MDK (pour Murder Death Kill) est developpé par Shiny Entertainment. Société à laquelle on doit notamment Earthworm Jim.
Un lundi comme un autre…
Dans MDK, les E.T. débarquent sur Terre et, comme de bien entendu, ils sont hostiles. Et comme de bien entendu, vous êtes le seul espoir de l’humanité, et comble de l’originalité, vous êtes armé jusqu’aux dents et ne voulez qu’exploser de l’alien pas beau.
Cochonne va !
Dans ce jeu vous dirigez Kurt, héros tout de cuir moulant vêtu. Celui-ci dispose d’une combinaison surpuissante créée par son pote le Dr. Hawkins. En plus d’avoir une mitrailleuse à la place du bras droit, elle vous protège assez bien, dispose d’un parachute incorporé et dispose de pas mal d’autres armes, dont un sniper très efficace.
Vous aurez 8 niveaux à traverser, par ordre croissant de difficulté. Les ennemis sont assez peu variés mais suffisamment pour vous tenir en haleine.
On traverse divers endroits assez… hétéroclites. J’avoue ne pas avoir fait attention au scénario des niveaux, mais on a (de tête) un joli monde de désert, quelques mondes dans des vaisseaux aliens, un très joli niveau enneigé…
C’est un fou qui repeint son plafond et…
Ce qui est génial dans MDK, c’est l’ambiance. Les E.T. sont plus stupides les uns que les autres, et c’est toujours marrant de les voir courir par 10 vers nous avec un tonneau d’explosifs au-dessus de la tête. On les voit dans leurs vaisseaux s’entraîner à shooter sur des affiches représentant des humains (dont des bimbos sorties tout droit de Duke Nukem).
À un autre moment nous avons une descente de surf (dans la neige) où l’on shootera les aliens qui s’essaient eux aussi aux joies de la glisse.
Kurt et ses potes ne sont pas en reste. Ainsi le pote docteur de Kurt rappelle furieusement Emmett Brown, le ‘doc’ de « Retour vers le futur ». A noter qu’on peut aussi appeler Max à la rescousse, le… chien du professeur. Celui-ci arrivera donc à bord de son furtif pour bombarder la zone ciblée.
Bref, c’est le gros délire, Il y a même un boss qu’on tue en le gavant de phoques (z’avez qu’à jouer pour voir ça, NA !).
Ah c’est fin ça !
Le jeu en lui-même est très bourrin. La salve (munitions infinies heureusement) de la mitrailleuse ne cesse que rarement. Même le sniper, très très précis, sonne bourrin… Très peu de réflexion à part le bourrinage. Les niveaux sont dans l’ensemble très linéaires et l’aspect recherche se limite à trouver l’interrupteur à actionner pour ouvrir la porte (en bourrinant sur l’interrupteur en plus).
Ah bah oui c’est fin. Graphismes : 9/10
Oui, ce que je veux dire c’est que c’est beau. Super beau pour l’époque, j’crois bien que c’était la première fois que je voyais un zoom sans pixelisation abusive (même sans carte 3D). Les bouilles des aliens sont super bien foutues, les décors très propres. Certains aliens sont immenses, mais toujours bien animés. Même avec plein d’ennemis, le tout reste fluide.
Jouabilité : 10/10
La jouabilité est exemplaire, on ne se pose aucune question, on se contente de jouer. Aucun problème de caméra non plus.
Peu de boutons servent. En gros les croix directionelles du clavier pour avancer/reculer et faire des pas de côté, et on vise et tire avec la souris. Perso je changeais d’arme avec la molette de la souris, mais sinon les classiques touches 1 à 9 permettent aussi de permuter nos armes.
Durée de vie : 7/10
Le jeu est difficile sur la fin, et assez long, même si une dizaine d’heures suffit pour en venir à bout. Par contre, il est assez répétitif et une fois fini, on ne le recommence pas de suite.
Bande sonore : 6/10
Le défaut du jeu. La musique un peu techno agace au bout d’un moment. Les bruitages sont bien faits mais répétitifs… et la salve de la mitrailleuse finit par énerver. Les cris des E.T. sont supers, tout comme les crânes qui explosent.
Conclusion : 8/10
MDK est un jeu intéressant, amusant, plein de surprises, certes parfois répétitif voire frustrant, mais on va pas se faire faciliter le boulot non ?
Un monstre de fun, tout simplement. Un des meilleurs jeux de l’époque.