Dark Ages I : The Continents est un jeu vidéo PC publié par Domaine Publicen 1997 .

  • 1997
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Dark Ages I : The Continents

3/5 — Très bien par

Voyons voir. Vous êtes un joueur rétro ? Un vrai de vrai ? Vous ne jurez que par vos vinyles ? Votre PC dispose d’une couleur terne qui trahit son âge ? Il crache des nuages de poussière lorsque vous le mettez sous tension ? Les seuls MP3 que vous écoutez sont du genre Cyberdragon_by_Reed___Fairlight(C64 zik).mp3 ? D’accord, Dark Ages est fait pour vous !

MS-DOS executing….

Game sucessfully launched!


Tout d’abord, le jeu peut tenir sur une disquette et pour cause : 379 Ko. Et puis il tourne sous DOS, mais même les ordinateurs récents peuvent le faire tourner sans soucis. Vous vous retrouvez donc face à un RPG des plus cheap. En effet! Il n’y a qu’à voir la capture d’écran. Des graphismes DOS en basse résolution donc. Et des dessins très primaires. Même dans les dialogues, où tout le monde vous appelle « aventurier » ou « héros ». La musique n’est pas sans reste. Du ploum ploum fait au synthétiseur de vielle carte PC, qui jouent à peu près toutes le même air. Bref du rétro bien cheap.

Histoire


Le roi vous charge de retrouver 3 médaillons magiques afin de ramener la paix dans le royaume. S’en suivra alors une longue quête pleine de péripéties. Même si ça n’a pas l’air comme ça, mais elle m’a bien scotché quand j’étais plus jeune, lorsque j’ai découvert ce jeu (je devais avoir 13 ans, et j’étais déjà plutôt bon en anglais - car oui, le jeu est entièrement en anglais).

On se paye une partie


Ho, pas grand-chose à dire, c’est comme dans Final Fantasy pour les combats sauf que vous ne changerez jamais de personnage. Les combats se déroulent ainsi : vous vous baladez et c’est alors qu’un monstre vous tombe dessus. Un nouvel écran apparaît alors, avec en haut à gauche un dessin du dit monstre. Le dessin bien que très cheap lui aussi se permet d’évoluer en fonction des dégâts infligés à l’ennemi. Vous aurez donc le choix entre : attaquer, magie, objet, et fuir. Très classique donc. Cependant, un truc d’original, vous ne gagnez pas d’expérience, mais vous gagnez surtout de l’argent. Cet argent vous permettra donc, comme d’habitude de vous payer une nuit à l’auberge, ou de nouvelles armes ou armures ou objets. Mais vous pourrez aussi vous acheter des livres qui vous feront apprendre de nouveaux sorts, d’autres pour augmenter votre force, etc… Une petite originalité bien sympa donc, qui est très bien implantée dans le jeu. Je m’explique, jamais je n’avais été aussi heureux d’avoir enfin pu m’acheter cette épée d’or qui me faisait saliver (j’étais jeune). Le jeu en lui-même n’est pas vraiment linéaire, on se surprend à y jouer de bout en bout car tout ça est très bien programmé, en toute humilité, jamais le jeu ne se prend la tête, ni ne se croit un grand. Le jeu devrait se finir en une trentaine d’heure, ce qui plutôt honorable pour un modeste freeware.

Conclusion


Oui, le test est plutôt court, mais il n’y a pas grand-chose à dire non plus, si ce n’est que si vous voulez un jeu pour vous occupez sur un vieil ordi, Dark Ages viendra proposer ses services. Et merci à Michael Hoopmann, son créateur. Ce fut en tout cas le premier RPG que j’ai fini.

Dark Ages I : The Continents