Je ne serai pas aussi catégorique que mes prédécesseurs. Certes, l’ambiance des romans est presque parfaitement retranscrite. Mais le gros problème, c’est que Discworld est peu ou prou injouable. Le fait de devoir ranger soi-même les objets dans l’inventaire est incroyablement lourd, il faut souvent être très précis pour interagir avec le décor (quelle séance de torture pour piquer le bigoudi au coiffeur !) et les énigmes sont qui plus est franchement tordues. Les « I can’t do that » de Rincevent ont fini par me sortir par les trous de nez.
Au final, ma note de coeur frôle le dix, parce qu’on s’y croit vraiment, mais ma bonne conscience me dit d’être moins enthousiaste. Ma souris balancée contre le mur me dit la même chose d’ailleurs.