Nous voila la suite de Quake 2, vous êtes toujours la jeune recrue Matthew Kane pendant la guerre contre les Stroggs.
Voila pour le scénario, je n’en dirai pas plus étant donné qu’il n’y a pas plus à dire
Le déroulement du jeu :
Vous avez à vous « balader » dans des couloirs faiblement éclairés étant donné que la plupart du temps les éclairages sont en panne à cause de la brutalité des combats, vos objectifs sont des ordres simples, allant de « va déverrouiller cette porte » à « escorte le technicien », en gros votre mental ne vous servira pas a grand-chose sauf à vous dire d’arrêter de jouer et de faire une pause toutes les heures.
En gros vous avez compris, dans Quake, c’est toujours la même chose, on tire et on réfléchit après, sauf que dans les nouveautés que comprend ce Quake, vous serez amené à combattre au côté d’autres marines qui vous seront d’une forte aide quand vous aurez des vagues de stroggs à arrêter !
Les graphismes :
Les graphismes de Quake 4 sont tout simplement énormes !!! Activision s’étant servi du moteur de Doom 3 inutile de préciser qu’il ne tournera pas sur toutes les machines, par exemple un AMD Athlon 64 3000+, une 6600 GT et 1Go de DDR vous feront tourner à peu près correctement le jeu en niveau de graphisme moyen 800*600.
Dans tous les cas, il y a des effets de lumière dans tous les coins, ça scintille partout c’est vraiment beau. Les personnages sont vraiment bien modélisés, jusque dans les détails de la peau et les ennemis vous glaceront le sang à chaque fois que vous les croiserez (enfin peut-être pas jusque là ).
L’immersion :
Certes certains diront que c’est un Doom 3 légèrement modifié, que c’est toujours des couloirs et des portes, c’est vrai, mais le point fort de Quake 4 c’est l’immersion dans le jeu. Il ne faut pas oublier que c’est tout de même une suite et que les anciens joueurs seront heureux de pouvoir retourner botter le cul au Stroggs. Mais l’immersion du joueur n’est pas apportée que par ce fait. Les musiques jouent énormément, bien que pas spécialement grandioses (nous ne sommes pas dans Halo !) elles sont suffisamment bien faites et mises aux bons moments pour grandir encore la sensation d’être dans le jeu. Ensuite des tas de petits détails bien faits vous pousseront à toujours tout observer, de peur de passer à côté d’un détail croustillant, comme une tête encore en train de rouler après s’être faite décapiter et autres
De plus, la prise en main est très efficace, le jeu s’avère rapide mais pas trop, ce qui permet d’enchaîner les tueries sans se poser de question sur la meilleure manière pour régler sa souris
L’arsenal :
Dans Quake 4 on peut vraiment parler d’un arsenal, vous retrouverez tout votre arsenal adoré de Quake 3 bien entendu modifié ainsi que du neuf, comme un lance-clous.
Il évoluera bien entendu tout le long du jeu, vous aurez de nouvelles armes mais aussi certains techniciens renforceront celles que vous possédez déjà. Vous aurez droit à l’arsenal traditionnel (fusil à pompe, mitraillette ) et à l’arsenal strogg (sniper avec balle au plutonium, lance cellule nucléaire ). L’arsenal est complet, et de plus vous devrez bien choisir votre arme pour mieux passer telle ou telle scène.
La conclusion :
Loin d’un Quake 3 mais aussi très différent, Quake 4 vient renouer avec ses racines, Activision nous a sorti un beau bébé, plein de tendresse et de bonheur je plaisante, ce sera pas rose, c’est la guerre, c’est brutal, il faut se dépêcher de tuer avant de se faire attraper au corps à corps (qui signifie à 90% des cas mort assurée) mais tellement immersif que l’on oublierait que c’est un Doom remodelé ! De plus j’ai tellement passé de bons moments dans ma quête de la destruction des Stroggs, que j’irai jamais dire qu’il est nul, que c’est répétitif oui et alors c’est répétitif, quel jeu ne l’est pas ?
Quake 4 mérite à mon avis de faire partie du panthéon des Quake tant la violence, le gore, et l’immersion dans le jeu rappelle les tas de bons moments passés dans les autres Quake.
De plus tout le monde peut être capable de jouer à Quake, le niveau de difficulté soldat étant là pour ceux qui n’aiment pas les jeux durs ou les débutants, mais en aucun cas baisser le niveau de difficulté ne joue sur l’intérêt du jeu, les ennemis sont toujours brutaux et vous ne serez pas forcement épargné.
Un jeu donc tout public (sauf âmes sensibles).
Le petit délire : après trois heures de jeu vous avez droit à une cinématique très très gore, Activision a créé un petit retournement dans le scénario valant le coup d’il que je laisse le soin à chacun de découvrir par ses propres moyens
Le hic du test, je ne pourrai pas vous parler du mode multijoueur, je n’ai pas pu l’essayer