Max Payne 2 : The Fall of Max Payne est un jeu vidéo PC publié par Rockstaren 2003 .

  • 2003
  • Action

Test du jeu vidéo Max Payne 2 : The Fall of Max Payne

3.5/5 — Très bien par

Deux ans après le succès de Max Payne, Remedy remet le couvert pour la suite des aventure de Max sous-titré The Fall of Max Payne. La barre a été placée bien haute avec l’opus précédent. Bien sûr on s’attend à ce que la loi des séries fasse son oeuvre et donc que la suite soit inférieure à l’original.

1ère Partie : The Darkness Inside

« I lied to myself that it was over. I was still alive, my loved ones were still dead. It wasn’t over. »

« Je me mentais en me disant que c’était fini. J’étais toujours vivant, ceux que j’aimais étaient toujours morts. Ce n’était pas fini. »

Après les événements du premier épisode, Max à quitté la DEA pour rejoindre à nouveau la police de New-York en tant que détective. C’est lors d’une intervention dans un entrepôt où l’on a entendu des coups de feu que le passé rattrape Max comme une balle rattrape un homme qui court. L’entrepôt appartient à Vladimir Lem. Le chef de la mafia russe qui avait aidé Max a s’équiper pour partir à l’assaut du manoir. Pour rajouter encore au noir de la situation Mona Sax réapparaît comme elle avait disparu, dans un ascenseur après avoir fait un massacre. Là commence une enquête pour le détective Payne qui va l’emmener beaucoup plus loin qu’il ne l’attendait.

Vous l’avez compris Remedy à ressorti des tiroirs une histoire hollywoodienne mais cette fois-ci un poil plus noire et adulte, même si le premier épisode l’était déjà clairement.

Part II: A Binary Choice

Commençons par ce qui frappe en premier : les graphismes. Les modèles ont gagné en finesse, normal vu le temps qui sépare les deux jeux. On remarque que les texture sont toujours aussi proches du photo-réalisme. Par contre les personnages ont changé de visage et de morphologie car les acteurs utilisés pendant les comics ont été changés. Mais même si les personnes ont changé, les personnages eux, n’ont pas changé, et les personnalités auxquelles ont s’était attaché sont toujours là.

Autre nouvelle pour les amateurs de versions originales ils pourront jouer avec le jeu en VO complète si vous faites le bon choix lors de l’installation du jeu.

Coté changements on peux ajouter aussi l’arsenal qui a été pas mal étoffé entre les deux épisodes. Le Desert Eagle peut être porté en duo. Le fusil à pompe automatique a changé de modèle. On trouve maintenant un MP5 avec une lunette de précision en plus des Mac 10 dans l’inventaire pistolets mitrailleurs. Les fusils d’assaut, eux, sont doublés puisqu’on passe d’un Colt Commando à un M4 et un AK-47 pareil pour les fusils de précision on en trouve deux dont un Dragunov. On retrouve donc au final 14 armes à feu et trois attaques secondaires. L’attaque de mêlée, la grenade et le cocktail molotov.

Ce qu’on retrouve aussi c’est bien sûr la marque de fabrique du titre, c’est-à-dire le Bullet Time ainsi que le mouvement de Shoot Dodge, avec cependant deux légères modifications qui rendent le Bullet Time encore plus important dans cet épisode.

Premièrement le facteur de ralenti augmente avec le nombre d’adversaires abattus depuis le début de la phase. Cette progression est représenter par la couleur du sablier qui va du blanc (ralentit basique) au jaune (ralentit le plus lent). Ce point change donc complètement la façon d’utiliser le Bullet Time, il est préférable de ne pas plonger dans tous les sens pour garder un contrôle précis de Max pour arriver rapidement au meilleur ralenti possible pour être le plus efficace possible.

Le second changement est aussi un grand modificateur de la prise en main du jeu puisqu’il est possible de recharger d’une manière très acrobatique et plus rapide lorsque le Bullet Time est activé, que ce soit une ou deux armes que vous avez en main. Bien sûr avec tout ça le sablier qui représente votre capital temps pour le Bullet Time se vide rapidement, heureusement il se remplit de lui-même ainsi qu’à chaque fois que vous tuez un « pas beau ».

Une autre nouveauté de cet épisode, c’est la possibilité de jouer la très belle est très dangereuse Mona Sax, Ce changement de personnage par contre n’apporte rien de nouveau dans le jeu. Mêmes armes au final, mêmes adversaires, mêmes capacités que Max. Bref un changement agréable à l’oeil et très pratique pour la narration de l’histoire puisqu’un même événement peut être vécu de deux points de vue différents, mais ça ne va pas plus loin.

Dernier changement très agréable c’est la disparition des très énervantes et très frustrantes phases de plate-forme durant les cauchemars de Max. Tous ceux qui ont joué au premier opus seront d’accord avec moi (enfin j’aime à le croire) que les impressions d’être perdu, désorienté, trahi par ses sens, sa mémoire, sans repères ni soutient peut être représenté par d’autres moyens que par des niveaux où Max joue à la poutre. Ici elles permettent au joueur de se mettre beaucoup mieux dans la peau de Max qui traîne ses erreurs et ses démons sans être frustré et sorti de l’immersion par ces fichues poutres qui en plus brisaient le rythme du jeu.

Part III: Waking Up From The American Dream

Finir le jeu apporte aussi d’autres modes de jeu qui sont là pour pallier une fois de plus un mode multi absent (même si je demande comment aurait pu être géré le Bullet Time). On retrouve ainsi le mode de la Minute New Yorkaise ou chaque ennemis abattu vous rapporte du temps pour pouvoir continuer à jouer, si vous êtes trop lent et que le compteur atteint 0 vous pourrez recommencer le niveau.

L’autre nouveau mode c’est une sorte de mode Survival dans des arènes prises du jeu où vous devrez tenir le plus longtemps en massacrant le plus de monde. La dernière option de jeu que vous débloquez c’est de pouvoir choisir le chapitre et recommencer à jouer et ainsi refaire la partie du jeu qui vous plaît le plus.

Vos adversaires se comportent d’une manière analogue au premier épisode même si ils ont tendance à rester plus groupés et à chercher à tenir une position, ce qui va vous demander par moments de trouver un moyen de les prendre de flanc dans la pièce où vous vous trouvez. Si ce n’est pas possible il vous reste les grenades qui vont les faire fuir ou le cocktail molotov qui va les réchauffer un peu.

Bien sûr tout n’est pas rose dans ce second volet des aventure de Max et Mona. On peut refaire exactement les même reproches que pour le premier épisode.

Même si le scénario est très bien tenu et les améliorations apportées au concept de jeu Max Payne 2 reste un « bête » jeu d’action avec des trains de cadavres et son cargo de munitions. C’est un jeu toujours aussi linéaire qui vous laissera très peu de choix sur la direction à prendre, ou comment atteindre l’objectif de l’endroit où vous vous trouvez. Bien sûr une fois de plus pas de multijoueur. On peut aussi ajouter à la liste que ce second volet est peut-être un peu trop court.

LES NOTES

Scénario

Toujours réalisé avec talent, un scénario toujours aussi sombre et peut-être un peu plus mature encore que dans le premier épisode.

8/10

Originalité

Remedy confirme qu’il sait faire des jeux d’action même si ceux-là reste « classiques ».

6/10

Durée de vie

Comme le précédent, on le finit deux / trois fois puis on y rejoue comme on regarde un film.

7/10

Jouabilité

Toujours au poil.

8/10

Graphismes

Des modèles plus détaillés et des textures toujours aussi belles.

7/10

Bande son

Comme dans le précédent, efficace et dans le ton.

7/10

LES PLUS

  • Bon scénario

  • Concept bien tenu

  • Beau

LES MOINS

  • Trop court

  • Trop linéaire

EN BREF

Bref Max Payne 2, à défaut d’être mieux que le premier est du même niveau. Même si on était en droit d’en attendre un peu plus que le premier épisode.

NOTE FINALE : 7/10

Configuration minimale

Système d’exploitation : Win 98, Win ME, Win 2000 et Win XP

Processeur : Athlon / Pentium 3 - 1000 MHz

Mémoire RAM : 256 Mo

Carte graphique : 32 Mo, Compatible Directx 9

Espace disque : 1700 Mo

Carte son : Compatible Directx

Version de DirectX : 9

Connexion Internet : ND

Media : CD (3)

Évaluation PEGI : 18+ (Violence)

Max Payne 2 : The Fall of Max Payne