Neverball est un jeu vidéo PC publié par Domaine Publicen 2004 .

  • 2004
  • Réflexion

Test du jeu vidéo Neverball

4/5 — Exceptionnel ! par

Vous téléchargez impatiemment un truc, vous n’avez que quelques minutes devant vous, vous attendez que votre copin(e) ait fini de se préparer, bref vous avez besoin d’un petit passe-temps. Sur ce, je vais vous parler de votre nouvel ami : Neverball.

Et pourtant, il peut être énervant !

Il a l’air un peu simplet comme ça, ce jeu où on dirige une bille, ça fait bidon ! Ca à l’air simple, et ce n’est pas les graphismes dépouillés qui vont me dire le contraire. On va quand même faire connaissance, de plus, il n’est pas très lourd, et ne consomme pas beaucoup de puissance. Hop ! C’est lancé ! Bon, ça ressemble à Monkey Ball, mais ici, on ne contrôle pas la bille, mais le décor ! En effet, les contrôles se font uniquement à la souris, et il sera question de faire pencher le décor afin de déplacer la bille. Tiens, ce n’est pas sans rappeler un jeu Kirby sur GBA. Pas de soucis dans le contrôle, grâce à l’analogie que procure une souris. Vous vous débrouillerez tout aussi bien qu’avec ce petit labyrinthe en bois que vous avez déjà essayé une fois, et dans lequel vous faisiez évoluer vers la sortie une bille. Mais Neverball est un jeu vidéo, alors ça sera un peu plus tordu. Déjà, il faudra récupérer un certain nombre de pièces pour chaque niveau. Les pièces jaunes en valent une, les rouges cinq, les bleues dix. Une fois fait, vous devez vous diriger vers la sortie (il peut y en avoir plusieurs). Les boutons de la souris vous permettront de faire pivoter la caméra. Il faudra donc faire preuve d’une grande dextérité si on veut éviter les multiples pièges, et surtout les trous, les précipices, le vide. Faire parvenir la bille au bon endroit ne sera pas toujours une mince affaire, d’autant plus que le temps vous sera compté. Au début ce sera simple, mais au fur et à mesure, le level design se compliquera. Oui, Level design ! Un jeu freeware qui dispose d’un réel level design. Les niveaux du début seront relativement plats, et avec peu de trous. Mais au fur et à mesure, ça va se compliquer. Des escaliers, des plates-formes trouées, des tunnels, des gorges, des portes à ouvrir, des plates-formes mouvantes, et même des pentes à remonter alors que le vide est a deux trois mètres du sommet par-dessus le marché… l’inertie de la balle va vous faire perdre la tête !

C’est simple, c’est efficace, ça ne mange pas de pain, et c’est original ! Le contrôle utilise intelligemment la souris. A la manière d’un Lemmings, vous aurez dès le départ la possibilité de choisir le premier niveau des modes facile, dur, et expert (ou plutôt dingue). Lorsque vous réussissez un niveau, vous débloquez le suivant. Vous aurez la possibilité d’enregistrer le replay de vos parties. Aucun autre mode n’existe, et pas l’ombre d’un mode multi joueurs. Le jeu n’utilise pas votre connexion Internet, et ne consomme que très peu de ressources. Mieux, il se lance en mode fenêtré, ce qui est très pratique (mais vous pouvez toujours mettre en mode plein-écran). Neverball est un simple passe-temps, mais complètement assumé. Il ne s’encombre pas de trucs inutiles, et encore moins de tape à l’œil. Neverball se contente de garder l’expérience intéressante, grâce au level design recherché, tout comme pour Lemmings.

Mais c’est ce bon vieux Néné !

Neverball, alias Néné, n’est peut être pas beau gosse, mais n’est pas laid non plus. Il ne met pas de gel ni de piercing, ou devrais je dire, d’effet de lumière saisissant et autres effets spéciaux, mais affiche son propre petit style. Les décors sont variés, et ont un style d’animation Flash, quand au reste, c’est de la 3D texturée de base, avec parfois quelques petits effets, de reflets par exemple. C’est sûr, il n’affiche pas des graphismes super somptueux, mais pour un petit jeu sympathique, ce n’est pas ce qu’on lui demande. D’ailleurs, les graphismes sont plutôt chatoyant. Petits effets par contre pour l’anecdote, lors de mes premières parties, j’ai eu des petites sensations de vertige après le jeu. En effet, on prend l’habitude de bouger le décor avec la souris, alors une fois le jeu fini, on a toujours cette petite impression. Je vous rassure, ça ne le fait qu’au début. Maintenant, ça ne me le fait plus. Vous aurez tout de même le choix des résolutions et de la qualité graphique en général. De toute façon, mon vieux 850 Mhz avec 192 Mo de RAM et GeForce 2MX fait tourner le jeu plein tube, et sans faire ramer l’ordi (chose que peu de jeux peuvent se vanter sur le mien). Le jeu dispose de petites musiques sympatoches, mais on peut les couper pour faire tourner nos musiques plutôt que celles du jeu. Pas grand-chose à dire sur les bruitages. Techniquement, c’est pas lourd, mais ça marche bien et ça consomme peu, et c’est ce qu’on demande.

Finalement, c’est un chic type !

On devrait toujours avoir son Neverball sur un ordi, le jeu est frais, simple, et occupe bien ces petits moments où on ne sait pas quoi faire. Son coté pratique et peu gourmand le rendent très intéressant. Il ne nécessita pas non plus d’installation et la 3D se fait par OpenGL. Si vous le voulez, ça vous coûtera très cher !!! Plus sérieusement, le jeu est un freeware (et donc gratuit) qui peut se télécharger ici par exemple :

Site officiel :

http://icculus.org/neverball/

Site de téléchargement :

http://www.clubic.com/telecharger-fiche11119-neverball.html

Neverball