Parmi toutes les grandes séries de jeux d’aventure, nombreuses sont celles appartenant à Lucas Arts. Mais, dans les séries développées par Lucas Arts, une seule a pour héros un pirate. Ce pirate se nomme… Guybrush Threepwood.
Ah! Ce nom résonne à mes oreilles comme des heures de jeu passées à chercher des solutions aux énigmes de cette série!!! Ce nom résonne à mes oreilles comme cette phrase prononcée dans Monkey Island 1, mais oh combien évocatrice! « Je m’appelle Guybrush Threepwood et je veux être un pirate! »
Bon, passons au test du jeu:
Il est réalisé avec le moteur SCUMM, il a donc un gameplay parfaitement adapté à toutes les situations présentes dans le jeu et il peut indifféremment être joué au clavier ou à la souris, sans même passer par un menu d’option.
En fait, l’écran est divisé en deux parties: l’écran du haut où se situe le décor, les personnages, les objets… Et l’écran du bas où s’affichent les commandes qu’on peut réaliser: Parler, Marcher, Prendre… Et même « Cracher », à un moment du jeu!
Les sprites sont très jolis, et les décors sont très bien réalisés et fourmillent de détails.
La durée de vie est assez bonne, et il existe deux modes de jeu (un mode facile et un mode difficile), fait appréciable pour les moussaillons débutants. :OD Le mode facile à quelques énigmes en moins, mais le jeu ne perd pas vraiment de sa valeur!
Passons maintenant aux choses sérieuses: le scénario.
Au début du jeu, Guybrush raconte ses aventures de l’épisode précédent à des pirates, autour d’un feu de camp, sur l’île de Scabb. Il est décidé à trouver un trésor fabuleux, légendaire, mythique! Le Big Whoop. Quand il entreprend de passer le pont permettant l’accès au village, composé d’épaves de bateaux, il se fait racketter par un individu appelé Largo Lagrande… L’aventure ne fait que commencer.
Servi par les qualités déjà citées, Monkey Island II ne serait pas aussi génial si la bande son ne suivait pas, aussi, le compositeur Ron Gilbert, qui avait déjà signé le premier volet, remet ça pour nous enchanter d’une musique vraiment excellente et… Pirate!
Je terminerais par souligner l’humour omniprésent dans le jeu, où l’absurde côtoie l’anachronisme.
Je le note 9/10 parce que:
La jouabilité est parfaite.
Les graphismes sont très bons!
Le scénario est très bon.
L’humour est excellent (souvent absurde, certes…). Par exemple, on peut dire « regardez, derrière vous, un singe à trois têtes » quand on est pris à parti par des individus qui vous en veulent, ou encore on peut discuter pendant des heures avec un philosophe sans jamais trouver la réponse!!! Je peux aussi citer cette phrase qui me fait bien rigoler :O) : « Largo Lagrande, tu n’est qu’un pirate vicieux, ringard et bon à rien »!
mais…
Un passage est extrêmement énervant.
L’absence de combats d’insultes se fait ressentir …