Dans ce jeu de plates-formes signé Graftgold, le joueur prend possession d’un petit personnage à poils bleus nommé Cool Coyote, et devra traverser un grand nombre de niveaux bourrés de bonus, d’ennemis et de plates-formes. Histoire de justifier son titre, les stages se dérouleront dans un ordre allant du plus froid au plus chaud. Ainsi, on débutera l’aventure au pôle nord pour la terminer sous le brûlant soleil du désert.
Le pauvre coyote n’a pas été gâté par la nature pour tout ce qui concerne sa préservation face aux nombreux animaux qui peuplent les niveaux, puisque même l’incontournable bond sur la tête des ennemis ne fonctionnera pas dans le cas présent. En revanche, il dispose de la faculté de lancer des boules de neige. Ces boules de neige ont de nombreuses utilités, comme celle de créer des plates-formes de glace à certains endroits prévus à cet effet, mais aussi de geler les adversaires si on les touche plusieurs fois. Une fois les ennemis gelés, il suffit de passer à côté d’eux pour qu’ils se désintègrent. Certains des ennemis laissent derrière eux un morceau de clé. Une fois tous les morceaux de clé rassemblés, il ne reste plus à notre coyote polaire qu’à dénicher la sortie du niveau (symbolisée par une grosse serrure) pour passer au niveau suivant. Quelques bonus de soutien sont également disponibles, comme un flocon de neige qui augmente la puissance des projectiles du coyote, ou un coyote nain qui suit son grand frère partout et joue à peu près le rôle d’un module de soutien dans un shoot them up.
Réalisation graphique :
Des décors soit très vides soit très fournis (mais pas forcément soignés pour autant) constitueront l’arrière-plan des pérégrinations du coyote. Même pour un jeu de plates-formes de cette époque, on ne peut pas dire que Fire & Ice soit une réussite esthétique. Tout n’est pas noir pour autant : le petit coyote et ses ennemis ont une bonne bouille et on trouve quelques petites idées sympathiques comme la nuit qui tombe et le jour qui se lève. Néanmoins, il est assez dommage que ce portage PC soit beaucoup moins réussi que son pendant Amiga (au niveau des couleurs, des décors ou même des sprites). Le jeu n’est pas spécialement rapide, mais il ne souffre pas de carences particulières au niveau de l’animation, si ce n’est une légère impression de saut en apesanteur chez le coyote.
Jouabilité / difficulté
Un petit personnage un peu lourdaud à manœuvrer, une action pas spécialement rapide et une progression assez plate malgré quelques bonnes idées… Une fois de plus, il s’agit de la jouabilité typique d’un jeu de plates-formes micro de cette époque. Pas génial même si on a connu pire.
Son
Bruitages étouffés et petites mélodies un peu énervantes… standard en somme.
En bref : 10/20
Une petite aventure assez plate, pas franchement jolie ni passionnante, qui possède quand même le charme suranné des jeux de plates-formes micro d’antan mais aussi tous leurs défauts : manque de rythme, vide graphique et lenteur générale. Un classique qui vieillit mal…