La date varie de 2006 à 2007 selon que l’on considère la date de sortie de Vista auprès des grands comptes ou du grand public.
La mode est aux jeux casual comme on dit, des titres vite réalisés qui se jouent par petites parties. Ça tombe bien, les jeux fournis avec Windows sont précisément là pour ça, pour passer le temps entre deux remplissages inutiles de tableaux Excel tout aussi inutiles. Inkball, c’est la synthèse de cette tendance.
MÊME JOUEUR JOUE ENCORE
Une fois n’est pas coutume, ce paragraphe, que je dédie traditionnellement à l’histoire du jeu, sera totalement vide d’infos, vu que d’histoire il n’est point question ici. Ce qui ne m’empêche pas comme vous pouvez le voir de le remplir de mots les uns à la suite des autres, qui forment des phrases sans intérêt autre que de noircir cette page. Voilà voilà. Sinon il fait beau aujourd’hui. Vous habitez chez vos parents ?
MOVE YOUR BODY
Alors comment qu’ça s’passe ? Eh bien ça s’passe comme ça : c’est une sorte de plateau à cases, d’où émergent des billes par un petit trou. Ces billes sont d’une ou plusieurs couleurs, et le but est de les faire rentrer dans le gros trou correspondant à leur couleur. Voilà, le principe de jeu étant écrit, vous pouvez balancer vos super vannes concernant tout ce qu’on peut faire rentrer dans un trou, je comprends, c’est l’été.
C’est bon ? Vous avez fait refroidir le cerveau ? On peut reprendre ? Bien. Les boules jaillissent donc, un peu dans n’importe quel sens, et elles se déplacent en ligne droite jusqu’à rencontrer un obstacle (l’un des quatre murs du plateau ou un bloc qui dépasse).
Pour les faire changer de trajectoire, il va falloir tracer des traits avec le clic gauche de la souris, comme vous pouvez en voir un exemple sur l’écran ci-dessus. Vous pouvez en tracer autant que vous le souhaitez, de toutes formes ou tailles, et à chaque fois qu’une bille en touche un elle rebondit et il disparaît.
Bien entendu, la blague c’est que les différentes billes se déplacent en même temps. Du coup si elles sont de deux ou trois couleurs différentes, il faudra non seulement placer une bille dans le bon trou, mais aussi veiller à ce que les autres ne tombent pas dans le mauvais. Une fois que vous placez toutes les billes au bon endroit, vous passez au tableau suivant, qui bien entendu sera plus difficile.
AU FOND DU TROU
D’un point de vue graphique, Inkball vaut à peu près autant qu’un jeu DS du même genre. D’ailleurs il ne dépareillerait pas sur la portable de Big N, et il existe peut-être même des jeux dans ce genre. Bref, pour parler français, c’est pas beau et c’est pas fait pour ça.
Les animations sont basiques (des boules qui vont droit et rebondissent selon le même angle), la partie sonore est absente, rien de transcendant quoi.
Ne reste donc que le gameplay. Manque de pot pour Inkball, il est loin d’être exempt de tout reproche. Car si la prise en mains est immédiate, les rebonds sur les traits que vous tracerez sont souvent étranges. Il n’est pas rare de pester parce que la bille ne rebondit pas au bon endroit.
Pour autant, la difficulté n’est pas énorme. Les billes ne vont pas vite, et on ne dépasse jamais les trois couleurs à la fois, ou alors très loin dans le jeu et je n’ai pas eu la patience d’aller jusque là. Parce qu’il faut bien avouer qu’on ne passe pas sa vie sur Inkball. Une demi-heure tout au plus si vraiment on a rien à faire, mais pas plus.