Freelancer est un jeu vidéo PC publié par Microsoften 2003 .

  • 2003
  • Action

Test du jeu vidéo Freelancer

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Dans l’espace, personne ne vous entend crier.

Freelancer est la suite de Starlancer. Néanmoins, se déroulant 800 ans plus tard dans une autre portion de la galaxie. Vous pouvez y jouer sans le moindre problème, même si vous ne connaissez pas le premier.

La galaxie de Sirius a été colonisée il y a 800 ans par des humains fuyant la guerre et la dictature dans notre système solaire… et le destin se met en route…

Vous êtes Trent, guerrier, mercenaire, marchand… et relativement malchanceux : vous vous trouviez en effet à Port Franc 7 lorsque cette base s’est retrouvée attaquée par des ennemis inconnus. Le port est détruit, est vous faites partie des rares survivants. Vous êtes évacué sur la planète la plus proche, Manhattan de l’espace Liberty. Mais vous avez tout perdu : plus d’argent, plus de vaisseau… rien… la misère.

Heureusement pour vous, un membre des forces de police de Liberty, Juni, est très curieuse de savoir pourquoi Port Franc 7 a été attaqué et surtout par qui. Pour vous remettre à flot, vous décidez de l’aider et là… les ennuis commencent… enfin, on devrait plutôt dire ‘empirent’.

X-Files dans l’espace

Freelancer se déroule en deux phases alternées.

La première : gagner votre vie ; et oui, à voyager dans l’espace vous avez des frais. Vous débutez avec un petit vaisseau de rien du tout, et c’est à vous de trouver l’argent nécessaire pour le personnaliser, voire en acheter un autre plus performant. Pour cela pas trente six manières, il faut travailler.

Plusieurs choix s’offrent à vous : le commerce, où vous transportez des marchandises, si possible en les achetant à bas prix sur une planète pour les revendre au prix fort sur une autre (Si cela vous rappelle le jeu ‘Elite’, ce n’est pas une coïncidence.). Et, si cela ne vous tente pas plus que cela, il y a les missions de combat, où l’on vous paye pour aller casser la tête à des vilains pas beaux. Ca paye beaucoup, et très vite, mais cela peut-être aussi relativement dangereux.

Le mieux, pour avoir une chance de survivre au scénario principal, est de se construire un vaisseau de combat pour faire les missions et de ne vous servir du commerce que comme appoint.

Vous vous enrichirez rapidement et, à la manière d’un jeu de rôle, une fois une certaine quantité d’argent amassée, vous gagnez un niveau qui débloque une partie du scénario.

Les missions de scénario sont la seconde phase du jeu. Et là, chapeau aux auteurs : ce qui semble à première vue n’avoir été qu’une attaque terroriste prend très rapidement des allures de complot à la X-Files. Et une ambiance de paranoïa s’installe après quelques missions. L’histoire avance progressivement et on a vraiment envie de découvrir le fin mot de l’histoire surtout que la vérité est… mais chut.

Une fois que vous avez réussi la partie du scénario débloquée, vous recommencez des missions classiques jusqu’au prochain niveau.

Ici Rouge Cinq, j’approche de ma cible.

Toutes les missions sans exceptions on lieu dans l’espace, sous forme de combats plus où moins difficiles. Heureusement, les commandes de votre vaisseau sont très simples à assimiler du fait de l’aspect arcade du jeu. Ici, ce sont les réflexes qui priment sur la stratégie (même si celle-ci n’est pas absente) : on ne se sert que de la souris et de quelques touches du clavier. Cela donne des combats très dynamiques et rapides. Et pour peu que vous soyez soutenu par des alliés face à une dizaine de méchants, vous aurez l’impression de vous retrouver dans une bataille spatiale à la Star Wars. C’est magnifique.

Seul petit regret, les missions indépendantes ont tendance au bout d’un moment à se ressembler plus ou moins. Mais bon, c’est vrai que des combats spatiaux, on ne peut pas en faire de cinquante sortes différentes non plus. Heureusement la lassitude ne s’installe pas du fait de la beauté de l’espace. Chaque système solaire possède son propre design graphique qui le rend vraiment unique. Mention spéciale aux Badlands qui foutent vraiment les chocottes la première fois que l’on y met les pieds. De plus on a vraiment l’impression que l’univers vit autour de soi. Les autres vaisseaux vont et viennent, se battent aussi entre eux, la police de l’espace patrouille. Bref, on est vraiment dans un univers vivant et gigantesque.

Freelancer au rapport

Graphismes : C’est beau, les systèmes solaires sont globalement très réussis et le design des vaisseaux aussi.

Son : A l’instar du reste, les musiques et, chose suffisamment rare pour le souligner, les doublages sont excellents.

Animation : Ca bouge très vite dans tous les sens sans le moindre ralentissement… je cherche un mot pour dire cela… ah voilà : parfait.

Difficulté : Les premières missions sont relativement simples, mais la difficulté se corse au fur et à mesure.

Richesse : Il y a tout dans ce jeu. Enfin presque, mon unique regret est de ne pas pouvoir repeindre le vaisseau, où changer les formes des ailes. Bref de ne pas pourvoir jouer à ‘Need For Speed Dans l’Espace’. Et franchement, on peut vivre sans.

Scénario : C’était quoi mon mot de tout à l’heure ? Parfait. L’histoire vous surprendra plus d’une fois, et même vous fera avoir le trouillomètre à zéro dans certaines occasions.

Ergonomie : Une fois habitué aux commandes, après cinq à dix minutes de jeu, votre vaisseau vous répondra au doigt et à l’œil.

Longévité : Des heures et des heures en perspective. En plus d’être prenant, il est long.

En Bref : Freelancer a tout pour plaire aux amateurs de combats spatiaux et même aux autres. Ce n’est en effet pas un style dont je raffole particulièrement et malgré tout, grâce à sa réalisation parfaite, son ergonomie intuitive et son histoire magnifique, Freelancer m’a convaincu.

Freelancer