In Bed with Alison (Sweet Alison 2) est un jeu vidéo PC publié par Domaine Publicen 2005 .

  • 2005
  • Action

Test du jeu vidéo In Bed with Alison (Sweet Alison 2)

1.5/5 — Bof… par

Cachez vos yeux les n’enfants : aujourd’hui on va parler foufoune. Poils. Tireli-pinpon sur le chihuahua. Zizouille dans la coquillette. Bref, on va parler cul.

In Bed with Alison est l’un des premiers jeux développés par Shark, un ch’tit étudiant (à l’époque en tout cas) français qui a développé son jeu sous Visual Basic.

ZÉZETTE, ÉPOUSE X

Figurez-vous que non seulement Sweet Alison 2 possède un scénario, mais en plus il n’est pas pire que celui de n’importe quel porno hongrois doublé en marseillais.

Dans le premier épisode, vous aviez prouvé à Alison vos talents en matière de coucheries. Votre canapé n’y avait pas résisté, nous précise l’écran d’aide du jeu. C’est donc une sacrée bonne nouvelle lorsqu’Alison vous rappelle un soir, vous expliquant qu’elle se sent un peu seule. Lorsque vous arrivez, la porte est ouverte et la belle est au lit. Bientôt ça va être le contraire…

SHE’S A MAAAAAAANIAC

In Bed with Alison est donc un jeu cochon. Toute votre activité se déroulera sur un seul et unique écran, représentant le lit d’Alison (et la fille dedans, cela va sans dire). Le jeu se classerait plus ou moins dans la catégorie point ‘n click si j’avais envie de coller une étiquette à tout ce qui bouge.

A vrai dire, l’interface est plutôt fruste. Le but du jeu est de faire jouir la demoiselle, et surtout d’éviter de lâcher les ballons (eh, ce n’est pas In Bed with Nenna après tout…) avant elle. A votre disposition, vous n’avez au départ que deux icônes.

La première est une main ouverte, l’autre une main à moitié fermée. Plus tard dans le jeu, vous aurez une troisième icône : le doigt ! Alors je vais pas vous faire un dessin, hein : la main ouverte permet de caresser, l’autre d’attraper. Quant au doigt… Vous aurez compris tous seuls.

Au fur et à mesure de l’aventure, vous allez provoquer chez Alison plusieurs orgasmes, ce qui vous changera de d’habitude. Il vous faudra retirer les draps (bah non, suffit pas de tirer, la donzelle est du genre farouche au début) puis déshabiller la fille, tout cela en lui pratiquant tout un tas de caresses qui la feront grimper au lustre. N’hésitez pas non plus à utiliser les objets qu’elle fera apparaître de temps en temps. Même un nounours peut avoir son utilité.

Si vous parvenez à l’exciter suffisamment, Alison vous proposera une récompense au choix. Ceci entraîne trois fins différentes, selon que vous aurez préféré passer par le haut, par le bas, ou même par l’entrée des artistes (publicité mensongère que cette dernière option, vous comprendrez sur le tas… Enfin non, c’est pas ce que j’ai voulu dire).

SATAN L’HABITE

Bon les enfants, on va pas se mentir hein, Sweet Alison 2 est loin d’être un bon jeu. Même son auteur nous conseille de le laisser tomber au profit de jeux plus récents comme Sweet Anaïs. Eh oui, ma conscience journalistique m’a poussé à aller fouiner jusque sur le forum de Shark, qui à vrai dire m’a paru assez chaleureux (le forum, pas le bonhomme).

Visuellement déjà, ça bat la dèche. On a devant nous un modèle en 3D rudimentaire. Néanmoins il n’y a pas trop de fautes de goût : Alison est bien roulée, le cadre est doux et les couleurs pastels donnent à l’ensemble un côté bon enfant, si je puis dire.

Le pire est à venir malgré tout. Les animations sont vraiment minimalistes - seules les parties caressables du corps d’Alison s’animent, ce qui rend assez mal à l’écran - et si les gémissements sont plutôt bien rendus, la musique d’ascenseur qui les accompagne n’a rien à envier au porno hongrois sus-cité (non, ce n’est pas un gros mot).

Le pire est toujours à venir en fait. Le pire, c’est la jouabilité. L’interface est minimaliste, les actions manquent affreusement de précision (va attraper la couverture, toi, ou pire, la culotte)…

Ajoutons que la difficulté du jeu n’est pas des moindres. Il n’y a pas forcément de « logique » à l’enchaînement des actions à effectuer, et comme rien n’est indiqué nulle part… En effet, aucun différence visuelle n’est faite entre les zones avec lesquelles on peut interagir et les autres. Par exemple, on pourrait croire en début de jeu que l’on peut attraper les bretelles de la nuisette, eh bien il n’en est rien… Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Du coup, on passe pas mal de temps devant l’écran, à tâtonner et sans vraiment comprendre quoi faire. Et comme en plus de ça il est impossible de sauvegarder la partie…

A la fin, on est assez frustré devant Sweet Alison 2. Une première partie peut durer des heures, durant lesquelles on s’ennuie fermement, alors que lorsqu’on connaît le jeu, la partie complète dure une dizaine de minutes. Alors moi, hier soir, j’étais tout seul dans un hôtel de campagne, mais j’ai préféré me mater La Pompiste de Budapest doublé par la fille de Fernandel. Chacun son truc, et les vaches seront bien gardées.

In Bed with Alison (Sweet Alison 2)