Efficace, voilà ce qui résume le mieux je pense Max Payne. Des graphismes révolutionnaires à sa sortie, un concept novateur qui abouti aux fusillades les plus dantesques qu’on avait pu voir dans un jeu vidéo, un scénario pas compliqué mais très bien mis en scène et maitrisé, des phases narratives bien écrites (très bonnes en VO, massacrées par le doublage Français complètement amateur, la voix de max est correcte mais les autres sonnent souvent faux et hors contexte) qui posent très bien l’ambiance polar noir du jeu, New York sous la neige est superbe. Le level design est impeccable, il est à la fois très bien calibré pour accueillir les innombrables gunfights du jeu, la disposition des divers obstacle et angles de tir a été visiblement bien étudiée et architecturalement parlant les lieux visités regorgent de détails et sont très crédibles: l’hotel miteux des mafieux est plus vrai que nature et l’immeuble high tech de la fin est magnifique.

Coté défauts, c’est court, et contrairement au second, finir le jeu dans une autre difficulté ne débloque pas de nouvelle fin ce qui réduit un peu l’intérêt de le refaire plusieurs fois. Les situations d’actions ne sont pas très variées si on accroche pas aux fusillades on risque de s’ennuyer tout le long du jeu, c’est surtout la configuration des niveaux qui apporte du changement dans le déroulement.

Max Payne est bien plus qu’une vitrine technologique de son époque, c’est un third person shooter de grande qualité qui malgré les défauts redondants du genre, qui sont le manque de variété et la répétitivité) sort du lot grâce à son ambiance travaillée dans ses moindres détails, il est juste un peu dommage que les développeurs n’aient pas trouvé de moyen pour rallonger sa durée de vie (nouveaux mode de jeu ou fin alternatives par exemple).