Jets 'n' Guns est un jeu vidéo PC publié par Rake in Grassen 2004 .

  • 2004
  • Shoot Them Up

Test du jeu vidéo Jets 'n' Guns

4/5 — Exceptionnel ! par

Un p’tit shoot sur PC, ça ne se refuse pas, surtout quand il est original et bien foutu. Alors on ne va pas s’en priver, surtout quand celui là lorgne du côté rétro de la force de par son ambiance, fortement accentuée par la musique élevée au rythme rock et aux sonorités des chipsets 8 bits. Et je peux vous dire que ça trippe, et du bon côté. A noter, car il faut bien le placer quelque part, le jeu est sous titré « Caddish unfair attack of xoxx stellard bastard ». Voilà de quoi vous mettre dans le bain.

« Marcel, fait chauffer le coucou ! »

En effet, car c’est à bord d’un vieux coucou, un Toyota MIG-226 koala killer, qui peut aller jusque dans l’espace. C’est que Marcel s’y connaît en mécanique. D’ailleurs, si vous avez des sous, préalablement récupérés à travers les missions, vous pourrez booster votre avion de l’espace. Armes, puissance, vitesse, maniabilité, solidité, refroidissement, etc. tout, tout, tout, vous pourrez tout booster sur votre vieille machine. D’ailleurs, pour une fois, regarder les pubs, le télé-achat local, peut vous vendre des nouvelles armes. On se croirait dans un mélange de Cow Boy Bebop et de Porco Rosso. Ca promet.

Mais l’ambiance va se faire plus rock. Acceptez la mission qui vous est proposée, et partez vers ce nouvel espace ou nouvelle planète, où il va falloir blaster de l’ennemi. Et c’est parti ! TAKAKAKATAK, BAM ! BAM ! BAM ! Vous slalomez déjà entre les tirs ennemis, vous détruisez des éléments du décor quand ce ne sont pas les ennemis eux même, vous leur tirez dessus même lorsqu’ils se sont éjectés et qu’ils se retrouvent en cosmonaute, ça explose de partout, mais attention à ne pas faire surchauffer votre mitraillette. Pour cela, jetez un coup d’œil à la jauge en bas. Celle de gauche représente votre bouclier, ou plus simplement votre vie, celle de droite représente la température de votre mitraillette. Si vous ne voulez pas abîmer votre coucou, laissez donc cette mitraillette refroidir de temps en temps. En gros, il y aura 3 choses à détruire. Des containers, qui peuvent contenir des bonus, des ennemis en vaisseau, et des petits bonshommes ennemis. Ce mélange de trois classes d’ennemis diversifie votre façon de jouer par rapport à l’action, notamment en ayant à faire des priorité (d’abord les gros vaisseaux, puis les gugusses qui me tirent dessus, puis les bonus s’ils me laissent tranquille).

Mais ce n’est pas tout. Certains éléments du décor sont destructibles, tirez dessus, ils explosent, et ce qu’il y a autour avec. De quoi faire des dégâts. De même, certains vaisseaux n’explosent pas, mais tombent en débris d’abord, pour exploser ensuite au sol. Quoi de plus marrant que de tirer sur un vaisseau, et de le voir s’écraser sur les soldats qui étaient juste en dessous ? Peut être de tirer directement sur ces petits bonshommes, ou bien de les écraser directement avec votre avion. Viennent s’ajouter à cela des petits effets gores, qui, pour une fois, ne sont pas abusés. L’ambiance s’y prêtant bien en fait. Par contre faites attention à ne pas percuter quelque chose du décor, car c’est en général ça qui nous fait perdre le plus de points de vie. Une fois la mission finie, retour au vaisseau-mère, où vous pourrez compter votre argent, et acheter de nouvelles pièces pour votre avion, histoire de s’amuser avec les possibilités offertes. Cette idée de pouvoir acheter de l’équipement ajoute de la stratégie à ce jeu bien bourrin. Car bourrin il est. D’ailleurs, ne comptez pas vraiment sur la présence de boss, il n’y en a pas, où alors des sous-boss en milieu de niveau. Il faut avouer qu’on ne fait pas dans la finesse dans ce jeu, c’est le plaisir de jouer qui a été recherché, pas la prise de tête à faire des chains compliqués. Et ce n’est pas moins de 21 niveaux qui vous attendent, avec 200 types d’ennemis, 57 armes, avec possibilité de combinaison, et 19 objets spéciaux.

C’est du rétro, voilà tout.

C’est vrai que le jeu se la joue rétro dans sa vision des choses, mais si il n’est pas aussi beau que Steel Saviour, il faut reconnaître qu’il n’est pas moche. Belle 2D assez fine, multiples sprites, allant du gros jusqu’au tout petits de 5 pixels, digne de Lemmings ou Worms, divers effets spéciaux qui en jettent, surtout au niveau des explosions, et avec l’écran entier qui bouge lors de ces explosions, ça bouge de partout et ça pète bien. Et bien sûr, des décors assez variés. Même si ce n’est pas aussi fin graphiquement que Steel Saviour. Disons que c’est le style graphique qui change surtout. Les musiques, haaa, les musiques. Je l’attendais celle là ! Les musiques ont été composées par un groupe, du nom de Machinae Supremacy, amateur certes, mais qui mélange le rock avec des sonorités de chips 8 bits de Commodore 64 avec brio, et le résultat est garanti. D’ailleurs, vous savez quoi, si ils sont amateurs, ils ne sont pas sur le commerce. Si ils ne sont pas sur le commerce, ils sont où ? Bingo, sur Internet ! Ils ont un site où on peut télécharger toutes leurs musiques ! Et d’ailleurs, le voici :

http://www.machinaesupremacy.com/

La maniabilité ? Parfaite ! On zigzague à tout va et avec aisance entre les tirs ennemis, mais n’oublions pas que le jeu se la joue rétro, donc le masque de collision concerne tout le sprite du vaisseau. Pleurons cependant l’absence d’un mode 2 joueurs, car avec lui, on aurait pu dire que Jets ‘n’ Gun est le Metal Slug des shoot’em up.

Conclusion

Jets ‘n’ Gun, c’est rétro, c’est rigolo, et faut pas s’en priver, si ce n’est le vrai prix de 20 dollars environ. Mais vous pourrez toujours vous essayer à la démo du jeu disponible sur leur site par exemple :

http://jng.rakeingrass.com/

N’oubliez pas que quand vous êtes au vaisseau-mère, il faut faire ESC puis New game pour lancer la mission. Bon blastage !

Jets 'n' Guns