Mu-cade est un jeu vidéo PC publié par Domaine Publicen 2006 .

  • 2006
  • Inclassable

Test du jeu vidéo Mu-cade

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Non, non, cette capture d’écran est tout à fait normale. Il ne s’agit pas d’une demomaker psychédélique ou d’un tableau surréaliste. Il s’agit bien d’un jeu. Pas d’un jeu qui vous dit « wha, t’as vu comment je déchire ? Je suis tellement réaliste que la réalité ne suffit plus ! Je suis la bombe of the moment, the best game que tu n’as jamais vue before, the game of rebel 2006 quoi! », non, il s’agit d’une production d’un petit gars dans son coin, qui n’en n’est pas à sa première œuvres. Il s’agit ni plus, ni moins que de Kenta Cho. Illusionniste vidéoludique, il va vous faire vivre des parties dont les situations que vous vivrez relève de la pure absurdité « jeux vidéotesque ». Pas de scénario, pas de rapport à la réalité, vous allez vous amusez, comme dans un songe éveillé. C’est parti pour Mu-cade, mon préféré de Kenta Cho.

Pureté du gameplay

Au début, vous n’êtes pas grand-chose, au mieux, un artémias qui sort de son œuf, apparue sur une plateforme transparente qui semble mouvante, dans un décor noir. Mais bien vite, l’action commence. Des cubes bleus atterrissent sur cette plateforme, ainsi que des ténias multicolores. Bien vite, vous comprendrez qu’ils ne vous sont guère sympathique. Ils n’ont qu’un seul but : vous faire tombez de cette plate forme. Vous allez devoir vous défendre prestement. Comme dans un shoot’em up, vous pourrez tirer, sauf que les tirs ici, ne détruisent pas directement vos ennemis, mais…les pousse ! Ils veulent vous pousser dans le vide ? Et bien rendez leurs la pareil ! Chaque ennemi poussé en dehors de la plateforme vous fait grandir de la taille qu’il avait. Son corps était fait de quatre rectangles ? Et bien vous en gagnez quatre, tout aussi gros que les siens ! Et vous voilà bien, plus vous vous défendrez, et plus vous grandirez, et plus il vous sera difficile d’éviter les tirs ennemis. Il faudra donc faire avec, ou, tout simplement, être rusé ! Par exemple, ces gros cubes, plutôt que de les poussez dans le vide pour gagner des points, pourquoi ne pas vous enroulez autours, pour vous en servir comme d’une ancre ? Ou bien, servez vous en comme rambarde ! Les ténias ennemis auront eux aussi plus d’un tour dans leurs sacs. Il y a les violets, assez classique dans leurs attaques, mais plutôt rentre dedans. Il y a les bleus ciel, qui tourne sur eux même et tires dans les huit directions à la fois, aussi. Il y a les bleus foncés aussi, qui ont des tirs bien droits, pas trop du genre à se déplacer par contre j’ai l’impression.

Votre ténia grandis, grandis, il a même la moitié de son corps qui pend dans le vide. Vous essayer de tirer votre corps afin de le ramener à la surface, mais les autres ténias vous tire dessus. Que faire ? Cette fois ci, il faudra vous décidez à lâcher votre corps, pour redevenir le minuscule ténia que vous étiez, et au passage, lâchez de puissante slaves de tirs. Cette deuxième action que votre ténia peut faire sera une sorte de Smart bomb, que vous pouvez lancer à tout moment. Alors pourquoi ne pas lancez tout le temps cette attaque ? C’est bien simple, quel est le but de ce jeu ? Avoir le plus de point ! Or, plus votre corps est grand, plus le coefficient points est grand. Donc pour tabler dans les gros scores, il faut réussir à être le plus grand et le plus longtemps possible, et savoir lancer l’attaque ultime uniquement en dernier recours. Le fait est aussi qu’il faut avoir un peu de corps pour lancer cette attaque. Maintenant, parlons de votre corps. Non, ne rougissez pas, je veux parler celui de votre ténia (NON, pas ce ténia là !). Votre corps subira une inertie, c’est l’élément principal du jeu, qui fera que les tirs ennemis vous pousseront. Vu que votre corps se composera de celui des ténias que vous envoyez dans le vide, votre corps aura un poids plus ou moins important selon les endroits, du fait que les ennemis n’ont pas tous tout à fait la même taille. Ainsi, lorsque vous envoyez un gros dans le vide, vous gagnerez une partie de corps grosse, qui sera plus lourde et plus imposante. Aussi, votre corps sera un poil extensible, comme si chaque rectangle que compose votre corps était relié par un minuscule élastique. Et pour cette même raison, si votre grand corps se trouve entièrement sur la plate forme plutôt que la moitié pendant dans le vide, c’est bien, mais si vous vous emberlificoté dans votre propre corps, c’est moins bien (!) Il faut dire que lorsque vous vous dirigez, vous dirigez en fait la tête. En cas d’emmêlement dans votre corps, il faudra savoir arrêter un peu de tirer pour démêler votre corps, sauf si cette situation vous arrange.

Vous l’aurez compris dans Mu-cade, il y aura des tas de situations différentes, pour des tas de technique différentes, pour les raisons déjà cité, mais aussi par le fait que l’arrivée des blocs et des ennemis est généré aléatoirement. Les parties s’enchaînes mais ne se ressemble pas. Pas de remplissages inutiles, du genre option et mode diverse, on revient à l’époque ou le jeu se lançait directement. Une fois game over, le tableau des scores avec leurs temps s’affiche, et vous pourrez alors comparez avec les autres.

Et tout ce boui boui ne se veut pas prétentieux. Pas de gros moteur high tech avec epic motion capture and interactive environnement, juste un moteur fait maison, qui se résume en un mot : propre. La simplicité et la pureté du gameplay et de l’interface sont agrémentées d’une ambiance, dans le pur trippe Kenta Cho, il est vrai, mais qui s’en plaindra ? Pour un jeu au déroulement aussi absurde que nombre de jeux retro, pas besoin de graphisme réaliste. On se contentera « juste » de beaux graphismes. Alors que A7xpg faisait dans le genre pétard de particules, mu-cade se veut plus feux d’artifice translucide, sur fond noir avec quelques petits points blanc pour un petit effet de vitesse dans l’espace, dont l’action se passe sur une plate forme transparente aux rebords quadrillés. Rajoutez à cela des effets de traînées laissées par les ténias et les explosions du plus bel effet. Le résultat est des plus probant, et suit la même idée que Rez nous a montré : « des beaux graphismes ne sont pas forcément des graphismes réaliste ». Cependant, je dois vous mettre en garde, mu-cade nécessite un poil plus de puissance que les autres productions Kenta Cho. Bah, rien de gourmand non plus. Quelques musique viennent agrémenté les parties, dans un genre technoïde de jeux vidéo. On peut dire que ça se marie bien avec l’ambiance du jeu. Maniabilité ? Au poil ! Au clavier tout comme à la manette. Même pas une dizaine de Mo pour un jeu qui a la force des jeux retro, ce serait impardonnable que de le bouder !

Conclu…arg !

Quoi quoi quoi ? Ca ne vous suffit pas ? Mu-cade, cet excellent jeu de Kenta Cho, mon petit préféré, ne vous inspire pas plus que ça ? Ne mentez pas, sinon, vous seriez déjà en train de le télécharger ! Vous dites ? Je n’ai pas donné le lien ? Ha oui, c’est exact, c’est d’ailleurs le seul mot valable pour conclure cet article, qui ne vous dit qu’une chose : faites vous plaisir, télécharger Mu-cade. Et j’invite même à ceux qui auront le courage de poster un commentaire, de faire part de leur plus gros score, et voici le mien au passage : 1 177 540 en 13’16”080

Et enfin, le lien du jeu qui est le mot de la fin :

http://www.asahi-net.or.jp/~cs8k-cyu/windows/mcd_e.html

Vidéo du jeu:

http://www.youtube.com/watch?v=l5IIjyJ1V4A

http://www.jeuxvideo.tv/mu-cade-video-31343.html

Mu-cade