Développé et édité par Shark’s Lagoon.
Bonjour à vous, amis vicelards, nous voici de retour pour un nouveau jeu cochon, l’un des tous derniers parus chez Shark’s Lagoon.
Près d’une dizaine de productions à son actif lorsque Shark (pseudonyme d’un développeur amateur français) édite Secret Fantasy Dreams 2, et la motivation ne lui fait toujours pas défaut visiblement.
KIDNAPPING
Bonne nouvelle pour ceux pour qui la masturbation peut aussi être cérébrale, SFD2 est pourvu d’un scénario, et attention ! Quel scénario !
Wendy, riche héritière d’une famille fortunée et adolescente fougueuse, s’endort une après-midi sur sa terrasse et se réveille dans un camp nomade en plein désert. Elle aussi enlevée, son amie Chloé lui explique que les terroristes souhaitent les échanger contre une rançon.
BEAUCOUP DE MOTIVATION…
Alors les deux séduisantes jeunes femmes vont tout faire pour se libérer d’elles-mêmes. Et quel meilleur moyen que d’user de leurs charmes ? Le plastiquage intensif ? Ouaip, pas faux, mais ça ferait sans doute pas un très bon jeu porno. Secret Fantasy Dreams 2 se présente comme un jeu d’action/aventure, ni véritable point ‘n click ni véritable jeu d’action.
Le jeu se découpe en une demi-douzaine de scènes composées d’écrans fixes. Chacune de ces scènes vous demandera d’accomplir certaines actions à caractère sexuel, que ce soient des relations hétéro ou homosexuelles (c’est qu’on sait s’amuser dans les camps nomades).
Pour ce faire, vous ne disposez que d’un curseur en forme de cible, que vous dirigerez au moyen de votre souris. Le jeu étant développé pour tourner sous Adobe Flash Reader, le clic droit de la souris vous permettra de rembobiner afin de recommencer l’aventure. Néanmoins, à la différence de plusieurs autres jeux de Shark’s Lagoon, il n’y a absolument aucun moyen de perdre la partie, donc aucun besoin ni aucune raison de la recommencer.
C’est donc grâce au clic gauche de votre souris que vous réaliserez les diverses actions du jeu. En cliquant sur une partie du corps des demoiselles, de leurs partenaires ou sur un objet du décor, vous réaliserez automatiquement certaines actions.
Un grand nombre d’entre elles nécessitent que vous mainteniez le clic gauche appuyé (notamment lorsqu’il s’agit de caresses et/ou de va-et-vient, ‘vais pas vous faire un dessin non plus) afin de faire grimper la jauge de plaisir située en bas d’écran. Il faut généralement la remplir pour passer à la suite.
Enfin, notez qu’une sorte de mini-jeu fait son apparition en cours d’aventure. En effet, vers le milieu de la partie, vous devrez raser le pubis de Wendy, une scène qui se déroule au moyen d’un gros plan sur la zone incriminée (eh oui, je sais aussi écrire des tests de jeux porno sans utiliser de termes comme foufoune, poil, cul et zob ; ah zut, encore raté).
…MAIS TRÈS PEU D’ENVIE
Secret Fantasy Dreams 2 propose un scénario qui ne déparerait pas dans un film pornographique austro-croate du sud. Cependant, c’est le premier véritable jeu scénarisé de Shark’s Lagoon il me semble, alors on va pas se plaindre.
Visuellement, si une nette amélioration a été consentie (en un seul mot) par rapport aux premiers jeux du studio, la perfection est encore loin. Les décors sont globalement assez jolis mais les modèles en trois dimensions manquent cruellement de finition.
Plus important, les animations sont souvent minimalistes et bien peu naturelles. De fait, il est difficile de s’immerger dans un jeu qui pourtant le réclame. Il en va de même pour ce qui concerne la partie sonore, entre les musiques d’ascenseur et les rares gémissements frigides des demoiselles.
La jouabilité simpliste implique en outre une grande linéarité. Il suffit de refaire encore et encore les mêmes gestes pour parvenir à l’orgasme et passer à la suite du jeu, ce qui non seulement n’est pas très amusant, mais en plus fatigue beaucoup le poignet, eh oui.
D’autant qu’il est totalement impossible de perdre pour être allé trop loin. Ni les héroïnes ni leurs partenaires ne sont farouches, et l’aventure se poursuit sans heurts.
Une aventure qui ne dure finalement qu’une ou deux heures durant lesquelles le joueur s’ennuiera plus qu’il ne s’amusera, un comble. Bah c’est pas grave, Bordeaux est champion aujourd’hui, ça va me changer les idées.