Lorsqu’on parle de zombies en termes de jeux vidéo, on fait souvent allusion à des jeux où on doit trucider par centaines des créatures assoiffées de chair fraîche à l’aide d’armes plus ou moins variées. Qui aurait pensé un jour que la passion pour le jardinage de certains développeurs allait les amener à nous pondre un jeu comme Plants Vs. Zombies ?
Pour un cerveau bien croquant
Le principe d’un tower defense est souvent des plus classique. Des monstres arrivent en continu, et c’est à vous de positionner des défenses qui restent statiques, ceci afin de vous protéger.
Ici on ne déroge pas à cette règle. Le but est de défendre sa maison contre une horde de zombies et de les empêcher d’y entrer, sous peine de les voir se jeter sur votre cerveau bien appétissant.
Ça se joue entièrement à la souris. L’action du jeu se déroule sur un plan horizontal ; votre maison se trouve à gauche et les créatures viennent de l’opposé, en marchant en ligne droite, pour vous attaquer. Il vous faut les empêcher d’entrer dans votre demeure. Dans ce but le terrain est quadrillé, et chaque case peut contenir une plante, que vous pouvez installer selon vos besoins mais ne pourrez plus déplacer, à moins de la sacrifier pour libérer l’emplacement.
Diverses plantes sont à votre disposition, chacune ayant un effet différent, comme la noix faisant office de barrage, ou encore des fleurs tirant des projectiles.
Pour installer une plante, il suffit de choisir la carte correspondante sur le haut de l’écran, et d’avoir le nombre de rayons de soleil nécessaire à son utilisation. Les rayons tombent du ciel, à vous de les ramasser ; mais vous pourrez aussi en produire directement en plantant des tournesols, qui lâcheront ponctuellement la précieuse ressource.
Les zombies possèdent des capacités, ou comportements, variant selon leur type. Par exemple, ceux portant un casque sont les plus bêtes, mais ils sont plus longs à tuer grâce à leur protection. D’autres, en revanche, sont plus faibles mais peuvent sauter avec une perche ou voler avec des ballons, ou encore éviter vos pièges en creusant un tunnel. Avant chaque début de niveau, vous pourrez voir quelle sorte de zombies vous attaqueront ; ce sera à vous de prévoir les bonnes plantes en conséquence, pour vous aider au mieux. Tout en sachant que le nombre de plantes à choisir est limité par la taille de votre inventaire.
Plusieurs modes de jeu
Le jeu compte un mode aventure, qui est surtout une succession de différents niveaux mais dont la progression en difficulté est assez lente ; on en voit rapidement le bout. Il faut surtout chercher un peu de changement dans le gameplay du côté des autres modes, car même si le mode principal offre différents types de terrains et quelques mini jeux assez sympa de temps à autre, on tombe vite dans la lassitude, et c’est surtout l’humour du jeu qui rattrape ce manque de diversité.
La véritable difficulté tient dans ces puzzles et mini jeux, bien plus durs et qui demandent un peu plus de réflexion pour en voir le bout. Ils reprennent le principe de base mais de façon parfois original, comme le mode où ce ne sont plus les plantes mais les zombies que vous contrôlez, ou encore le jeu de bowling avec les noix.
De drôles de zombies
Toute l’ambiance du jeu est tournée vers l’humour, et sur ce plan-là c’est une forte réussite. Les zombies sont vraiment plus déjantés les uns que les autres et le rendu cartoon du design est vraiment agréable. L’ambiance musicale reste plutôt secondaire, sans être mauvaise ; ce sont surtout les bruitages des zombies qui sont mis en avant.
Si on souhaite aborder le genre du tower defense, Plants vs. Zombies permet de bien y prendre ses marques. Le joueur étant assez bien dirigé durant les premiers tableaux, la progression se fait doucement et même un débutant pourra prendre plaisir à y jouer. Les joueurs confirmés, eux, en feront certainement rapidement le tour, mais passeront sûrement aussi un très bon moment.
Comptant comme une petite perle parmi la gamme des jeux indépendants, et au prix très abordable, il serait dommage de passer à coté d’un jeu aussi addictif et de ne pas le prendre dans sa ludothèque.