Ahhhh, Diablo encore un coup de maître de la part des Studio Blizzard. Petit retour en arrière sur le premier épisode qui déjà à son époque me prenait tellement de temps.
Librarius Ex Horadrim
Tout commence dans le Royaume de Khanduras 150 ans avant le début de notre aventure. Les sorciers Horadrims (un puissant groupe de mages) après une longue bataille arrivent à emprisonner le dernier des Trois Frères dans une Pierre D’âme. Il est gardé au plus profond du monastère le plus proche : celui de Tristram. L’histoire continua son cours et les Horadrims après des conflits internes ont commencé à décroître et finis par disparaître.
Il y a environ une dizaine d’années un nouveau roi est arrivé au trône de Khanduras : il se nomme Leoric. Accompagné de son fils Albrecht et de l’archevêque Lazarus, il décide de s’installer dans l’ancien monastère Horadrim à Tristram.
Peu de temps après leurs arrivée une force qui depuis trop longtemps est prisonnière sentit une occasion de se libérer. C’est ainsi que le plus puissant des Trois Frères, Diablo le Seigneur de Terreur réussit à corrompre l’archevêque qui brisa la Pierre d’Âme où il était retenu prisonnier et libéra ainsi Diablo qui fut alors libre de répandre à nouveau la terreur sur Terre afin de retrouver son pouvoir et son statut de dirigeant des Enfers grâce à ses deux frères Mephisto et Baal, mais seulement lorsqu’il aura assuré sa position ici, à Tristram.
Comme Diablo était trop faible il lui fallait une ancre pour interférer avec notre monde et c’est ainsi qu’il choisit l’âme la plus forte de Tristram : Leoric. Diablo corrompit totalement l’âme de Leoric, une des conséquences de cette possession fut une des guerres fratricides entre le royaume de Westmarch et le royaume de Khanduras. Une fois la guerre terminée, le champion de Tristram (Lachdanan) fut reçu par les gardes du palais qui avaient reçu l’ordre de l’éliminer. Lachdanan compris alors que son roi avait vraiment perdu la raison. Et après un dernier combat contre les garde royaux, le roi fut libéré de l’emprise de Diablo par l’épée de son plus fidèle serviteur.
Le roi mort et l’héritier récemment disparu dans les catacombes du monastère les habitants de Tristram se retrouvaient seuls face au début d’une situation plus que périlleuse, car le monastère semble abriter de bien étranges créatures. Peu de temps avant votre arrivée à Tristram l’archevêque réapparut et mît sur pieds une équipe afin de rechercher le jeune Prince disparu dans les tréfonds du monastère. Très peu remontèrent à la surface et racontèrent ce qu’abritait réellement les niveaux inférieurs du monastère. Une Terreur primaire se répandit alors sur la région, entretenue par l’attaque des convois et des caravanes par des monstres.
« Loin dans les profondeurs du monastère, _Diablo_se régalait de la peur des villageois. Il descendit doucement dans les ténèbres et s’apprêta à récupérer sa puissance perdue. Il sourit dans les ténèbres protectrices, car il savait que l’heure de la victoire finale approchait à grand pas… »
Greetings Good Master
Voilà, après avoir brossé grossièrement l’histoire, où nous en sommes. Penchons nous un peu plus sur le jeu. Avant de démarrer l’aventure vous devez choisir votre perso et là trois choix s’offrent à vous.
Le Guerrier qui est une bête au départ mais qui dans les hauts niveaux sera le plus faible à cause en partie de son faible potentiel magique.
L’Archère est en fait un compromis entre les deux extrêmes, elle excelle dans le maniement des arcs et pourra aussi lancer des sorts plus puissants que le guerrier.
Le Sorcier quand à lui est le perso le plus faible et le plus dur à démarrer, mais une fois une pelleté de niveaux atteints il révèle être l’investissement le plus intéressant, grâce à son potentiel magique le plus important, il peut lancer les sorts les plus puissants du jeu, mais en contrepartie, c’est le plus faible physiquement donc il ne peut pas porter les meilleurs armures par exemple.
Une fois que vous aurez choisi votre perso vous voilà enfin à Tristram, prêt à aller casser du monstre. Un petit tour chez Griswold le forgeron pour récupérer une armure pour vous protéger et vous voilà parti à l’assaut du donjon. En chemin vous découvrez un homme à terre qui vous raconte sa descente et qu’il a été blessé par un démon appelé le Boucher. Voilà vous n’avez plus qu’à pénétrer dans le monastère à la recherche de ce Boucher.
Solo
Vous voila dans l’ancien Sanctuaire Horadrim première impression sur une politique de Level Design qui rallonge la durée de vie de quelques heures tout de même, puisque les développeurs ont préférés une génération aléatoire des niveaux qu’une architecture définie une fois pour toute. Ce qui fait que chaque partie que vous ferez vous présentera un niveau unique. Ca vous force quand même à explorer à chaque passage le niveau, au moins jusqu’à ce que vous trouviez le passage pour le niveau inférieur. Bien sûr qui dit aléatoire dit par moment incohérent, comme par exemple une porte à côté d’une ouverture dans le mur, mais vous pouvez être sur d’avoir accès à toutes les pièces du niveau (encore heureux).
Bien sûr ce ne serait pas intéressant si ce donjon n’était pas peuplé de diverses créatures maléfiques qui n’ont qu’une envie, transformer celui qui est arrivé devant eux en un joli cadavre. On retrouve donc outre les classiques squelettes et zombies des monstres droit sortis des niveaux les plus profonds de l’Enfer. Il n’y a pas énormément de modèles différents mais chaque Skin de monstre est utilisé 4 ou 5 fois grâce à des sous-classes de monstres, bien sûr de plus en plus fortes au fil des niveaux.
Diablo comme n’importe quel RPG est basé sur les points d’expérience mais à la différence de certains RPG, vous pouvez ici distribuer à chaque nouveau Level Up 5 points dans les caractéristiques de votre personnage que sont la Force, la Magie, la Dextérité et la Vitalité. Comme dit plus haut, chaque perso a une caractéristique forte qui a pour limite 255 et une caractéristique faible qui atteindra son maximum lorsqu’elle atteindra 50 points investis.
Chaque monstre une fois proprement éliminé a une chance de laisser tomber un objet qui peut être à peu près n’importe quoi en allant de la poignée de pièces d’or à un objet qui peut être équipé. Si vous avez eu de la chance vous tombez sur un objet magique (écrit en bleu), pour en connaître les effets il vous faudra le faire identifier, soit grâce à un parchemin que vous transportiez, soit grâce au sort que vous avez appris auparavant, soit encore (et c’est le cas le plus probable au début) vous allez voir Caine pour qu’il puisse l’identifier en échange de 100 pièces d’or (ça fait très mal au début, surtout que c’est rarement rentable si vous le vendez). Si vous avez été VRAIMENT chanceux vous trouverez un objet unique (écrit en doré) qui lui propose des effets plus qu’intéressants, mais comme son nom l’indique ils sont plutôt rares et le fait d’en trouver un s’accompagne souvent d’un soupir de soulagement avec l’espoir de trouver un meilleur moyen d’avancer dans les donjons.
Durant votre descente en Enfer au travers des 16 niveaux (au sens propre du terme) à la recherche de Diablo on traverse 4 ambiances différentes qui vont de l’ambiance du sanctuaire (screenshot) au plus profond des Enfers avec des murs rouge sang en passant par les niveaux où la lave affleure ou encore ressemblant à une grotte. Chaque série de 4 niveaux a donc son identité graphique propre mais on retrouve souvent la même structure. Pour briser ainsi une monotonie structurelle (malgré la génération aléatoire) les petits gars de chez Blizzard ont glissé des niveaux ou des éléments niveaux prédéfinis (la plupart du temps attachés à une quête) ainsi on trouve des sous niveaux qui abritent souvent des boss et les objets qui vont avec. Bien sûr cela ajoute à la monotonie, mais vu que les pièces que l’on visite sont rarement vides vous n’aurez pas le temps de vous plaindre de sitôt.
Passons au Gameplay qui lui est très simple : votre curseur, la cible, clic, le perso se déplace et interagit avec la cible (en tapant dessus, en ouvrant ou en fouillant) bref purement dans le style Hack & Slash. Le gros point noir du jeu vient du fait qu’il faut cliquer pour chaque coup qu’il faut porter ainsi on entre assez vite dans une frénésie de clics. le Pathfinding quand à lui est plutôt bien programmé et votre perso ne perdra pas de temps à faire des chemins complexes pour avancer dans le donjon que la distance soit courte ou longue (mais jamais plus qu’un écran).
Vu que l’on parle des points noir du jeu parlons aussi de ce qui est assez vite rédhibitoire car nécessaire à partir du niveau 35-40 : la chasse aux livres de sorts. Car pour pouvoir lancer un sort il vous faut trouver un livre, le lire si vous satisfaisez aux pré-requis (la plupart du temps un certain score en intelligence) et ainsi acquérir le 1er niveau du sort (chouette ^_^) mais malheureusement pour réussir à faire grimper en niveau votre sort, il va vous falloir de la patience ou de la chance car pour passer au niveau il vous faudra retrouver un livre et lire (enfin si pouvez) pour augmenter d’un niveau le sort. Les perso de haut niveaux se retrouvent souvent condamnés par moment à explorer tout un « secteur » (une série de 4 niveaux) à la recherche d’un bouquin pour enfin lancer des sorts qui ne sont pas seulement du gaspillage de mana parce que quasiment inefficaces. Heureusement dans votre malheur vous vous rappelez que la sorcière du village vends des livres si vous avez de la chance elle a le livre qu’il vous faut.
Multi
Le jeu Multijoueurs est la locomotive de Diablo car en plus des classiques jeux via LAN ou TCP/IP on retrouve un accès à Battle.net. Kézako ? c’est un service de jeu en ligne mis en place par Blizzard et qui permet ainsi de jouer avec des personnes du Monde entier. Là on retrouve le jeu dans toute sa dimension sociale avec l’existence de Guildes de joueurs qui permettent ainsi déjà de vous fournir le matériel nécessaire pour développer votre perso. Mais jouer en ligne ce n’est pas que faire du Leveling (chercher à monter son perso au niveau supérieur le plus vite possible) à plusieurs, c’est aussi, en outre, les joie du PvP (player versus player), le combat entre joueurs. Malheureusement comme tout jeu en ligne vous croiserez tricheur et autre PK (Player Killer) qui pourrissent une partie plus vite qu’il vous faut pour quitter la partie en cours. Par opposition aux tricheurs on tombe aussi sur des Perso Legit qui eux n’ont pas tricher pour se développer.
Une chose est aussi à noter en Multi, c’est l’absence de certain objets uniques ainsi que la présence ou l’absence de certaines quêtes, alors qu’en solo vous pourrez toutes les faire dans la même partie. Bref encore un moyen de varier les plaisirs et d’un peu briser la monotonie qui pourrait s’installer.
LES NOTES
Scénario
Background bien développé, mais pas de réelle introduction si vous ne vous êtes pas plongé dans la documentation du jeu.
8/10
Originalité
Un Hack & Slash qui a le support d’un service de jeu en ligne très développé. Pas encore un MMORPG mais une vrai référence Multijoueurs.
9/10
Durée de vie
Increvable,trois classes de perso, trois niveaux de difficulté en Multi en plus d’un accès toujours valide à Battle.net
10/10
Jouabilité
Clic, clic, clic, clic. Pas de problème flagrant de Pathfinding mais il faut cliquer pour CHAQUE coup que vous voulez porter.
8/10
Graphismes
Très fins, et les ambiances graphiques sont bien démarquées
8/10
Bande son
Très bonne ambiance sonore qui colle parfaitement au jeu. Les voix (PJ et PNJ) et cris des monstres sont de bonne qualité.
9/10
LES PLUS
Labyrinthes générés aléatoirement
toujours aussi prenant
le nombre de sorts
LES MOINS
seulement trois classes ?
La chasse aux livres
Pas de VF ?
EN BREF
Diablo est et reste une des référence des jeux PC, il a mis en place les fondations d’un des plus grands hit PC : Diablo II.
NOTE FINALE : 9/10
NB : Il existe un add-on nommé Hellfire dispo seulement sur PC et édité par Sierra.