.
Sexy robocop
C’est un jeu bien sympathique, ma foi. On y reviendra de temps en temps, histoire d’avoir sa petite minute de réflexion. C’est bien plaisant, bien plus en tout cas que le démineur. Est-ce qu’un tel jeu peu avoir des défauts ? hmmm, le seul défaut que je pourrai lui trouver est le fait que pour y jouer, une feuille de papier et un crayon pourraient suffire (!). Bah, il sera plus simple pour beaucoup d’insérer une disquette dans un ordinateur. C’est vraiment le luxe pour un jeu qui pourrait se contenter de bien peu comme matériel :-) .
C’est bien court comme test, mais de toutes façons, il n’y a pas grand-chose à dire non plus, allez, l’habituel un petit tour du côté des graphismes et autres, même si il n’y a rien de transcendant de ce côté (de toute façon vue l’age du jeu). Parfaitement compatible avec Dosbox au fait. On y reviendera peut être aussi pour une petite partie avec un(e) partenaire.
Graphismes : Rudimentaires, de toute façon, on n’a pas besoin de beaucoup plus. Si les images n’ont rien de cochon (tant mieux d’ailleurs) elles donnent cependant un petit charme au jeu. Un petit air de Cobra.
Son : une petite musique qui fait ploum ploum (avec les enceintes internes, si vous n’utilisez pas DosBox), des petits bruitages qui font zoup zoup, et puis c’est tout. On peut les couper de toute façon.
Maniabilité : on peut utiliser le clavier, la souris. Ce qui rend le jeu facilement jouable à deux joueurs.
Durée de vie : Celle d’un démineur.